Le vœu du ministre Kandia Camara de voir les enseignements débutés, ce lundi, premier jour de rentrée scolaire, ne s'est pas réalisé à Bouaké. Pour exiger le paiement des rappels de «30 mois de salaires et la signature des certificats de première prise de service » , les ex-enseignants volontaires réunis au sein de la coordination des ex-enseignants volontaires de Côte d’Ivoire, (Ceeci) et du mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire, (Mevci), ont bloqué la rentrée des classes dans les directions régionales de Bouaké 1 et 2. Au sein des écoles primaires, établissements secondaires, toutes les classes sont restées hermétiquement closes. Enseignants, élèves et parents d'élèves ont été contraints de rebrousser chemin. Au niveau de l'administration, les locaux des Dren 1 et 2, des inspections de l'enseignement primaire ont également baissé pavillon. « Mon souhait, c'est que le gouvernement trouve une solution à ce problème. il ne faudrait pas que cette année scolaire soit comme les autres années scolaires passées. Où les enseignements et perturbations alternaient le cours de l'année scolaire. Même si on peut donner tout leur argent, qu'on leur donne une part et après on verra. Il est temps que nos élèves aient une année normale avec neuf mois de cours. Pour la crédibilité de nos diplômes et de notre système scolaire», informe M Tuo, un parent d'élèves rencontré par notre équipe de reportage. « Les enseignants volontaires ont fait des promesses fermes mais le constat est amer, ils n’ont pas tenu parole, ils ont tout paralysé », a déploré le Sg de la Dren.
Marcel Konan
Marcel Konan