On n’est jamais trop nombreux pour booster la réconciliation. Pour la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), la multiplicité des actions dans le processus de réconciliation ne gêne pas. « Parce que la réconciliation est inclusive et participative, le président de la Cdvr voudrait vivement encourager toutes les volontés et les initiatives en la matière. Il souhaite par conséquent, que nos efforts conjugués pour la cohésion nationale soient perçus, comme des efforts cohérents, ordonnés, additionnels et non concurrentiels », a rapporté Franck Kouassi Sran, le porte-parole du président de la Cdvr, hier, au cours d’un point-presse au siège de l’institution. Unique point au centre de la rencontre, la suite des pré-concertations dans le cadre de son initiative pour relancer le dialogue. La Cdvr a déjà rencontré les partis politiques significatifs, les centrales syndicales et les faîtières des organisations de la société civile. Pour cette seconde étape, elle échangera de mercredi à samedi avec des formations politiques non représentées à l’Assemblée nationale, des organisations professionnelles des médias, des femmes, des jeunes, des instances religieuses chrétienne et islamique, des rois et chefs traditionnels ainsi que des communautés étrangères. L’intervenant a rappelé que ces différentes rencontres font suite aux dernières violences et au regain d’insécurité que le pays connaît ces derniers mois. Comme solution, Konan Banny en a appelé le président de la République pour une nouvelle initiative en vue de la relance du dialogue politique et social. Ces consultations visent donc à créer « les conditions de la réconciliation et la paix » pour un « dialogue sincère et vrai ».
BKI
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