Le premier poste de pesage a été livré, hier, au Fer, en présence du Dg de l’Ageroute et de plusieurs transporteurs.
Dans les jours à venir, les transporteurs et les conducteurs devront veiller au respect des normes du gabarit de leur véhicule, sous réserve de payer 20 FCFA/ kg de surcharge, soit 20.000 Fcfa à la tonne pour le trafic national et 60 f/kg, soit 60.000 Fcfa à la tonne pour l’international. Le premier poste à pesage, construit à Anyama, a été livré, hier, au point focal de l’Uemoa pour l’application du règlement 14. A cette occasion, Maxime Mabilon, le directeur d’Afrique Pesage, structure qui réalise et exploite le pont à pesage, a indiqué que la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les structures les plus avancées dans la mise en œuvre de cette mesure communautaire. Selon lui, Anyama est le début d’une série de constructions de tels ouvrages. Au dire du directeur général du Fonds d’entretien routier (Fer), Siandou Fofana, ce sont 3 postes fixes qui seront mis sur pied et 10 postes mobiles. Pour le Dg, le poste de pesage est une démarche dynamique qui consiste à faire une maintenance préventive du réseau en vue d’optimiser le budget réservé à l’entretien des routes. Selon Siandou Fofana, la Côte d’Ivoire consacre 5,5% de son Produit intérieur brut (Pib) aux infrastructures routières. C’est pourquoi, il croit que tous les acteurs doivent s’impliquer dans la préservation de la route. Aux transporteurs, il demande leur implication pour que tous adhèrent au projet. « Le coût d’entretien de vos voitures est devenu important. Sans de bonnes routes, il ira en grandissant. Sensibilisez vos pairs pour qu’ils se conforment aux prescriptions de l’Uemoa », a-t-il lancé à leur endroit. Et de poursuivre, les infrastructures de transport sont l’épine dorsale de toute économie. Prenant la parole, Antoine Djaha représentant le ministre des Infrastructures économiques, a affirmé que le réseau routier actuel est dans un état difficile, mais que l’engagement des autorités actuelles de le remettre à niveau est réel.
Il importe d’indiquer que dans le cadre de la préservation du réseau routier communautaire, l’Uemoa a défini à travers son règlement n°14, les règles à respecter en matière de charge à l’essieu et de poids total roulant autorisé (Ptra). La feuille de route adoptée en mars 2010 par les ministres en charge du Transport et des Infrastructures, a arrêté un programme progressif d’application des tarifs et des amendes. Dans le souci de la compétitivité des économies des pays membres, il a été décidé de mettre en application le règlement au plus tard le 31 décembre 2010. Mais jusqu’aujourd’hui, cela n’est pas encore fait.
Ahua K.
Dans les jours à venir, les transporteurs et les conducteurs devront veiller au respect des normes du gabarit de leur véhicule, sous réserve de payer 20 FCFA/ kg de surcharge, soit 20.000 Fcfa à la tonne pour le trafic national et 60 f/kg, soit 60.000 Fcfa à la tonne pour l’international. Le premier poste à pesage, construit à Anyama, a été livré, hier, au point focal de l’Uemoa pour l’application du règlement 14. A cette occasion, Maxime Mabilon, le directeur d’Afrique Pesage, structure qui réalise et exploite le pont à pesage, a indiqué que la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les structures les plus avancées dans la mise en œuvre de cette mesure communautaire. Selon lui, Anyama est le début d’une série de constructions de tels ouvrages. Au dire du directeur général du Fonds d’entretien routier (Fer), Siandou Fofana, ce sont 3 postes fixes qui seront mis sur pied et 10 postes mobiles. Pour le Dg, le poste de pesage est une démarche dynamique qui consiste à faire une maintenance préventive du réseau en vue d’optimiser le budget réservé à l’entretien des routes. Selon Siandou Fofana, la Côte d’Ivoire consacre 5,5% de son Produit intérieur brut (Pib) aux infrastructures routières. C’est pourquoi, il croit que tous les acteurs doivent s’impliquer dans la préservation de la route. Aux transporteurs, il demande leur implication pour que tous adhèrent au projet. « Le coût d’entretien de vos voitures est devenu important. Sans de bonnes routes, il ira en grandissant. Sensibilisez vos pairs pour qu’ils se conforment aux prescriptions de l’Uemoa », a-t-il lancé à leur endroit. Et de poursuivre, les infrastructures de transport sont l’épine dorsale de toute économie. Prenant la parole, Antoine Djaha représentant le ministre des Infrastructures économiques, a affirmé que le réseau routier actuel est dans un état difficile, mais que l’engagement des autorités actuelles de le remettre à niveau est réel.
Il importe d’indiquer que dans le cadre de la préservation du réseau routier communautaire, l’Uemoa a défini à travers son règlement n°14, les règles à respecter en matière de charge à l’essieu et de poids total roulant autorisé (Ptra). La feuille de route adoptée en mars 2010 par les ministres en charge du Transport et des Infrastructures, a arrêté un programme progressif d’application des tarifs et des amendes. Dans le souci de la compétitivité des économies des pays membres, il a été décidé de mettre en application le règlement au plus tard le 31 décembre 2010. Mais jusqu’aujourd’hui, cela n’est pas encore fait.
Ahua K.
