ABIDJAN - Cinquante-quatre civils et 19 militaires sont détenus et inculpés notamment pour "attentat contre la sûreté de l`Etat" à la suite des attaques menées en août contre l`armée ivoirienne, a déclaré jeudi à l`AFP le procureur militaire Ange Kessi.
"A la suite des récentes attaques contre les Forces républicaines (FRCI), 149 personnes ont été arrêtées", parmi lesquelles "76 ont été relâchées à l`issue de l`enquête", a indiqué le magistrat.
"Cinquante-quatre civils et 19 militaires sont maintenus en prison", a-t-il poursuivi, précisant qu`ils sont inculpés de "trouble à l`ordre public", d`attentat contre la sûreté de l`Etat" ou d`"assassinat".
Les procès de militaires vont commencer le 6 septembre, a ajouté le procureur militaire, sans précision sur les procès visant des civils.
Les FRCI ont été l`objet d`une vague d`attaques en août dans lesquelles elles ont perdu une dizaine d`hommes à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara et l`armée accusent des partisans de Laurent Gbagbo - des civils et des militaires, policiers ou gendarmes - d`être derrière ces attaques, ce que dément le parti de l`ex-chef de l`Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).
Ces violences ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, qui doit être jugé vendredi pour trouble à l`ordre public.
"A la suite des récentes attaques contre les Forces républicaines (FRCI), 149 personnes ont été arrêtées", parmi lesquelles "76 ont été relâchées à l`issue de l`enquête", a indiqué le magistrat.
"Cinquante-quatre civils et 19 militaires sont maintenus en prison", a-t-il poursuivi, précisant qu`ils sont inculpés de "trouble à l`ordre public", d`attentat contre la sûreté de l`Etat" ou d`"assassinat".
Les procès de militaires vont commencer le 6 septembre, a ajouté le procureur militaire, sans précision sur les procès visant des civils.
Les FRCI ont été l`objet d`une vague d`attaques en août dans lesquelles elles ont perdu une dizaine d`hommes à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara et l`armée accusent des partisans de Laurent Gbagbo - des civils et des militaires, policiers ou gendarmes - d`être derrière ces attaques, ce que dément le parti de l`ex-chef de l`Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).
Ces violences ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, qui doit être jugé vendredi pour trouble à l`ordre public.