Le Libéria, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé de rouvrir partiellement sa frontière avec la Côte d’Ivoire fermée il y a quatre mois environ.
Le gouvernement libérien a annoncé vendredi la réouverture partielle de sa frontière avec la Côte d’Ivoire. Celle-ci avait été fermée le 9 juin dernier, après une attaque dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire qui a fait au moins 18 morts dont sept Casques bleus nigériens. Le gouvernement du Liberia «a décidé d’ouvrir partiellement les frontières Est du pays, côté Maryland, avec la Côte d’Ivoire. Ce corridor sera ouvert de 8H00 à 16H30 chaque jour», a annoncé le ministre de l’Information, Lewis Brown, dans un communiqué, rapporte l’Agence France presse (Afp). Cette réouverture partielle, selon les autorités libériennes, a été décidée pour remédier aux difficultés rencontrées par les commerçants transfrontaliers et les populations de la région qui souffrent du mauvais état des routes entre Monrovia et le Maryland. «Les agents de sécurité ne permettront qu’une circulation très limitée, essentiellement pour l’acheminement de nourriture, de médicaments, de carburant et de matériau de construction», a cependant précisé le ministère. Le gouvernement libérien a assuré que les services de sécurité ivoiriens et libériens continueraient à travailler ensemble pour surveiller les frontières, en vue de leur réouverture complète dès que la situation s’améliorerait.
En dépit de la normalisation dans le reste du pays, l’Ouest ivoirien a connu une série d’opérations sanglantes ces derniers mois. Sept Casques bleus nigériens de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ont été tués le 8 juin. Cette attaque a été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l’ex-président Laurent Gbagbo basés au Libéria. Fin juillet, le Libéria avait annoncé l’arrestation de quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette attaque. Avant ces arrestations, Monrovia avait procédé à l’extradition de 41 miliciens arrêtés à cause d’activités jugées suspectes.
M Dossa avec Afp
Le gouvernement libérien a annoncé vendredi la réouverture partielle de sa frontière avec la Côte d’Ivoire. Celle-ci avait été fermée le 9 juin dernier, après une attaque dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire qui a fait au moins 18 morts dont sept Casques bleus nigériens. Le gouvernement du Liberia «a décidé d’ouvrir partiellement les frontières Est du pays, côté Maryland, avec la Côte d’Ivoire. Ce corridor sera ouvert de 8H00 à 16H30 chaque jour», a annoncé le ministre de l’Information, Lewis Brown, dans un communiqué, rapporte l’Agence France presse (Afp). Cette réouverture partielle, selon les autorités libériennes, a été décidée pour remédier aux difficultés rencontrées par les commerçants transfrontaliers et les populations de la région qui souffrent du mauvais état des routes entre Monrovia et le Maryland. «Les agents de sécurité ne permettront qu’une circulation très limitée, essentiellement pour l’acheminement de nourriture, de médicaments, de carburant et de matériau de construction», a cependant précisé le ministère. Le gouvernement libérien a assuré que les services de sécurité ivoiriens et libériens continueraient à travailler ensemble pour surveiller les frontières, en vue de leur réouverture complète dès que la situation s’améliorerait.
En dépit de la normalisation dans le reste du pays, l’Ouest ivoirien a connu une série d’opérations sanglantes ces derniers mois. Sept Casques bleus nigériens de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ont été tués le 8 juin. Cette attaque a été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l’ex-président Laurent Gbagbo basés au Libéria. Fin juillet, le Libéria avait annoncé l’arrestation de quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette attaque. Avant ces arrestations, Monrovia avait procédé à l’extradition de 41 miliciens arrêtés à cause d’activités jugées suspectes.
M Dossa avec Afp