Interrogé après une série de consultation initiée par la Commission dialogue Vérité et Réconciliation (Cdvr), dans le cadre du dialogue entre les différents partis politiques, le Président de Lider, Mamadou Koulibaly, a tenu à relever certains obstacles dans l’accomplissement de la mission de la Cdvr.
La Commission Dialogue et Vérité et Réconciliation (Cdvr) reste une organisation, qui a besoin de réaffirmer une certaine autonomie vis-à-vis du pouvoir politique pour agir efficacement; c’est ce qui ressort des propos du Président du Lider, Mamadou Koulibaly, hier mercredi 19 septembre. Pour lui, beaucoup reste à faire : «il y a quelque chose qui gène dans la démarche de la Cdvr. C’est, cette soumission que la Commission a vis-à-vis du président de la République. Ce que Lider lui a expliqué, c’est qu’on ne peut pas comprendre la crise de ces dernières années, si on sort le président Alassane Ouattara du jeu politique. Et la commission ne peut pas alors travailler sous son commandement, or l’article 1 de la Cdvr, dit que c’est sur l’autorité du Président de la République que travaille la CDVR» a-t-il indiqué. Et réaffirmant cette autonomie, il a en outre indiqué une démarche à suivre qui est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’organisation. « Nous pensons qu’il aurait fallu ne pas commencer le travail par nos populations parce que nos populations dans les villes et les villages ne s’entretuent pas. Ce sont les hommes politiques, les organisations politiques et les militants surtout qui se bagarrent à Abidjan, il l’aurait fallu commencer à rencontrer l’ensemble des partis politiques non pas un à un (…) mais pas tous en même temps et discuter avec les partis pour poser la question qu’est ce qu’on peut faire ? (…) qu’est ce qu’on n’a pas fait ? Et les partis devraient pas échanger seulement en deux heures, mais prendre le temps, plusieurs rendez- vous dans la semaine (…) ça n’a pas été fait donc c’est normal que la violence, et que le président de la Cdvr soit remonté au créneau. (…)» a t-il précisé. Cela a été l’occasion pour le premier responsable de Lider de présenter également le bilan de ces journées de consultations. «A l’invitation du président de la Cdvr, il nous a expliqués trois choses. Premièrement, que la commission avait fait beaucoup de choses, qui n’apparaisse pas dans la presse, et donc les gens ont le sentiment que la Commission, ne fait rien, (…). Mais que Les violences de ces dernières semaines ont semé le doute et ils ont le sentiment que tout ce qu’ils avaient fait ; avait été gâché par les différentes violences. (…) ils ont donc décidé de contacter de nouveaux groupes politiques et de recueillir des avis. Troisièmement, il faut pouvoir remonter très bientôt au président de la République pour rendre compte de ces démarches et avoir aussi les avis du Président » a-t-il ajouté.
RUTH K
La Commission Dialogue et Vérité et Réconciliation (Cdvr) reste une organisation, qui a besoin de réaffirmer une certaine autonomie vis-à-vis du pouvoir politique pour agir efficacement; c’est ce qui ressort des propos du Président du Lider, Mamadou Koulibaly, hier mercredi 19 septembre. Pour lui, beaucoup reste à faire : «il y a quelque chose qui gène dans la démarche de la Cdvr. C’est, cette soumission que la Commission a vis-à-vis du président de la République. Ce que Lider lui a expliqué, c’est qu’on ne peut pas comprendre la crise de ces dernières années, si on sort le président Alassane Ouattara du jeu politique. Et la commission ne peut pas alors travailler sous son commandement, or l’article 1 de la Cdvr, dit que c’est sur l’autorité du Président de la République que travaille la CDVR» a-t-il indiqué. Et réaffirmant cette autonomie, il a en outre indiqué une démarche à suivre qui est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’organisation. « Nous pensons qu’il aurait fallu ne pas commencer le travail par nos populations parce que nos populations dans les villes et les villages ne s’entretuent pas. Ce sont les hommes politiques, les organisations politiques et les militants surtout qui se bagarrent à Abidjan, il l’aurait fallu commencer à rencontrer l’ensemble des partis politiques non pas un à un (…) mais pas tous en même temps et discuter avec les partis pour poser la question qu’est ce qu’on peut faire ? (…) qu’est ce qu’on n’a pas fait ? Et les partis devraient pas échanger seulement en deux heures, mais prendre le temps, plusieurs rendez- vous dans la semaine (…) ça n’a pas été fait donc c’est normal que la violence, et que le président de la Cdvr soit remonté au créneau. (…)» a t-il précisé. Cela a été l’occasion pour le premier responsable de Lider de présenter également le bilan de ces journées de consultations. «A l’invitation du président de la Cdvr, il nous a expliqués trois choses. Premièrement, que la commission avait fait beaucoup de choses, qui n’apparaisse pas dans la presse, et donc les gens ont le sentiment que la Commission, ne fait rien, (…). Mais que Les violences de ces dernières semaines ont semé le doute et ils ont le sentiment que tout ce qu’ils avaient fait ; avait été gâché par les différentes violences. (…) ils ont donc décidé de contacter de nouveaux groupes politiques et de recueillir des avis. Troisièmement, il faut pouvoir remonter très bientôt au président de la République pour rendre compte de ces démarches et avoir aussi les avis du Président » a-t-il ajouté.
RUTH K
