On constate une sorte de mutisme et d’absence du Rhdp sur la scène politique. Qu’est-ce qui explique cela ?
Je précise d’entrée que la direction du Rdr ne s’étant pas encore réunie pour aborder la question, je me prononce à titre personnnel. Le Rhdp est né de notre désir de mettre Laurent Gbagbo hors du jeu. Il n’est plus au pouvoir. Il a été mis dehors. Ce que je constate et qui me peine, c’est que le directoire du Rhdp ne joue pas son rôle. Aujourd’hui, j’attends que le président Mady, en tant que patron du directoire, convoque ses collaborateurs. Mais, il ne le fait pas. Pourquoi ? Il nous doit des explications. C’est parce que le Rhdp se réunissait régulièrement qu’on est arrivé à trouver des solutions politiques aux problèmes que la Côte d’Ivoire vivait. C’est parce que le Rhdp se réunissait qu’une partie de ses membres s’est retrouvée au Golf. C’est dommage qu’il y ait cette léthargie. Il lui appartient en tant que président du directopire de prendre ses responsabilités.
Le Rdr a-t-il approché Djédjé Mady pour lui signifier cette absence d’actions ?
Le Rdr ne s’est pas encore prononcé. Je dis que mon constat est que le directoire ne fonctionne pas, et ce n’est pas bien. Il est bon qu’il reprenne son travail. Je crois qu’au niveau du Rdr nos dirigeants aspirent à ce que le Rhdp fonctionne comme par le passé.
Cela n’est-il pas dû au fait que la coalition estime qu’elle n’a plus rien à chercher ?
C’est justement une erreur de le penser. Il faut accompagner le pouvoir.
Paulin Kouassi Allomo, Pdci : « Le Pdci ne peut jamais faire d’alliance avec le Fpi »
Lors de son bureau politique, le Pdci a posé des problèmes qui ont échaudé le Rdr...
Au Pdci, quand le parti parle, c’est au nom de tout le monde. Mais, il y a tout de même une nuance qu’il faut souligner. Au niveau du partage des postes, nous en sommes tous victimes au Rhdp parce que nous y retrouvons deux grandes cultures.
Lesquelles ?
La culture Akan et la culture malinké. Les Nordistes sont des gens calmes et humbles. Le plus jeune au Nord ne prend pas d’initiative. C’est la même chose chez l’Akan. Il ne pose également aucun préalable à son frère quand il va l’aider à faire un travail. Cela fait que le président Ouattara ne peut prendre d’initiative sans consulter le président Bédié, qui en retour, s’abstient de dire à son jeune frère de faire telle ou telle chose en retour pour lui. Mais cela n’est pas méchant. Nous sommes dans un apprentissage. Sinon toute coalition politique doit s’inscrire dans l’alliance et l’application des clauses de l’alliance. Mais l’envie de nous retrouver après une longue séparation et le désir de faire partir Laurent Gbagbo ont fait que nous avons plus ou moins oublié les fondements sur lesquels repose une coalition. Ceci dit, nous pouvons toujours rattraper cela avec le temps.
Le Fpi constatant le malaise au sein de la coalition a appelé le Pdci à une alliance avec lui. Pourquoi n’avez-vous pas répondu au Fpi ?
Le Pdci ne peut jamais faire d’alliance avec le Fpi. Ce sont deux partis diamétralement opposés.
Il y a déjà eu une alliance en 2000 quand Gbagbo est arrivé au pouvoir…
C’était une alliance de circonstance, du genre que celle que le Rdr a eu avec le Fpi. Le Rdr l’avait payée cash parce qu’il ne connaissait le Fpi.
Entretien réalisé par MD & BKI
Je précise d’entrée que la direction du Rdr ne s’étant pas encore réunie pour aborder la question, je me prononce à titre personnnel. Le Rhdp est né de notre désir de mettre Laurent Gbagbo hors du jeu. Il n’est plus au pouvoir. Il a été mis dehors. Ce que je constate et qui me peine, c’est que le directoire du Rhdp ne joue pas son rôle. Aujourd’hui, j’attends que le président Mady, en tant que patron du directoire, convoque ses collaborateurs. Mais, il ne le fait pas. Pourquoi ? Il nous doit des explications. C’est parce que le Rhdp se réunissait régulièrement qu’on est arrivé à trouver des solutions politiques aux problèmes que la Côte d’Ivoire vivait. C’est parce que le Rhdp se réunissait qu’une partie de ses membres s’est retrouvée au Golf. C’est dommage qu’il y ait cette léthargie. Il lui appartient en tant que président du directopire de prendre ses responsabilités.
Le Rdr a-t-il approché Djédjé Mady pour lui signifier cette absence d’actions ?
Le Rdr ne s’est pas encore prononcé. Je dis que mon constat est que le directoire ne fonctionne pas, et ce n’est pas bien. Il est bon qu’il reprenne son travail. Je crois qu’au niveau du Rdr nos dirigeants aspirent à ce que le Rhdp fonctionne comme par le passé.
Cela n’est-il pas dû au fait que la coalition estime qu’elle n’a plus rien à chercher ?
C’est justement une erreur de le penser. Il faut accompagner le pouvoir.
Paulin Kouassi Allomo, Pdci : « Le Pdci ne peut jamais faire d’alliance avec le Fpi »
Lors de son bureau politique, le Pdci a posé des problèmes qui ont échaudé le Rdr...
Au Pdci, quand le parti parle, c’est au nom de tout le monde. Mais, il y a tout de même une nuance qu’il faut souligner. Au niveau du partage des postes, nous en sommes tous victimes au Rhdp parce que nous y retrouvons deux grandes cultures.
Lesquelles ?
La culture Akan et la culture malinké. Les Nordistes sont des gens calmes et humbles. Le plus jeune au Nord ne prend pas d’initiative. C’est la même chose chez l’Akan. Il ne pose également aucun préalable à son frère quand il va l’aider à faire un travail. Cela fait que le président Ouattara ne peut prendre d’initiative sans consulter le président Bédié, qui en retour, s’abstient de dire à son jeune frère de faire telle ou telle chose en retour pour lui. Mais cela n’est pas méchant. Nous sommes dans un apprentissage. Sinon toute coalition politique doit s’inscrire dans l’alliance et l’application des clauses de l’alliance. Mais l’envie de nous retrouver après une longue séparation et le désir de faire partir Laurent Gbagbo ont fait que nous avons plus ou moins oublié les fondements sur lesquels repose une coalition. Ceci dit, nous pouvons toujours rattraper cela avec le temps.
Le Fpi constatant le malaise au sein de la coalition a appelé le Pdci à une alliance avec lui. Pourquoi n’avez-vous pas répondu au Fpi ?
Le Pdci ne peut jamais faire d’alliance avec le Fpi. Ce sont deux partis diamétralement opposés.
Il y a déjà eu une alliance en 2000 quand Gbagbo est arrivé au pouvoir…
C’était une alliance de circonstance, du genre que celle que le Rdr a eu avec le Fpi. Le Rdr l’avait payée cash parce qu’il ne connaissait le Fpi.
Entretien réalisé par MD & BKI