«On n’avance pas dans le processus de réconciliation. Mais pourquoi on n’avance pas? Parce que certains d’entre nous, jeunes surtout, continuent de se laisser manipuler ou de se faire manipuler par des hommes politiques qui ont des projets de coup d’Etat. Et le message qui sous-tend leur projet de déstabilisation est que Alassane Ouattara n’a pas gagné les élections, que ce sont les blancs qui l’ont installé. C‘est faux! Alassane Ouattara a bel bien gagné les élections», a soutenu Alphonse Soro, président de l’Alliance pour le changement (Apc). C’était dans le cadre d’un échange avec la jeunesse d’Abengourou qui l’a sollicité pour
intervenir sur le thème de la réconciliation. La rencontre a eu lieu samedi dernier en face du Hall d’information de la cité royale. A l’endroit de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, le député de Karakoro a demandé plus de lisibilité dans ses démarches. Selon Alphonse Soro, il faut faire la part des choses entre victimes et bourreaux. «Il faut qu’on identifie qui est la victime qui est le bourreau afin que de part et d’autre, ils puissent se pardonner. La réconciliation ne doit pas être du tape-à-l’œil. Il faut que ce soit un processus cohérent. Il ne faudrait pas dire oui la journée et tirer la nuit à 2h du matin. Que tous ceux qui ont des projets de déstabilisation arrêtent parce que les projets de déstabilisation sont voués à l’échec», a t-il lancé. Il s’est voulu ensuite compatissant à l’égard des exilés politiques. Il les à invités à regagner leur pays. «Je suis peiné de voir les Damana Pickas, Jean Yves Dibopieu, Blé Goudé, Patrick Zasso à l’extérieur. Qu’ils entrent. La vie est dure en exil. Nous sommes prêts à leur tendre la main», s’est t-il voulu rassurant.
Koffi Jean Luc à Abengourou
intervenir sur le thème de la réconciliation. La rencontre a eu lieu samedi dernier en face du Hall d’information de la cité royale. A l’endroit de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, le député de Karakoro a demandé plus de lisibilité dans ses démarches. Selon Alphonse Soro, il faut faire la part des choses entre victimes et bourreaux. «Il faut qu’on identifie qui est la victime qui est le bourreau afin que de part et d’autre, ils puissent se pardonner. La réconciliation ne doit pas être du tape-à-l’œil. Il faut que ce soit un processus cohérent. Il ne faudrait pas dire oui la journée et tirer la nuit à 2h du matin. Que tous ceux qui ont des projets de déstabilisation arrêtent parce que les projets de déstabilisation sont voués à l’échec», a t-il lancé. Il s’est voulu ensuite compatissant à l’égard des exilés politiques. Il les à invités à regagner leur pays. «Je suis peiné de voir les Damana Pickas, Jean Yves Dibopieu, Blé Goudé, Patrick Zasso à l’extérieur. Qu’ils entrent. La vie est dure en exil. Nous sommes prêts à leur tendre la main», s’est t-il voulu rassurant.
Koffi Jean Luc à Abengourou