Comme chaque année, le ministère de l’Education nationale a visité certaines écoles pour constater la rentrée des classes. Pour 2012-2013, Kandia Camara veut corriger le faible taux de réussite aux examens scolaires. Et elle a sa méthode.
Quiconque entendrait les cris de joie dans la cour, penserait à un «show» d’enseignants. Mais non, Kandia Camara est simplement en train de galvaniser ses poulains, dans la salle de conférence du lycée moderne de Port-Bouët. C’est là que la ministre de l’Education nationale a terminé sa visite dans les écoles. Et elle y a réitéré son engagement d’offrir aux enseignants des congés de Toussaint, de Noël, de Pâques. Ce n’est pas tout. Elle a assuré qu’elle mettra tout en œuvre pour que les programmes scolaires s’achèvent en mai, et les examens en mi-juillet, afin de permettre aux enseignants d’avoir de bonnes vacances. En revanche, la ministre compte sur les instructeurs pour ramener le taux de réussite à tous les examens scolaires, entre 60 et 70%. Débutée à l’Epp Danga de Cocody, la visite de Kandia Camara s’est poursuivie au collège St Louis et au lycée jeunes filles de Yopougon, en passant par le groupe scolaire avenue 8 et le lycée moderne de Treichville. Pour s’achever au lycée moderne de Port-Bouët avec le chaleureux accueil réservé par la première magistrate de la commune, Hortense Aka-Anghui. Tout en distribuant quelques uns des 2,5 millions de kits scolaires offerts par le président de la République, la ministre a exhorté les élèves au travail et à tourner le dos à la tricherie. Cette première journée de rentrée était plus consacrée aux enseignants qui ont tous répondu présents. Selon Ouera Dadi, le censeur du lycée moderne de Treichville, une réunion de rentrée a eu lieu pour mettre les points sur les i concernant l’assiduité. Côté élèves, la satisfaction était relative. Seulement 50% des effectifs étaient présents dans cet établissement. Au lycée jeunes filles, les chiffres étaient beaucoup plus bas. Les enseignants ont préféré débuter avec les révisions dans certaines classes. Mais c’est encore trop tôt, confie un enseignant du lycée moderne de Treichville. Il n’a pas tort. Dans les établissements non visités par Kandia Camara, tels que le lycée moderne d’Abobo et celui d’Adjamé, élèves et enseignants ont plutôt brillé par leurs absences.
Raphaël Tanoh
Quiconque entendrait les cris de joie dans la cour, penserait à un «show» d’enseignants. Mais non, Kandia Camara est simplement en train de galvaniser ses poulains, dans la salle de conférence du lycée moderne de Port-Bouët. C’est là que la ministre de l’Education nationale a terminé sa visite dans les écoles. Et elle y a réitéré son engagement d’offrir aux enseignants des congés de Toussaint, de Noël, de Pâques. Ce n’est pas tout. Elle a assuré qu’elle mettra tout en œuvre pour que les programmes scolaires s’achèvent en mai, et les examens en mi-juillet, afin de permettre aux enseignants d’avoir de bonnes vacances. En revanche, la ministre compte sur les instructeurs pour ramener le taux de réussite à tous les examens scolaires, entre 60 et 70%. Débutée à l’Epp Danga de Cocody, la visite de Kandia Camara s’est poursuivie au collège St Louis et au lycée jeunes filles de Yopougon, en passant par le groupe scolaire avenue 8 et le lycée moderne de Treichville. Pour s’achever au lycée moderne de Port-Bouët avec le chaleureux accueil réservé par la première magistrate de la commune, Hortense Aka-Anghui. Tout en distribuant quelques uns des 2,5 millions de kits scolaires offerts par le président de la République, la ministre a exhorté les élèves au travail et à tourner le dos à la tricherie. Cette première journée de rentrée était plus consacrée aux enseignants qui ont tous répondu présents. Selon Ouera Dadi, le censeur du lycée moderne de Treichville, une réunion de rentrée a eu lieu pour mettre les points sur les i concernant l’assiduité. Côté élèves, la satisfaction était relative. Seulement 50% des effectifs étaient présents dans cet établissement. Au lycée jeunes filles, les chiffres étaient beaucoup plus bas. Les enseignants ont préféré débuter avec les révisions dans certaines classes. Mais c’est encore trop tôt, confie un enseignant du lycée moderne de Treichville. Il n’a pas tort. Dans les établissements non visités par Kandia Camara, tels que le lycée moderne d’Abobo et celui d’Adjamé, élèves et enseignants ont plutôt brillé par leurs absences.
Raphaël Tanoh