Le CDT (Centre de Démonstration et de Promotion de la Technologie) est peu connu des Ivoiriens. Et pourtant, il travaille à l’insertion des jeunes dans le tissu socio-économique. Son président de conseil d’administration, M. Koffi Kouassi donne ici les raisons d’être de sa structure.
Groupement d’intérêt économique né de la coopération ivoiro-indienne. A quel besoin répond le CDT (Centre de Démonstration et de Promotion de la Technologie)?
On n’est dans un milieu scientifique. La Côte d’Ivoire est un pays agricole. Nous voulons quitter progressivement le milieu de la production agricole pour aller vers la transformation de nos produits agricoles. C’est dans ce sens que des structures ont été mises en place, pour d’abord faire la recherche puis la transformation. C’est le cas de la SI2T (société Ivoirienne de technologie tropicale) dans le domaine de la transformation agro-industrie, le CNRA dans le domaine agricole et le CDT pour la promotion des résultats de la recherche technologique dans le domaine de la transformation. Nous sommes également ouverts à des partenaires indiens qui ont bien voulu assister la Côte d’Ivoire dans le domaine où on n’a pas encore de résultats.
Y a-t-il un processus pour acquérir une technologie CDT?
La démarche est simple. Un porteur de projet se propose de transformer une matière première. Il vient vers nous pour définir son besoin. Si nous possédons déjà la technologie dont il a besoin, nous lui expliquons le fonctionnement de cette technologie. Si la technologie n’existe pas chez nous, nous l’aidons à l’acquérir par le biais de nos partenaires. Nous l’assistons et l’accompagnons dans l’installation de la technologie, pour l’entretien, mais également pour la mise en marche de son projet.
Vous détenez une technologie susceptible d’aider à l’insertion de la jeunesse sans emploi dans le tissu socio-économique. Qu’est-ce qui fait alors que ça coince au niveau de l’emploi de cette jeunesse?
L’Ivoirien est beaucoup porté sur les activités salariales. Je pense qu’on doit sortir de cette mentalité. L’Etat ne pourra pas donner un emploi à tous les jeunes ivoiriens. Il faut qu’on sorte de cette conception de la vie active et qu’on prenne des initiatives. Il faut mettre en forme les circuits pour qu’on puisse arriver à ces résultats. C’est possible. Aujourd’hui vous prenez le jeune malien, le jeune burkinabé qui vient en Côte d’Ivoire. Vous les trouvez au bord des chemins, en train de faire le jus d’ananas à la main. Mais s’ils n’y gagnaient rien ils ne le feraient pas. Il faut qu’on s’habitue à l’auto emploi. Nous interpellons les chômeurs, l’Etat et les structures privées. Il existe des possibilités de faire des jeunes, des propriétaires d’unités de transformation et de production. Il faut que la jeunesse s’engage à temps.
La technologie dont vous parlez tant est-elle à portée de la bourse de tous?
Il y a un peu de tout. Je pense qu’il faut s’orienter en fonction de ses moyens. Par exemple, en ce qui concerne la ligne de production du jus du fruit, nous l’avons mécanisée en électricité qui coûte au-delà de 4 à 5 millions. Avec 150 000 FCFA, on peut créer des entreprises rentables.
Quelles sont vos perspectives?
C’est de communiquer aux Ivoiriens, à la jeunesse, aux femmes, aux autorités, dans les structures décentralisées que nous existons, que des formules existent pour apporter notre assistance aux Ivoiriens pour commencer à monter des affaires. C’est de dire aux Ivoiriens d’y croire et que cela peut leur permettre de se prendre en charge. C’est en cela que nous sommes partenaire avec le Fonds national de solidarité (FNS), la BRS (Banque régionale de Solidarité) et d’autres partenaires. Nous sommes en train d’entreprendre des démarches auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie, auprès de Côte d’Ivoire Ingénierie, auprès d’autres opérateurs économiques, des structures nationales qui existent. Avec lesquelles nous allons nous mettre en synergie pour apporter notre contribution au développement de la Côte d’Ivoire.
