Le ministre d’Etat-ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a reçu, hier lundi 10 août 2012 à son cabinet au Plateau, une délégation des chefs de tribu du département de Tabou. Dans un message empreint d’images, le chef central de Tabou, Kané Bouadi Joseph, a dit être venu demander pardon au ministre d’Etat au nom des populations de sa circonscription. ‘’Nous voulons changer. Nous avons fauté vis-à-vis du gouvernement, et nous demandons sa clémence…Nous devons nous remettre en cause’’, a-t-il confessé, faisant apparemment allusion à la crise postélectorale. ‘’Vous pouvez compter sur nous. Nous irons dans la direction que vous allez nous indiquer’’, a soutenu le chef central.
Hamed Bakayoko, visiblement ému des propos tenus, a qualifié la démarche des chefs de Tabou, d’un acte d’humilité. ‘’Je vous invite à faire de la réconciliation, la paix et le développement, votre crédo’’, a-t-il engagé ses hôtes. Le patron de la Sécurité a, par ailleurs, demandé aux chefs d’encadrer leurs jeunes afin qu’ils ne s’associent pas à ceux qui tentent de déstabiliser le pays. Il leur a fait savoir que les élections sont terminées et qu’il est temps de penser au développement de leur région. A la fin de la rencontre, les visiteurs ont offert à leur hôte des présents dont une chaise royale. Notons que les têtes couronnées de Tabou étaient accompagnés de quelques allochtones et ressortissants de la Cedeao.
BAMBA Idrissa
Hamed Bakayoko, visiblement ému des propos tenus, a qualifié la démarche des chefs de Tabou, d’un acte d’humilité. ‘’Je vous invite à faire de la réconciliation, la paix et le développement, votre crédo’’, a-t-il engagé ses hôtes. Le patron de la Sécurité a, par ailleurs, demandé aux chefs d’encadrer leurs jeunes afin qu’ils ne s’associent pas à ceux qui tentent de déstabiliser le pays. Il leur a fait savoir que les élections sont terminées et qu’il est temps de penser au développement de leur région. A la fin de la rencontre, les visiteurs ont offert à leur hôte des présents dont une chaise royale. Notons que les têtes couronnées de Tabou étaient accompagnés de quelques allochtones et ressortissants de la Cedeao.
BAMBA Idrissa