Six miliciens ivoiriens pourraient bientôt être ramenés au pays. Selon des officiels libériens, interrogés par l’Afp, les autorités ivoiriennes ont formulé des demandes d’extradition de ces six miliciens soupçonnés d’avoir participé à l’attaque du poste frontalier de Pékambly. Une attaque qui a eu lieu le 13 août dernier. «La Côte d’Ivoire a fait la demande pour que les Ivoiriens arrêtés par les autorités libériennes soient extradés et jugés en Côte d`Ivoire, mais la justice libérienne est en train de les entendre pour le moment», a confirmé une source diplomatique ivoirienne jointe par l’Afp à Monrovia. Elle s’est toutefois gardée de donner des détails sur les six suspects. Mais, de sources libériennes, ils sont tous des civils arrêtés après l’attaque du poste des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) dans la localité de Pékambly, près de la frontière avec le Libéria. Après leurs arrestations, ils ont été détenus dans la ville libérienne de Toe Town proche de la frontière, puis transférés le 15 août à la prison centrale de Zwedru, chef-lieu du comté de Grand-Gedeh. Début septembre, «ils ont été transférés à Monrovia pour des raisons de sécurité», a expliqué, toujours à l’Afp le procureur de Zwedru, John Gabriel. De sources judiciaires libériennes, les six suspects ont été inculpés de viol, meurtre, mercenariat, incendie criminel. Ils ont comparu début septembre devant la Cour criminelle de Monrovia où ces charges leur ont été notifiées. Ils ont ensuite été renvoyés en prison en attendant leur jugement, à une date non indiquée.
MD
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