D.O
Groupement d’intérêt économique né de la coopération ivoiro-indienne. A quel besoin répond le CDT (Centre de Démonstration et de Promotion de la Technologie)?
On n’est dans un milieu scientifique. La Côte d’Ivoire est un pays agricole. Nous voulons quitter progressivement le milieu de la production agricole pour aller vers la transformation de nos produits agricoles. C’est dans ce sens que des structures ont été mises en place, pour d’abord faire la recherche puis la transformation. C’est le cas de la SI2T (société Ivoirienne de technologie tropicale) dans le domaine de la transformation agro-industrie, le CNRA dans le domaine agricole et le CDT pour la promotion des résultats de la recherche technologique dans le domaine de la transformation. Nous sommes également ouverts à des partenaires indiens qui ont bien voulu assister la Côte d’Ivoire dans le domaine où on n’a pas encore de résultats.
Y a-t-il un processus pour acquérir une technologie CDT?
La démarche est simple. Un porteur de projet se propose de transformer une matière première. Il vient vers nous pour définir son besoin. Si nous possédons déjà la technologie dont il a besoin, nous lui expliquons le fonctionnement de cette technologie. Si la technologie n’existe pas chez nous, nous l’aidons à l’acquérir par le biais de nos partenaires. Nous l’assistons et l’accompagnons dans l’installation de la technologie, pour l’entretien, mais également pour la mise en marche de son projet.
Vous détenez une technologie susceptible d’aider à l’insertion de la jeunesse sans emploi dans le tissu socio-économique. Qu’est-ce qui fait alors que ça coince au niveau de l’emploi de cette jeunesse?
L’Ivoirien est beaucoup porté sur les activités salariales. Je pense qu’on doit sortir de cette mentalité. L’Etat ne pourra pas donner un emploi à tous les jeunes ivoiriens. Il faut qu’on sorte de cette conception de la vie active et qu’on prenne des initiatives. Il faut mettre en forme les circuits pour qu’on puisse arriver à ces résultats. C’est possible. Aujourd’hui vous prenez le jeune malien, le jeune burkinabé qui vient en Côte d’Ivoire. Vous les trouvez au bord des chemins, en train de faire le jus d’ananas à la main. Mais s’ils n’y gagnaient rien ils ne le feraient pas. Il faut qu’on s’habitue à l’auto emploi. Nous interpellons les chômeurs, l’Etat et les structures privées. Il existe des possibilités de faire des jeunes, des propriétaires d’unités de transformation et de production. Il faut que la jeunesse s’engage à temps.
La technologie dont vous parlez tant est-elle à portée de la bourse de tous?
Il y a un peu de tout. Je pense qu’il faut s’orienter en fonction de ses moyens. Par exemple, en ce qui concerne la ligne de production du jus du fruit, nous l’avons mécanisée en électricité qui coûte au-delà de 4 à 5 millions. Avec 150 000 FCFA, on peut créer des entreprises rentables.
Quelles sont vos perspectives?
C’est de communiquer aux Ivoiriens, à la jeunesse, aux femmes, aux autorités, dans les structures décentralisées que nous existons, que des formules existent pour apporter notre assistance aux Ivoiriens pour commencer à monter des affaires. C’est de dire aux Ivoiriens d’y croire et que cela peut leur permettre de se prendre en charge. C’est en cela que nous sommes partenaire avec le Fonds national de solidarité (FNS), la BRS (Banque régionale de Solidarité) et d’autres partenaires. Nous sommes en train d’entreprendre des démarches auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie, auprès de Côte d’Ivoire Ingénierie, auprès d’autres opérateurs économiques, des structures nationales qui existent. Avec lesquelles nous allons nous mettre en synergie pour apporter notre contribution au développement de la Côte d’Ivoire.
D.O