ABIDJAN - Le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a appelé jeudi au dialogue le régime du chef de l`Etat Alassane Ouattara, au moment où le pays connaît son plus grave regain de tension depuis la crise de 2010-2011.
"La situation aujourd`hui rend le dialogue plus que nécessaire", "il faut qu`on s`assoie pour discuter", a déclaré lors d`une conférence de presse le président du FPI, Sylvain Miaka Oureto.
"C`est l`appel que nous voulons réitérer au gouvernement: nous sommes disponibles pour aller à une discussion franche, à un débat sincère".
M. Oureto était interrogé sur des déclarations du président de la Commission réconciliation, l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, qui dans un entretien mardi avec l`AFP a exhorté M. Ouattara à prendre des "initiatives" pour relancer le dialogue et a appelé le camp Gbagbo à accepter la discussion.
Le FPI "est demandeur du dialogue et lance un appel pressant aux décideurs internationaux" pour qu`ils oeuvrent au "retour à une vie politique normale", a lancé le secrétaire général adjoint du FPI Bruno Oupoh Gnaoulé, qui s`en est pris au pouvoir en termes virulents.
"M. Alassane Ouattara est devenu un problème pour la Côte d`Ivoire, les Ivoiriens et la sous-région ouest-africaine", a-t-il affirmé, dénonçant une "gouvernance dans la haine, l`intolérance, sans dialogue".
Des attaques en série perpétrées en août contre l`armée ont été imputées par le pouvoir à des pro-Gbagbo, ce que dément le FPI. Elles ont entraîné un regain de tension inédit depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Ces attaques ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI Laurent Akoun, qui doit être jugé vendredi pour trouble à l`ordre public.
"La situation aujourd`hui rend le dialogue plus que nécessaire", "il faut qu`on s`assoie pour discuter", a déclaré lors d`une conférence de presse le président du FPI, Sylvain Miaka Oureto.
"C`est l`appel que nous voulons réitérer au gouvernement: nous sommes disponibles pour aller à une discussion franche, à un débat sincère".
M. Oureto était interrogé sur des déclarations du président de la Commission réconciliation, l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, qui dans un entretien mardi avec l`AFP a exhorté M. Ouattara à prendre des "initiatives" pour relancer le dialogue et a appelé le camp Gbagbo à accepter la discussion.
Le FPI "est demandeur du dialogue et lance un appel pressant aux décideurs internationaux" pour qu`ils oeuvrent au "retour à une vie politique normale", a lancé le secrétaire général adjoint du FPI Bruno Oupoh Gnaoulé, qui s`en est pris au pouvoir en termes virulents.
"M. Alassane Ouattara est devenu un problème pour la Côte d`Ivoire, les Ivoiriens et la sous-région ouest-africaine", a-t-il affirmé, dénonçant une "gouvernance dans la haine, l`intolérance, sans dialogue".
Des attaques en série perpétrées en août contre l`armée ont été imputées par le pouvoir à des pro-Gbagbo, ce que dément le FPI. Elles ont entraîné un regain de tension inédit depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Ces attaques ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI Laurent Akoun, qui doit être jugé vendredi pour trouble à l`ordre public.