Le peuple Krou par la voix de ses chefs a exprimé son soutien au président Alassane Ouattara. Pour lui, Laurent Gbagbo, c’est le passé.
La page Laurent Gbagbo est tournée. Et le peuple Krou ne veut pas revenir en arrière. «A Issia, nous avons oublié ce qui s’est passé. Ce qui est passé est passé. Hier est derrière nous», a confié le chef suprême des chefs du département d’Issia. Hier, lui et certains de ses pairs du Haut-Sassandra sont venus témoigner leur soutien au président de la République Alassane Ouattara. Une rencontre qu’ils ont sollicitée avec le secrétaire général intérimaire du Rassemblement des républicains (Rdr). Le chef Séry Justin qui a parlé au nom de la délégation a soutenu que contrairement à l’opinion répandue, sa localité est engagée derrière le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. La raison de cet engagement, la promotion de plusieurs de ses fils et filles à de hauts postes de responsabilités. «On ne se plaint pas. Nous ne nous attendions pas à cela. C’est l’occasion pour nous de rendre hommage au président», a salué l’intervenant. Qui relève que même si l’un des leurs a posé un acte repréhensible (il ne cite pas nommément celui à qui il pense), il ne faut pas croire que cela engage tout le peuple. «Nous avons été victimes de manipulations», a-t-il justifié. A l’en croire, il suffirait à son hôte de se rendre dans le pays Krou pour constater la réalité de ce soutien. Le porte-parole a constaté que «la paix est revenue et que le pays a commencé à avancer». Les chefs ont invité le Sgi du Rdr à se rendre chez eux pour échanger directement avec la population. Une invitation acceptée par Amadou Soumahoro. Ce dernier se rendra donc, dimanche, chez ses visiteurs. «Nous irons chez vous pour que nos parents se détachent clairement des tentatives de déstabilisation. Pendant 10 années, on a vécu dans la violence. Ça ne nous a rien donné. Les villes krou, à l’instar des autres, ont été détruites», a-t-il répondu. Il a réitéré la volonté d’Alassane Ouattara de voir tous les fils et filles du pays vivre ensemble. C’est une promesse de campagne, a rappelé le ‘’sage’’ de la case verte, et il dit œuvrer à cela. Pour preuve, il a indiqué que le patron de l’Exécutif ne choisit pas ses collaborateurs sur des bases ethnique, religieuse, régionaliste mais en fonction de leurs compétences. Pour lui, toute la Côte d’Ivoire doit s’engager sans réserve sur cette voie. Le plus grave n’est pas de se battre, a-t-il analysé, mais de croire que les palabres ne doivent pas s’arrêter. Il s’est félicité de l’initiative des chefs. «Nous sommes fiers de cette démarche. C’est ça, un chef. Le chef, à un moment donné, doit montrer la voie à son peuple. C’est ce que vous avez fait». A l’en croire, cette initiative fera comprendre au monde entier que les enfants de ce pays ne veulent qu’une seule chose : le rassemblement.
Bamba K. Inza
La page Laurent Gbagbo est tournée. Et le peuple Krou ne veut pas revenir en arrière. «A Issia, nous avons oublié ce qui s’est passé. Ce qui est passé est passé. Hier est derrière nous», a confié le chef suprême des chefs du département d’Issia. Hier, lui et certains de ses pairs du Haut-Sassandra sont venus témoigner leur soutien au président de la République Alassane Ouattara. Une rencontre qu’ils ont sollicitée avec le secrétaire général intérimaire du Rassemblement des républicains (Rdr). Le chef Séry Justin qui a parlé au nom de la délégation a soutenu que contrairement à l’opinion répandue, sa localité est engagée derrière le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. La raison de cet engagement, la promotion de plusieurs de ses fils et filles à de hauts postes de responsabilités. «On ne se plaint pas. Nous ne nous attendions pas à cela. C’est l’occasion pour nous de rendre hommage au président», a salué l’intervenant. Qui relève que même si l’un des leurs a posé un acte repréhensible (il ne cite pas nommément celui à qui il pense), il ne faut pas croire que cela engage tout le peuple. «Nous avons été victimes de manipulations», a-t-il justifié. A l’en croire, il suffirait à son hôte de se rendre dans le pays Krou pour constater la réalité de ce soutien. Le porte-parole a constaté que «la paix est revenue et que le pays a commencé à avancer». Les chefs ont invité le Sgi du Rdr à se rendre chez eux pour échanger directement avec la population. Une invitation acceptée par Amadou Soumahoro. Ce dernier se rendra donc, dimanche, chez ses visiteurs. «Nous irons chez vous pour que nos parents se détachent clairement des tentatives de déstabilisation. Pendant 10 années, on a vécu dans la violence. Ça ne nous a rien donné. Les villes krou, à l’instar des autres, ont été détruites», a-t-il répondu. Il a réitéré la volonté d’Alassane Ouattara de voir tous les fils et filles du pays vivre ensemble. C’est une promesse de campagne, a rappelé le ‘’sage’’ de la case verte, et il dit œuvrer à cela. Pour preuve, il a indiqué que le patron de l’Exécutif ne choisit pas ses collaborateurs sur des bases ethnique, religieuse, régionaliste mais en fonction de leurs compétences. Pour lui, toute la Côte d’Ivoire doit s’engager sans réserve sur cette voie. Le plus grave n’est pas de se battre, a-t-il analysé, mais de croire que les palabres ne doivent pas s’arrêter. Il s’est félicité de l’initiative des chefs. «Nous sommes fiers de cette démarche. C’est ça, un chef. Le chef, à un moment donné, doit montrer la voie à son peuple. C’est ce que vous avez fait». A l’en croire, cette initiative fera comprendre au monde entier que les enfants de ce pays ne veulent qu’une seule chose : le rassemblement.
Bamba K. Inza