Réaménagement de circonstance. Laurent Akoun, arrêté dimanche à Adzopé, les chaises ont dû bouger au Front populaire ivoirien (Fpi). Ainsi, Michel Amani N’Guessan, secrétaire général chargé de la sécurité et de la défense, assure l’intérim du secrétaire général intérimaire, aux mains de la gendarmerie nationale. Prenant les choses en main, mentionne l’information émanant de la direction frontiste, l’ancien ministre de la Défense « coordonne » un certain nombre de démarches liées à la conjoncture. « Comme nous n’avons pas toute l’information (relative à Akoun, ndlr) pour le moment, nous nous donnons jusqu’à jeudi pour réunir toutes les structures du parti jusqu’au comité central. Demain (c’est-à-dire aujourd’hui, ndlr) nous aurons un secrétariat général extraordinaire ; le mercredi ce sera une réunion de comité central extraordinaire. Et, le jeudi nous tiendrons une conférence de presse », a indiqué, hier, au téléphone un officiel de la direction de l’ex-parti au pouvoir. Selon lui, le Fpi ne s’insurge pas contre l’activité régalienne des forces de l’ordre qui consiste à entendre tel ou tel citoyen à qui il est reproché quelque chose. « Tant que cela est fait dans le droit, nous n’avons pas à nous en insurger », a-t-il indiqué, rappelant que l’ex-député d’Alepé a été interpellé pour « propos diffamants à l’encontre du chef de l’Etat » qu’il aurait tenu lors d’une réunion à la Riviera. La direction du Fpi a confirmé que son n°2 se trouvait jusqu’à lundi au camp de la gendarmerie Agban.
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