L`opposition ivoirienne, proche de l`ex-président Laurent Gbagbo, a appelé lundi à un dialogue direct entre les partis politiques, pour sortir la Côte d`Ivoire de "l`engrenage de la
violence", après un regain de tension ces dernières semaines dans le pays.
Regroupées au sein de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), cinq petites formations fidèles au président déchu, ont dénoncé un "ralentissement
dans le dialogue politique" initié par le gouvernement.
"Il faut relancer ce dialogue pour sortir la Côte d`Ivoire de l`engrenage de la violence qui est un péril véritable", a déclaré Kabran Appia, président du LMP, lors d`une conférence de presse.
"Il faut commencer les négociations directes entre les forces politiques. C`est par elles que les violences arrivent, ce sont elles qui peuvent les débloquer", a jugé Kabran Appia, revenu d`exil en avril, dont la formation entretient de bons rapports avec les autorités ivoiriennes.
Dans ce cadre, le ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko a rencontré samedi à Abidjan des jeunes "patriotes", partisans de Laurent Gabgbo, à qui il a promis de les aider à trouver un travail, révélant qu`il avait des contacts téléphoniques réguliers avec Charles Blé-Goudé, figure en exil du régime de Laurent Gbagbo.
"Nous sommes Gbagboïstes et nous demeurons Gbagboïstes. Mais ceux qui rêvent d`un coup d`Etat doivent arrêter de rêver. La jeunesse patriotique est fatiguée. Elle refuse d`être manipulée et d`aller à la paix. C`est pourquoi nous acceptons la main tendue du président Alassane Ouattara", a déclaré Zady Djédjé, un responsable des jeunes patriotes, cité dans la presse lundi.
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny, qui avait exhorté fin août le président Alassane Ouattara pour qu`il prenne des "initiatives" pour relancer le dialogue, poursuit ses consultations avec les partis politiques.
La Côte d`Ivoire connaît son plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts, après une vague d`attaques meurtrières contre l`armée en août, notamment à Abidjan, suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
"Nos militants sont contraints de vivre dans une certaine clandestinité dans leur propre pays. Tous les jours, leurs domiciles sont pris d`assaut par les bandes armées désordonnées et désorganisées à la solde du Régime (...). La Côte d`Ivoire court à la ruine. Le pays plonge dans le chaos", a ainsi dénoncé le responsable de la jeunesse du FPI, Justin Koua, qui a appelé à un rassemblement le 4 octobre à Abidjan.
violence", après un regain de tension ces dernières semaines dans le pays.
Regroupées au sein de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), cinq petites formations fidèles au président déchu, ont dénoncé un "ralentissement
dans le dialogue politique" initié par le gouvernement.
"Il faut relancer ce dialogue pour sortir la Côte d`Ivoire de l`engrenage de la violence qui est un péril véritable", a déclaré Kabran Appia, président du LMP, lors d`une conférence de presse.
"Il faut commencer les négociations directes entre les forces politiques. C`est par elles que les violences arrivent, ce sont elles qui peuvent les débloquer", a jugé Kabran Appia, revenu d`exil en avril, dont la formation entretient de bons rapports avec les autorités ivoiriennes.
Dans ce cadre, le ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko a rencontré samedi à Abidjan des jeunes "patriotes", partisans de Laurent Gabgbo, à qui il a promis de les aider à trouver un travail, révélant qu`il avait des contacts téléphoniques réguliers avec Charles Blé-Goudé, figure en exil du régime de Laurent Gbagbo.
"Nous sommes Gbagboïstes et nous demeurons Gbagboïstes. Mais ceux qui rêvent d`un coup d`Etat doivent arrêter de rêver. La jeunesse patriotique est fatiguée. Elle refuse d`être manipulée et d`aller à la paix. C`est pourquoi nous acceptons la main tendue du président Alassane Ouattara", a déclaré Zady Djédjé, un responsable des jeunes patriotes, cité dans la presse lundi.
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny, qui avait exhorté fin août le président Alassane Ouattara pour qu`il prenne des "initiatives" pour relancer le dialogue, poursuit ses consultations avec les partis politiques.
La Côte d`Ivoire connaît son plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts, après une vague d`attaques meurtrières contre l`armée en août, notamment à Abidjan, suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
"Nos militants sont contraints de vivre dans une certaine clandestinité dans leur propre pays. Tous les jours, leurs domiciles sont pris d`assaut par les bandes armées désordonnées et désorganisées à la solde du Régime (...). La Côte d`Ivoire court à la ruine. Le pays plonge dans le chaos", a ainsi dénoncé le responsable de la jeunesse du FPI, Justin Koua, qui a appelé à un rassemblement le 4 octobre à Abidjan.