ACCRA, La comparution du porte-parole de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan, arrêté la semaine dernière à Accra, initialement prévue vendredi a été reportée à mercredi pour permettre au juge d`étudier les arguments du parquet, a-t-on appris auprès du tribunal.
"L`affaire a été ajournée au mercredi 5 septembre pour permettre au juge d`examiner l`appel du gouvernement", a déclaré à l`AFP un greffier du tribunal.
M. Katinan a été interpellé le 4 août après un mandat d`arrêt international émis par Abidjan pour "crimes économiques". Il était ministre du Budget pendant les trois mois de crise ouverte par le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, élu en décembre 2010.
Il fait partie des milliers de fidèles de l`ancien président ivoirien réfugiés au Ghana après la chute de son régime à l`issue d`un conflit qui a fait quelque 3.000 morts.
L`avocat de M. Katinan a déposé une procédure d`"habeas corpus" auprès de la division des droits de l`Homme de la Haute Cour du Ghana demandant aux autorités de fournir des explications sur la détention de son client.
L`accusation a présenté au juge un document l`incitant à reporter l`audience.
Parallèlement, une procédure d`extradition pourrait être présentée plus tard. Les avocats de M. Katinan assurent qu`il ne peut être extradé en raison de son statut de réfugié.
M. Katinan fait partie de puissants alliés de Gbagbo récemment arrêtés et détenus, comme Laurent Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI) le parti de M. Gbagbo, arrêté dimanche en Côte d`Ivoire.
Ces arrestations sont intervenues en plein regain de tension en Côte d`Ivoire, après une vague d`attaques meurtrières contre les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne dans la capitale et le long de la frontière avec le Liberia.
str-mjs/aub/jb
"L`affaire a été ajournée au mercredi 5 septembre pour permettre au juge d`examiner l`appel du gouvernement", a déclaré à l`AFP un greffier du tribunal.
M. Katinan a été interpellé le 4 août après un mandat d`arrêt international émis par Abidjan pour "crimes économiques". Il était ministre du Budget pendant les trois mois de crise ouverte par le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, élu en décembre 2010.
Il fait partie des milliers de fidèles de l`ancien président ivoirien réfugiés au Ghana après la chute de son régime à l`issue d`un conflit qui a fait quelque 3.000 morts.
L`avocat de M. Katinan a déposé une procédure d`"habeas corpus" auprès de la division des droits de l`Homme de la Haute Cour du Ghana demandant aux autorités de fournir des explications sur la détention de son client.
L`accusation a présenté au juge un document l`incitant à reporter l`audience.
Parallèlement, une procédure d`extradition pourrait être présentée plus tard. Les avocats de M. Katinan assurent qu`il ne peut être extradé en raison de son statut de réfugié.
M. Katinan fait partie de puissants alliés de Gbagbo récemment arrêtés et détenus, comme Laurent Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI) le parti de M. Gbagbo, arrêté dimanche en Côte d`Ivoire.
Ces arrestations sont intervenues en plein regain de tension en Côte d`Ivoire, après une vague d`attaques meurtrières contre les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne dans la capitale et le long de la frontière avec le Liberia.
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