ABIDJAN - Laurent Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, a été condamné vendredi à six mois de prison ferme pour trouble à l`ordre public, a constaté un journaliste de l`AFP.
"C`est une déception. On a compris tout le long des questions posées par le parquet que c`est un verdict politique", a dénoncé l`un des avocats de M. Akoun, Me Toussaint Zahui Dako, annonçant que la défense comptait faire appel.
A l`issue de vifs débats d`environ quatre heures, M. Akoun, qui avait été arrêté le 26 août, a été condamné à une peine de six mois de prison ferme. Le procureur Allah Kouadio avait requis cinq ans de prison pour des propos tenus par le responsable du FPI lors d`une réunion avec des militants, et repris dans la presse.
Ces propos, accusant le président Alassane Ouattara de "mentir" et d`avoir voulu "tuer Gbagbo", "poussent à la révolte et sont de nature à menacer l`ordre public et à créer des troubles politiques graves", a lancé le procureur, fustigeant "un appel à l`insurrection".
M. Akoun est reparti vers la Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan (Maca), où il est détenu depuis le début de la semaine.
Sa défense avait réclamé une "relaxe pure et simple", jugeant l`accusation
infondée.
Le président du tribunal, le juge Braman Koné, a interrogé Laurent Akoun sur un éventuel lien entre les propos incriminés et les attaques contre l`armée qui ont commencé quelques jours plus tard, suscitant un tollé dans l`assistance, parmi laquelle des responsables du FPI.
La Côte d`Ivoire connaît actuellement son plus sérieux regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts.
"C`est une déception. On a compris tout le long des questions posées par le parquet que c`est un verdict politique", a dénoncé l`un des avocats de M. Akoun, Me Toussaint Zahui Dako, annonçant que la défense comptait faire appel.
A l`issue de vifs débats d`environ quatre heures, M. Akoun, qui avait été arrêté le 26 août, a été condamné à une peine de six mois de prison ferme. Le procureur Allah Kouadio avait requis cinq ans de prison pour des propos tenus par le responsable du FPI lors d`une réunion avec des militants, et repris dans la presse.
Ces propos, accusant le président Alassane Ouattara de "mentir" et d`avoir voulu "tuer Gbagbo", "poussent à la révolte et sont de nature à menacer l`ordre public et à créer des troubles politiques graves", a lancé le procureur, fustigeant "un appel à l`insurrection".
M. Akoun est reparti vers la Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan (Maca), où il est détenu depuis le début de la semaine.
Sa défense avait réclamé une "relaxe pure et simple", jugeant l`accusation
infondée.
Le président du tribunal, le juge Braman Koné, a interrogé Laurent Akoun sur un éventuel lien entre les propos incriminés et les attaques contre l`armée qui ont commencé quelques jours plus tard, suscitant un tollé dans l`assistance, parmi laquelle des responsables du FPI.
La Côte d`Ivoire connaît actuellement son plus sérieux regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts.