Après plus de un an de fermeture pour travaux, les universités accueillent de nouveau les étudiants depuis le 3 septembre. Une reprise sur fond de polémiques.
Les 88 217 étudiants ivoiriens reprennent le chemin des campus après la réouverture des universités publiques (Cocody, Abobo-Adjamé, Korhogo, Daloa et Bouaké) en cette rentrée 2012-2013. Mais celle-ci ne se passe pas dans la sérénité. Fin juillet, la décision unilatérale du conseil des présidents d'université de faire passer les frais d'inscription de 6 000 F CFA (9 euros) à 100 000 F CFA pour la licence, à 200 000 F CFA pour le master et à 300 000 F CFA pour le doctorat a provoqué la colère des étudiants et de leurs parents. Le chef de l'État, Alassane Ouattara, a finalement décidé de suspendre la hausse et proposé une aide de l'État à hauteur de 70 % uniquement pour la licence. À la rentrée, les étudiants concernés ne paieront que 30 000 F CFA (46 euros). Pour les autres, rien n'a encore été tranché.
Cissé Bacongo, le ministre de l'Enseignement supérieur, a aussi choisi de faire la chasse aux étudiants « carriéristes » qui ont passé plus de dix ans sur les campus grâce au « parapluie atomique ». Ce système permettait aux étudiants dès leur première année de licence de passer autant d'années qu'ils le voulaient dans les unités de formation et de recherche (UFR) sans décrocher le moindre diplôme. « Cette mesure est salutaire, car elle permet de ventiler les effectifs des universités », explique-t-on au ministère.
Les 88 217 étudiants ivoiriens reprennent le chemin des campus après la réouverture des universités publiques (Cocody, Abobo-Adjamé, Korhogo, Daloa et Bouaké) en cette rentrée 2012-2013. Mais celle-ci ne se passe pas dans la sérénité. Fin juillet, la décision unilatérale du conseil des présidents d'université de faire passer les frais d'inscription de 6 000 F CFA (9 euros) à 100 000 F CFA pour la licence, à 200 000 F CFA pour le master et à 300 000 F CFA pour le doctorat a provoqué la colère des étudiants et de leurs parents. Le chef de l'État, Alassane Ouattara, a finalement décidé de suspendre la hausse et proposé une aide de l'État à hauteur de 70 % uniquement pour la licence. À la rentrée, les étudiants concernés ne paieront que 30 000 F CFA (46 euros). Pour les autres, rien n'a encore été tranché.
Cissé Bacongo, le ministre de l'Enseignement supérieur, a aussi choisi de faire la chasse aux étudiants « carriéristes » qui ont passé plus de dix ans sur les campus grâce au « parapluie atomique ». Ce système permettait aux étudiants dès leur première année de licence de passer autant d'années qu'ils le voulaient dans les unités de formation et de recherche (UFR) sans décrocher le moindre diplôme. « Cette mesure est salutaire, car elle permet de ventiler les effectifs des universités », explique-t-on au ministère.