A quelques jours de la rentrée des classes, ce n’est pas la grande affluence dans les librairies d’Abidjan que nous avons pu visiter. Les raisons.
A cinq jours de la rentrée officielle des classes pour l’année scolaire 2012-2013, les parents d’élèves se font encore désirer dans les librairies et autres grandes surfaces de vente de manuels scolaires. Un tour dans un grand magasin spécialisé dans la vente des livres et cahiers dans la commune d’Adjamé, précisément dans les périmètres de la Mosquée, nous a permis de nous rendre compte de cette réalité. Hier, mardi 11 septembre, quand nous arrivions dans ce grand lieu de vente de fournitures scolaires et autres articles bien connu par les populations abidjanaises, notre constat est amer. Pas de bousculade. Malgré les 9 h qu’indiquait l’horloge centrale du magasin, les différents rayons, bien que garnis en livres, cahiers, bics, trousses, cartables de toutes catégories, n’affichaient pas l’ambiance de rentrée scolaire. Remarque faite également par Mlle A. Juliette, recrutée pour la circonstance et habillée dans son uniforme de travail. « Depuis ce matin, il n’y a aucun client. Les parents se font encore attendre, et cela n’est pas fait pour m’arranger », a-t-elle regretté.
La galère des commerçants
Des regrets que partagent Mme Saly, caissière dans un supermarché au marché de Koumassi. « A cette allure, on est tenté de se demander si les cours pourront effectivement commencer comme l’a souhaité le gouvernement », avant de garder néanmoins l’espoir d’un retournement de situation. « Les débuts ont été toujours timides», a-t-elle souligné. Cependant, son optimisme n’est pas partagé par un parent d’élèves qui a rétorqué immédiatement : « S’il n’y a pas l’affluence dans les librairies, c’est tout simplement parce que, nous, parents d’élèves, n’avons pas les moyens nécessaires pour assurer la scolarité de nos rejetons, avant de penser à payer leurs manuels scolaires. Puisqu’il faut bien commencer par là ». Condition qu’il ne faudrait pas battre en brèche. Comme l’ont aussi reconnu certains commerçants, « la timide fréquentation des bacs et autres étals est à mettre au compte des difficultés financières que vit l’ensemble des Ivoiriens ».
DEBORAH MANOU (Stg)
A cinq jours de la rentrée officielle des classes pour l’année scolaire 2012-2013, les parents d’élèves se font encore désirer dans les librairies et autres grandes surfaces de vente de manuels scolaires. Un tour dans un grand magasin spécialisé dans la vente des livres et cahiers dans la commune d’Adjamé, précisément dans les périmètres de la Mosquée, nous a permis de nous rendre compte de cette réalité. Hier, mardi 11 septembre, quand nous arrivions dans ce grand lieu de vente de fournitures scolaires et autres articles bien connu par les populations abidjanaises, notre constat est amer. Pas de bousculade. Malgré les 9 h qu’indiquait l’horloge centrale du magasin, les différents rayons, bien que garnis en livres, cahiers, bics, trousses, cartables de toutes catégories, n’affichaient pas l’ambiance de rentrée scolaire. Remarque faite également par Mlle A. Juliette, recrutée pour la circonstance et habillée dans son uniforme de travail. « Depuis ce matin, il n’y a aucun client. Les parents se font encore attendre, et cela n’est pas fait pour m’arranger », a-t-elle regretté.
La galère des commerçants
Des regrets que partagent Mme Saly, caissière dans un supermarché au marché de Koumassi. « A cette allure, on est tenté de se demander si les cours pourront effectivement commencer comme l’a souhaité le gouvernement », avant de garder néanmoins l’espoir d’un retournement de situation. « Les débuts ont été toujours timides», a-t-elle souligné. Cependant, son optimisme n’est pas partagé par un parent d’élèves qui a rétorqué immédiatement : « S’il n’y a pas l’affluence dans les librairies, c’est tout simplement parce que, nous, parents d’élèves, n’avons pas les moyens nécessaires pour assurer la scolarité de nos rejetons, avant de penser à payer leurs manuels scolaires. Puisqu’il faut bien commencer par là ». Condition qu’il ne faudrait pas battre en brèche. Comme l’ont aussi reconnu certains commerçants, « la timide fréquentation des bacs et autres étals est à mettre au compte des difficultés financières que vit l’ensemble des Ivoiriens ».
DEBORAH MANOU (Stg)