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Économie Publié le samedi 8 septembre 2012 | L’Inter

Transports inter-communal - Le patronat dit NON au retour des véhicules banalisés - Ce qu`il reproche au ministre des Transports

© L’Inter Par DR
Transports : les chauffeurs de taxis-compteurs lèvent leur mot d`ordre de grève
Mardi 21 Aout 2012. Abidjan. Cabinet du ministère des transports. Après une journée de discussion les représentants des syndicats de taxis-compteurs et le gouvernement trouvent un compromis.
Le patronat des taxis-compteur regroupant l'Association des conducteurs des taxis-compteur de Côte d'Ivoire(ACTC), l'Association des Détenteurs de Taxis-compteur et Communaux de Côte d'Ivoire(ADTC-CI), le Groupement des professionnels des Taxis-compteur(GPTC), n'est pas content et menace de paralyser le transport si rien n'est fait dans les jours à venir contre le retour en force des véhicules banalisés se livrant au transport intercommunal, au mépris de la loi. Au cours d'une rencontre que nous avons eue hier avec cette organisation à Marcory, il est ressorti que le ministère des Transports manœuvrerait à l'effet de leur faire accepter la circulation des véhicules banalisés. Selon leur porte-parole, Diabaté Maliki, deux rencontres se sont déroulées au cabinet du ministre des Transports les mercredi et jeudi derniers. Objectif visé, permettre que les véhicules banalisés reprennent du service car les besoins en matière de transport à Abidjan sont difficiles à satisfaire. « Pour nous, il n'est pas question de faire une telle concession parce qu'il faut que les textes en vigueur soient respectés », a martelé Diabaté Maliki, par ailleurs président de l'ADTC-CI. « Nous nous en tenons à la décision prise par le ministre Hamed Bakayoko, qui interdit la circulation des véhicules banalisés », a-t-il ajouté. Pour le patronat des taxis-compteur, le préavis de grève nourri par le Comité de lutte pour la Réinsertion des Taxis inter-communaux (COLURTIC) n'a aucun sens, d'autant plus que l'Etat ne reconnaît pas leur existence. « C'est une affaire de gros sous. Voilà pourquoi on veut nous forcer la main. Mais nous restons sur notre position. Si les véhicules banalisés restent dans la circulation, nous allons paralyser le transport à Abidjan à partir de mercredi prochain. Et les chauffeurs et propriétaires de gbakas et de taxis communaux sont prêts à entrer dans la danse », a averti le patronat des taxis-compteur.

Bertrand GUEU
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