Bouaké, 17 sept (AIP)-La rentrées scolaire 2012-2013 a été marquée, à Bouaké, par un mouvement de grève des ex-enseignants volontaires qui ont paralysé l’école dans son fonctionnement normal en cette première journée de rentrée scolaire dans la capitale du centre. Pour exiger le paiement sans condition de 13 mois d’arriérés de salaire.
Les élèves et parents d’élèves, qui avaient très tôt pris d’assaut les établissements primaires, les lycées et collèges de Bouaké pour effectuer les inscriptions de leurs enfants, ont été très vite refoulés par des enseignants se réclamant du mouvement des ex-enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (MEVCI) qui dans leur mouvement de colère ont saccagé les bureaux des proviseurs du Lycée moderne 2 et de celui du Lycée classique et moderne de Bouaké.
Selon le proviseur du lycée classique de Bouaké, Fofana Mamadou, alors que lui et son personnel étaient en réunion de rentrée pour donner les consignes du ministre de l’éducation nationale Kandia Camara, ils été subitement envahis par cohorte de manifestants venu les menacer et les agresser verbalement. Pour une question de sécurité le proviseur Fofana Mamadou a demandé aux professeurs de se retirer pour revenir le lendemain‘’mais moi je ne saurai partir de là parce que on n’est venu me menacer, je suis là pour assurer mes responsabilités et appliquer les instructions de Mme la Ministre, et l`administration ne bougera pas", a-t-il déclaré.
Celui-ci dit comprendre que les ex-enseignants volontaires ‘’rouspètent’’, mais déplore les actes de violence qui ne sont de nature à solutionner les problèmes. ‘’Nous sommes en milieu d’éducation nous devons être des modèles’’, a-t-il conseillé, tout exhortant les enseignants grévistes à revenir à la raison pour leur propre bien et pour l’avenir des enfants. Le président de la fédération ivoirienne des comités de gestion des établissements scolaires (Coges) de Bouaké, Coulibaly Sinéfana, qui dit avoir toujours su trouver les moyens de faire fonctionner les écoles dans les zones centre nord ouest (CNO ex-zones assiégées), a convié les manifestants à une table de négociation pour trouver la solution à leur problème.
Des appels non entendus par les enseignants grévistes qui, malgré le déploiement de la police pour sécuriser les établissements scolaires et la direction régionale de l’Education nationale (DREN), ont tenu un sit-in devant les locaux de la DREN pour exprimer leur détermination à maintenir leur grève et à perturber l’école à Bouaké, si rien n’est fait pour le payement de leur arriérés de salaire.
(AIP)
nam/nf
Les élèves et parents d’élèves, qui avaient très tôt pris d’assaut les établissements primaires, les lycées et collèges de Bouaké pour effectuer les inscriptions de leurs enfants, ont été très vite refoulés par des enseignants se réclamant du mouvement des ex-enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (MEVCI) qui dans leur mouvement de colère ont saccagé les bureaux des proviseurs du Lycée moderne 2 et de celui du Lycée classique et moderne de Bouaké.
Selon le proviseur du lycée classique de Bouaké, Fofana Mamadou, alors que lui et son personnel étaient en réunion de rentrée pour donner les consignes du ministre de l’éducation nationale Kandia Camara, ils été subitement envahis par cohorte de manifestants venu les menacer et les agresser verbalement. Pour une question de sécurité le proviseur Fofana Mamadou a demandé aux professeurs de se retirer pour revenir le lendemain‘’mais moi je ne saurai partir de là parce que on n’est venu me menacer, je suis là pour assurer mes responsabilités et appliquer les instructions de Mme la Ministre, et l`administration ne bougera pas", a-t-il déclaré.
Celui-ci dit comprendre que les ex-enseignants volontaires ‘’rouspètent’’, mais déplore les actes de violence qui ne sont de nature à solutionner les problèmes. ‘’Nous sommes en milieu d’éducation nous devons être des modèles’’, a-t-il conseillé, tout exhortant les enseignants grévistes à revenir à la raison pour leur propre bien et pour l’avenir des enfants. Le président de la fédération ivoirienne des comités de gestion des établissements scolaires (Coges) de Bouaké, Coulibaly Sinéfana, qui dit avoir toujours su trouver les moyens de faire fonctionner les écoles dans les zones centre nord ouest (CNO ex-zones assiégées), a convié les manifestants à une table de négociation pour trouver la solution à leur problème.
Des appels non entendus par les enseignants grévistes qui, malgré le déploiement de la police pour sécuriser les établissements scolaires et la direction régionale de l’Education nationale (DREN), ont tenu un sit-in devant les locaux de la DREN pour exprimer leur détermination à maintenir leur grève et à perturber l’école à Bouaké, si rien n’est fait pour le payement de leur arriérés de salaire.
(AIP)
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