Les ministres en charge de la sécurité dans les pays membres de la CEDEAO se sont retrouvé samedi dans le cadres de leur 9ème forum à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères pour plancher sur les rapports du 8ème réunion annuelles des bureaux centraux nationaux INTERPOL de l’Afrique de l’Ouest, de la 13è Assemblée annelle des chefs de police de la sous-région Ouest-africaine et de la 4ème réunion des chefs de services de sécurité de la zone. La sécurité martine, la plan d’action régional de lutte contre la drogue, le plan de lutte contre le blanchiment d’argent, la politique de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens, la composante police de la force en attente de la CEDEAO et l’instabilité politique dans l’espace ont meublé les travaux. Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de la Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, en sa qualité de président de séance, tout doit être mis en ?uvre de manière collective pour freiner les grands criminels qui sévissent dans les Etats de la CEDEAO. «Nos gouvernements et nos populations attendent beaucoup de nous et des assises. Il doit en résulter une réponse collective forte contre la criminalité transfrontalière qui est un frein à la stabilité politique au développement de nos Etats. Il nous revient d’examiner et d’adopter les résultats des rencontres des bureaux centraux nationaux d’INTERPOL de l’Afrique de l’Ouest, de chefs de police et des chefs de sécurité afin qu’aucuns criminels ne doit trouver refuge dans nos Etats respectifs», a-t-il estimé à l’ouverture des assises. Pendant toute la journée, les ministres de l’Intérieur, de la République du Guinée, du Niger, du Ghana, du Burkina-Faso, de la Gambie, du Mali, de la Guinée-Bissau, et des représentants des autres pays membres de l’organisation sous-régionale ont passé au crible la situation sécuritaire dans la zone de l’Afrique de l’Ouest. Au terme des travaux l’adoption du rapport final a donné lieu à des observations pointilleuses les unes que les autres émanant des participants pour coller le document final à l’esprit et à la lettre de la rencontre. Sous la houlette du ministre de l’Intérieur ivoirien, le communiqué final a été adopté en fin de journée accompagné d’ovations nourries des ministres pour marquer leur adhésion totale au texte. «Je me réjouis des recommandations pertinentes qui ont été faites par les différentes instances de l’Assemblée. Je salue en particulier celle qui concerne l’institution d’un office du renseignement et des investigations criminelles qui sera à mon avis un excellent instrument de partage d’informations au niveau de la sous-région et d’efficacité de la lutte contre la criminalité transfrontalière», s’est félicité le président du Forum au terme des travaux. Pour lui, en effet, il appartient aux ministres en charge de la Sécurité de prendre le relai des bureaux centraux nationaux d’INTERPOL, des chefs de police et des chefs de sécurité de l’Afrique de l’Ouest pour obtenir tous les appuis politiques nécessaires des gouvernements respectifs afin que les recommandations de la réunion soient traduites en actes. Les premiers policiers de l’Afriques de l’Ouest ont, en outre, décidé entre autre, de l’institution de l’Office du renseignement et des investigations criminelles et de la simplification des procédures de remises de criminels de police à police de la sous-région région. La République du Niger a été choisie à l’unanimité des pays pour abriter les rencontres de 2013 sur la sécurité et de la paix en Afrique de l’Ouest.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara