A la tête d’une forte délégation du Rassemblement des Républicains (RDR) dont il est le Secrétaire général par intérim, le ministre Amadou Soumahoro a représenté le Chef de l’Etat à la cérémonie d’hommage organisée en son honneur par les Chefs du Haut-Sassandra. Dans son adresse, il a appelé les leaders traditionnels massivement mobilisés au stade de la paix d’Issia, à faire confiance au président Alassane Ouattara et à faire bloc derrière lui pour la réussite des chantiers prioritaires de son mandat. A savoir la réconciliation nationale et la relance économique. Ci-dessous, les grandes lignes du message du SGI Amadou Soumahoro.
« Lorsque les peuples traversent des turbulences, ce sont les chefs traditionnels qui montrent la voie à suivre. Nous avons connu dix ans d’incompréhensions, de palabres qui ont mis le pays en péril. En toute responsabilité, vous avez décidé de rendre hommage à l’artisan de la normalisation de la Côte d’Ivoire. Sachez que le président Alassane Ouattara a compris le sens de votre initiative qui est de nous dire qu’après la politique nous restons des frères et des sœurs. Et que ce n’est pas en restant dans nos querelles que nous allons développer cette région et la Côte d’Ivoire. Vous avez décidé de le célébrer pour ce qu’il a fait pour vos enfants mais il faut souligner que le président Ouattara aime le travail et il s’entoure de collaborateurs qui ont du mérite. Et c’est tout à l’honneur de cette région d’avoir une femme, nommée vice-président de l’Assemblée nationale. Ce qui est une première dans l’histoire de cette région. Je veux parler de votre fille, Trazéré dont vous n’avez de cesse de dire beaucoup de biens lors de nos rencontres. Si notre pays a besoin d’hommes et de femmes compétents, il a aussi besoin de réconciliation et de paix. Le président Ouattara se donnera les moyens de restaurer la paix et pour y parvenir, nous devons nous donner la main autour de lui. Le président n’est pas pour les multiples barrages dont le nombre avait sensiblement baissé. Ils auraient disparu s’il n’y avait pas eu les dernières tentatives de déstabilisation. Vous les chefs, vous devrez décourager ceux de vos enfants qui s’engagent ou veulent s’engager dans des actions de violence et de déstabilisation. La Côte d’Ivoire n’en plus de besoin. Elle a plutôt besoin de paix et de développement. Et c’est ce que vous avez compris avec cette cérémonie que des mauvaises langues ont qualifié de mascarade. Je dois dire qu’aucun homme, fut-il Chef de l’Etat ne peut acheter tous ces chefs traditionnels venus exprimer spontanément leur reconnaissance au président pour les actions posées en faveur de votre région et de vos enfants. On peut acheter une personne mais il faut être Dieu pour acheter tous les chefs du Haut-Sassandra. On ne peut pas corrompre tous les Chefs ici réunis, on ne peut corrompre un masque aussi sacré que celui de Zoukougbeu qui ne sort pas publiquement n’importe où et n’importe comment. Et vous-mêmes l’avez dit, en précisant que cette cérémonie est votre propre initiative. Chefs, ce que je voudrais vous demander, c’est de faire bloc autour du président. Faites lui confiance. Il respectera tous ses engagements notamment celui de votre statut dont il a fait la promesse pendant la campagne. Il ne vous oubliera pas le moment venu. Mais, pour l’heure faisons bloc derrière lui pour qu’il aille plus loin».
Le service communication
« Lorsque les peuples traversent des turbulences, ce sont les chefs traditionnels qui montrent la voie à suivre. Nous avons connu dix ans d’incompréhensions, de palabres qui ont mis le pays en péril. En toute responsabilité, vous avez décidé de rendre hommage à l’artisan de la normalisation de la Côte d’Ivoire. Sachez que le président Alassane Ouattara a compris le sens de votre initiative qui est de nous dire qu’après la politique nous restons des frères et des sœurs. Et que ce n’est pas en restant dans nos querelles que nous allons développer cette région et la Côte d’Ivoire. Vous avez décidé de le célébrer pour ce qu’il a fait pour vos enfants mais il faut souligner que le président Ouattara aime le travail et il s’entoure de collaborateurs qui ont du mérite. Et c’est tout à l’honneur de cette région d’avoir une femme, nommée vice-président de l’Assemblée nationale. Ce qui est une première dans l’histoire de cette région. Je veux parler de votre fille, Trazéré dont vous n’avez de cesse de dire beaucoup de biens lors de nos rencontres. Si notre pays a besoin d’hommes et de femmes compétents, il a aussi besoin de réconciliation et de paix. Le président Ouattara se donnera les moyens de restaurer la paix et pour y parvenir, nous devons nous donner la main autour de lui. Le président n’est pas pour les multiples barrages dont le nombre avait sensiblement baissé. Ils auraient disparu s’il n’y avait pas eu les dernières tentatives de déstabilisation. Vous les chefs, vous devrez décourager ceux de vos enfants qui s’engagent ou veulent s’engager dans des actions de violence et de déstabilisation. La Côte d’Ivoire n’en plus de besoin. Elle a plutôt besoin de paix et de développement. Et c’est ce que vous avez compris avec cette cérémonie que des mauvaises langues ont qualifié de mascarade. Je dois dire qu’aucun homme, fut-il Chef de l’Etat ne peut acheter tous ces chefs traditionnels venus exprimer spontanément leur reconnaissance au président pour les actions posées en faveur de votre région et de vos enfants. On peut acheter une personne mais il faut être Dieu pour acheter tous les chefs du Haut-Sassandra. On ne peut pas corrompre tous les Chefs ici réunis, on ne peut corrompre un masque aussi sacré que celui de Zoukougbeu qui ne sort pas publiquement n’importe où et n’importe comment. Et vous-mêmes l’avez dit, en précisant que cette cérémonie est votre propre initiative. Chefs, ce que je voudrais vous demander, c’est de faire bloc autour du président. Faites lui confiance. Il respectera tous ses engagements notamment celui de votre statut dont il a fait la promesse pendant la campagne. Il ne vous oubliera pas le moment venu. Mais, pour l’heure faisons bloc derrière lui pour qu’il aille plus loin».
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