La criminalité transfrontalière est une menace majeure pour la sous-région. Les chefs de police de la communauté de l’Afrique de l’Ouest en ont bien conscience. C’est dans cette optique qu’ils se sont donné rendez-vous, hier, dans les locaux d’Interpol, à Cocody pour trouver urgemment une solution. Selon le colonel Souleymane Koné Dieng, la circonscription de la criminalité persistante passe nécessairement par la coopération policière entre les pays de la sous-région. «Si nous voulons combattre les activités criminelles telles que le trafic des êtres humains, le trafic de véhicules, le blanchiment d’argent et la corruption, nous devons échanger, coordonner nos points de vue, rechercher et recouper l’information grâce au moyen du bureau régional Interpol d’Abidjan », a-t-il expliqué. Le représentant d’Interpol a aussi avancé que cette rencontre vise à mettre les participants au courant des nouvelles évolutions dans le domaine de la lutte contre la criminalité transfrontalière. A cet égard, il a annoncé la création prochaine du Système d’information de police de l’Afrique de l’Ouest, connu sous le nom de Wapis. A l’en croire, cet instrument va absolument réduire le taux de criminalité dans la zone. Heureux de la tenue de cette assise sur le sol ivoirien, le directeur général de la police, Brédou M’Bia a affirmé que la fermeture, il y a un an, du bureau d’Interpol Abidjan, n’a jamais annihilé la volonté de la police ivoirienne de traquer les malfaiteurs et autres bandits de grands chemins. Il a, à cet effet, salué la volonté des chefs de la police réunis en Côte d’Ivoire, de combattre la criminalité sous toutes ses formes dans la région. Dans la même veine, il a exhorté ses pairs à vite faire connaître les conclusions des travaux de la 8ème assemblée annuelle pour une mise en œuvre rapide des mesures qui seront arrêtées.
KM (stagiaire)
KM (stagiaire)