A peine a-t-elle commencé que l’année scolaire 2012/2013 est déjà menacée si l’on s’en tient à la conférence de presse tenue, hier, par le Mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire général et technique de Côte d'Ivoire (Msesgt). Structure syndicale comprenant 8 syndicats. Ceux-ci exigent à l’Etat le respect de ses engagements relatifs au payement des 50% des effets financiers dus au reclassement indiciaire et du rappel y afférent. Le coût global de cette réforme dû au reclassement s’élève à plus de 27 milliards de nos francs. C’est la moitié qui a été payée depuis le 1er novembre 2009. Selon Jean Yves Abonga, porte-parole du mouvement, il s’agit de «rappeler au Gouvernement les engagements pris et liés au point d'achèvement de l'initiative Ppte. Il l'a donc invité à respecter ses engagements à la fin du mois de juillet 2012 comme le stipule l'accord. Malgré toutes les interpellations, le Gouvernement est resté sourd. Pis, au lancement du forum social le 13 août 2012, il remet en cause les acquis des syndicats». Le mouvement qui dit avoir fait sa part de sacrifice en sauvant l’école indique que «C'est au tour du gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis des enseignants qui ont tout donné, en payant les 50% et le rappel y afférent. Le Mouvement voudrait donc donner jusqu'à la fin du mois de septembre au Gouvernement pour respecter ses engagements; faute de quoi, il prendra ses responsabilités. De la manière dont nous avons procédé pour contraindre l’Etat à payer la moitié du reclassement, c’est de cette même manière que nous allons procéder» averti le mouvement.
Jean Prisca
Jean Prisca