L’affaire dite de camions bloqués à Pogo a été dénouée, le 26 août dernier. Ainsi, 254 véhicules restants ont quitté la frontière.
Depuis le 26 août, il n y a plus de camion bloqué à la frontière-nord de la Côte d’Ivoire. Les 254 véhicules qui y étaient retenus pour défaut de dédouanement ont été remis à leurs propriétaires. Ceux-ci ont payé la bagatelle de 1,125 milliard CFA de droits et taxes à la douane.
Selon le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci), Soumahoro Farik, deux mois après que la direction des douanes a mis en œuvre sa circulaire interdisant les marchandises hors Cedeao aux frontières terrestres, il a fallu d’intenses moments de négociation pour que ce problème soit résolu. Au dire de Soumahoro Farik, aux droits et taxes payés, il faut ajouter les amendes imposées. Pour lui, les commerçants contribuent efficacement à renflouer les caisses de l’Etat. C’est pourquoi, il a demandé au chef de l’Etat d’intervenir pour que cette circulaire soit levée. Car, dira le président de la Fenacci, suite au déclenchement de la crise militaro-politique, les commerçants des ex-zones Centre, Nord-Ouest (Cno) éprouvaient des difficultés pour faire passer leurs marchandises au port d’Abidjan. Par conséquent, ils parcouraient 2000 km pour se rendre aux ports du Ghana, du Togo et du Bénin. «Des partenariats ont été tissés. Les opérateurs de ces zones ont donc besoin d’un peu de temps après la crise pour changer d’habitude. La brusque mesure d’interdiction leur cause d’énormes désagréments», a-t-il plaidé.
Pour M. Souma- horo, le non fonctionnement des frontières terrestres facilite la fraude à grande échelle. «Il faut que les frontières soient équipées pour sécuriser les recettes. Sinon, si l’on veut obliger tous les commerçants à passer par le port, ce sont de simples fonctionnaires qui vont empocher les ressources aux frontières », a-t-il ajouté. Allusion est faite ici aux agents des douanes que les contrevenants vont préférer corrompre. A travers la circulaire 1257 instaurée en 2005, il a été interdit aux commerçants d’importer des marchandises hors Cedeao par la route. Car, disent les autorités, les frontières terrestres ne sont pas équipées de matériels adéquats en vue du dédouanement. Cette décision ne concernait que la partie sud-est. Mais, le 23 mars 2012, cette décision a été remise au goût du jour, et étendue à toutes les frontières. Ainsi, 350 camions ont été saisis à Pogo, à la frontière nord, en avril dernier. Une centaine avait déjà été dédouanée en juillet.
Ahua K.
Depuis le 26 août, il n y a plus de camion bloqué à la frontière-nord de la Côte d’Ivoire. Les 254 véhicules qui y étaient retenus pour défaut de dédouanement ont été remis à leurs propriétaires. Ceux-ci ont payé la bagatelle de 1,125 milliard CFA de droits et taxes à la douane.
Selon le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci), Soumahoro Farik, deux mois après que la direction des douanes a mis en œuvre sa circulaire interdisant les marchandises hors Cedeao aux frontières terrestres, il a fallu d’intenses moments de négociation pour que ce problème soit résolu. Au dire de Soumahoro Farik, aux droits et taxes payés, il faut ajouter les amendes imposées. Pour lui, les commerçants contribuent efficacement à renflouer les caisses de l’Etat. C’est pourquoi, il a demandé au chef de l’Etat d’intervenir pour que cette circulaire soit levée. Car, dira le président de la Fenacci, suite au déclenchement de la crise militaro-politique, les commerçants des ex-zones Centre, Nord-Ouest (Cno) éprouvaient des difficultés pour faire passer leurs marchandises au port d’Abidjan. Par conséquent, ils parcouraient 2000 km pour se rendre aux ports du Ghana, du Togo et du Bénin. «Des partenariats ont été tissés. Les opérateurs de ces zones ont donc besoin d’un peu de temps après la crise pour changer d’habitude. La brusque mesure d’interdiction leur cause d’énormes désagréments», a-t-il plaidé.
Pour M. Souma- horo, le non fonctionnement des frontières terrestres facilite la fraude à grande échelle. «Il faut que les frontières soient équipées pour sécuriser les recettes. Sinon, si l’on veut obliger tous les commerçants à passer par le port, ce sont de simples fonctionnaires qui vont empocher les ressources aux frontières », a-t-il ajouté. Allusion est faite ici aux agents des douanes que les contrevenants vont préférer corrompre. A travers la circulaire 1257 instaurée en 2005, il a été interdit aux commerçants d’importer des marchandises hors Cedeao par la route. Car, disent les autorités, les frontières terrestres ne sont pas équipées de matériels adéquats en vue du dédouanement. Cette décision ne concernait que la partie sud-est. Mais, le 23 mars 2012, cette décision a été remise au goût du jour, et étendue à toutes les frontières. Ainsi, 350 camions ont été saisis à Pogo, à la frontière nord, en avril dernier. Une centaine avait déjà été dédouanée en juillet.
Ahua K.