Cette nouvelle semaine qui débute s’annonce décisive dans la crise qui frappe l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire. Cette centrale qui a plus de 50 ans d’existence. Que fera Adé Mensah face à la décision des délégués de le suspendre de ses fonctions? Telle est la question qui pend sur toutes les lèvres. Le doyen Adé Mensah, qui jusque-là, est resté sans réagir devait se prononcer. Soit pour sauver la centrale soit pour la laisser mourir dans des querelles intestines. Vivement que la sagesse prime sur les émotions. En attendant, un autre combat se joue au tribunal. En effet, c’est demain mardi que l’on saura la décision du tribunal sur la crise qui frappe l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire. Le congrès qui devrait se tenir les 6,7 et 8 septembre n’a malheureusement pu se tenir et ce malgré la présence des congressistes venus de toute la Côte d’Ivoire. En effet, suite à la décision N°3558.2012 signée du juge Kamagaté reportant le congrès de l’Ugtci, le staff de Ebagnérin Joseph, avait, lui aussi, déposé un recours pour maintenir le congrès auprès du juge des référés. Cette décision qui devrait tomber le vendredi dernier, n’a pu être livrée, au grand désarroi des délégués syndicaux venus nombreux prendre part au 8ème congrès. La décision a été reportée au mardi 11 septembre. En attendant que la justice se prononce, les délégués ont saisi les instances de la centrale pour suspendre le secrétaire général Adé Mensah, qu’ils jugent "responsable de la crise qui mine leur centrale". La mise sous scellés des bureaux de celui-ci et la saisine des comptes de la centrale. Plus que déterminés à voir le dénouement de la crise, ils ont décidé, malgré le délai de 3 jours que devait prendre la tenue du congrès de rester jusqu’au mardi afin d’élire leur secrétaire général.
Jean Prisca
Jean Prisca