Pour la préservation de la paix, acteurs politiques et société civile parlent le même langage à Abengourou. Cela en dépit des clivages politique, idéologique, religieux ou ethnique. Hier, ils se sont engagés à accompagner le processus de consolidation de l’unité nationale lors d’un forum initié par le National democratic institute (Ndi) sur la contribution des populations au processus de réconciliation nationale. «Nous avons pris conscience du danger que représentent la mésentente et la violence pour nos populations. Et que chacun autant que nous sommes, avons la liberté d'adhérer au parti politique de notre choix et d'exprimer librement nos opinions. Nous sommes condamnés à vivre ensemble", a indiqué Diomandé Lassinan, membre de la plate-forme des partis politiques. Ils ont décidé d’entreprendre des actions de sensibilisation, de promotion de la culture de paix et du vivre ensemble, de rapprochement entre les partis politiques et des initiatives pour préserver la cohésion sociale. Le Ndi apportera son appui technique, logistique et financier à toutes ces initiatives. Dominique Dieudonné, directrice-adjointe du Ndi invite le peuple ivoirien à appliquer le préambule de sa Constitution qui exprime le désir de bâtir une nation unie, solidaire et prospère et l'attachement aux valeurs démocratiques reconnues à tous les peuples libres. Elle a sensibilisé les politiques à la culture de la vertu. «Les partis politiques
ne sont pas des armées en rangs de bataille. Ils concourent à l'expression des suffrages à travers l'animation du débat politique national ou local. Ils ont pour mission de combattre l'intolérance, le régionalisme, l'ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, l'incitation ou le recours à la violence», a-t-elle argumenté. Pour la collaboratrice de Charles Djrékpo, la culture du pardon, de la tolérance, du respect du droit à la différence et du dialogue doit être mise en application: «Le principe doit être: je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis mais je me battrai pour que tu puisses le dire». Les débats ont tourné autour de la conférence prononcée par Bamba Sindou, membre de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) sur le thème :«Quelle contribution de la population face aux enjeux de la réconciliation ?»
Koffi Jean Luc à Abengourou
ne sont pas des armées en rangs de bataille. Ils concourent à l'expression des suffrages à travers l'animation du débat politique national ou local. Ils ont pour mission de combattre l'intolérance, le régionalisme, l'ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, l'incitation ou le recours à la violence», a-t-elle argumenté. Pour la collaboratrice de Charles Djrékpo, la culture du pardon, de la tolérance, du respect du droit à la différence et du dialogue doit être mise en application: «Le principe doit être: je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis mais je me battrai pour que tu puisses le dire». Les débats ont tourné autour de la conférence prononcée par Bamba Sindou, membre de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) sur le thème :«Quelle contribution de la population face aux enjeux de la réconciliation ?»
Koffi Jean Luc à Abengourou
