Voir la langue arabe faire son entrée dans le programme du système scolaire en Côte d’Ivoire, à l’instar de l’Anglais, l’Allemand et l’Espagnol. C’est l’une des prières quotidiennes de l’imam Aboubacary Sidiki Konaté. Il l’a exprimée envers l’Etat, hier, au nom de la Conférence de l’enseignement confessionnel islamique (Ceci) et de l’Organisation des établissements d’enseignement confessionnel islamique (Oeeci) dont la double présidence lui revient et de la Direction nationale de l’enseignement confessionnel islamique (Dineci), au cours d’une conférence de presse, au siège de l’Oeeci, à Koumassi-EMCC.
Le second plaidoyer du leader musulman est que l’Etat autorise enfin l’équivalence des diplômes obtenus par les étudiants du pays dans des universités islamiques en vue de favoriser leur insertion dans le tissu social.
Au niveau de la norme scolaire en vigueur en Côte d’Ivoire, l’imam Aboubacary Sidiki a déclaré que les organisations islamiques se conforment désormais aux exigences du ministère de l’Education nationale. «C’est pourquoi, nos écoles, à l’instar de celles du système officiel, ont fait leurs rentrées des classes le 17 septembre 2012, à 7 h 30 mn, avec un début effectif des cours. Et nous allons veiller progressivement à l’instauration de la tenue scolaire qui est désormais une exigence», a-t-il fait observer.
Sans relâche, le président de la Ceci et de l’Oeeci s’est félicité «des performances réalisées par leurs élèves au cours de l’année scolaire 2011-2012. Selon lui, en effet, le taux d’admission au concours d’entrée en 6ème, en ce qui concerne l’ensemble de leurs écoles est de 63, 61 %, voire 100 % dans certaines d’entre elles.
A ce jour, a listé l’imam Aboubacary, 22 établissements confessionnels sur toute l’étendue du territoire national sont agréés par l’Etat depuis septembre 2011, tandis que 900 autres frappent à la porte de la reconnaissance nationale, contrairement à 1200 ou 1300 de la même catégorie qui ne montrent le moindre souci de légaliser leur présence. Toute lenteur à laquelle il a promis de remédier.
Par ailleurs, le président de la Ceci et de l’Oeeci a indiqué qu’il existe au sein des écoles confessionnelles deux types d’examens dont le premier, programmé en français en fin d’année, met à l’épreuve des candidats officiels, alors que le second, organisé en interne, permet d’évaluer les élèves en arabe et en religion islamique ; avec trois disciplines qui comporte le programme de l’Etat, l’enseignement en arabe et en religion.
S. A.
schadeci@yahoo.fr
Le second plaidoyer du leader musulman est que l’Etat autorise enfin l’équivalence des diplômes obtenus par les étudiants du pays dans des universités islamiques en vue de favoriser leur insertion dans le tissu social.
Au niveau de la norme scolaire en vigueur en Côte d’Ivoire, l’imam Aboubacary Sidiki a déclaré que les organisations islamiques se conforment désormais aux exigences du ministère de l’Education nationale. «C’est pourquoi, nos écoles, à l’instar de celles du système officiel, ont fait leurs rentrées des classes le 17 septembre 2012, à 7 h 30 mn, avec un début effectif des cours. Et nous allons veiller progressivement à l’instauration de la tenue scolaire qui est désormais une exigence», a-t-il fait observer.
Sans relâche, le président de la Ceci et de l’Oeeci s’est félicité «des performances réalisées par leurs élèves au cours de l’année scolaire 2011-2012. Selon lui, en effet, le taux d’admission au concours d’entrée en 6ème, en ce qui concerne l’ensemble de leurs écoles est de 63, 61 %, voire 100 % dans certaines d’entre elles.
A ce jour, a listé l’imam Aboubacary, 22 établissements confessionnels sur toute l’étendue du territoire national sont agréés par l’Etat depuis septembre 2011, tandis que 900 autres frappent à la porte de la reconnaissance nationale, contrairement à 1200 ou 1300 de la même catégorie qui ne montrent le moindre souci de légaliser leur présence. Toute lenteur à laquelle il a promis de remédier.
Par ailleurs, le président de la Ceci et de l’Oeeci a indiqué qu’il existe au sein des écoles confessionnelles deux types d’examens dont le premier, programmé en français en fin d’année, met à l’épreuve des candidats officiels, alors que le second, organisé en interne, permet d’évaluer les élèves en arabe et en religion islamique ; avec trois disciplines qui comporte le programme de l’Etat, l’enseignement en arabe et en religion.
S. A.
schadeci@yahoo.fr