La nation a rendu hommage à 21 militaires, policiers et gendarmes tués dans les attaques menées par des individus armés en août et dans le chavirement d’une vedette de la marine ivoirienne début septembre, lors d’une cérémonie le jeudi 20 septembre à la place d’arme l’état-major des Armées au Plateau.Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko a profité de l’occasion pour condamner ces attaques qui selon lui n’ont aucun fondement. Il a poursuivi ses propos en déclarant que cette situation est « inacceptable et aucun Ivoirien ne l’acceptera ». «Je tiens à renouveler l’engagement ferme du gouvernement à assurer la sécurité de nos compatriotes, à mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes de violence aveugle, et à les traduire devant la justice», a martelé le ministre de l’intérieur. Au titre soldats tombés au champ d’honneurs, le ministre a indiqué qu’ils sont morts en héros. «Votre sacrifice n’est donc pas vain, et ne sera jamais oublié par la nation », estimera-t-il. A son tour, le ministre auprès de la présidence chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a déclaré dans un ton martial que la République «ne saurait à aucun moment tolérer de tels agissements ». «Tous ceux qui s’en rendront coupables ou complices, subiront la rigueur de la loi », a prévenu Paul Koffi Koffi. L’armée promet ne pas « baisser la garde » après les attaques, a rassuré ensuite le général de corps d’armée, Chef d’état-major des Armées, Soumaila Bakayoko. « Gloire à vous, reposez en paix, nous ne vous oublierons jamais», a lancé le général Bakayoko, ajoutant que «les forces républicaines de Côte d’Ivoire sauront se montrer dignes de l’exemple de courage que vous nous avez donné. Nous saurons faire front pour défendre la République ».
12 soldats tués décorés à titre posthume
Lisant l’oraison funèbre, le contre-amiral, Commandant de la Marine, Djakaridja Konaté a réitéré la détermination sans faille de l’armée à faire barrage à toutes les manœuvres et toutes les velléités de déstabilisation. Dans la nuit du 04 au 05 août, 4 éléments des Frci ont été tués dans une attaque contre le commissariat du 17è arrondissement de Yopougon. Il s’agit d’Adama Coulibaly, Adama Dosso, Jean-Jacques Koffi Yao et Mamadou Camara. Un jour plus tard, soit dans la nuit du 05 au 06 août, d’autres individus armés ont mené un second raid contre le camp militaire d’Akouédo, causant la mort du brigadier chef Klotiary Koné, des brigadiers Brice Albert Ligué, Innocent Dago, Issouf Sékongo, Saliou Bakayoko et Mamadou Koné. A tous ces soldats tombés au front, s’ajoutent les victimes du chavirement d’une vedette de la marine, le 6 septembre, alors que ces soldats procédaient à la sécurisation du plan d’eau lagunaire d’Abidjan. Sont décédés dans ce naufrage, le capitaine de frégate Doualye Sékongo, le sergent de police Sory Dosso, les Mdl Eric Manzo, Hubert Krah, Jocelin Ouassé de la gendarmerie et le quartier maître Sibiri Soro de la Marine. Le capitaine de frégate Doulaye Sékongo a été élevé au grade d’officier ; deux soldats ont été faits chevaliers de l’ordre national et 18 autres décorés dans l’ordre du mérite national à titre posthume. Le soldat du bataillon de sécurisation de l’ouest (Bso) Badidi Coulibaly a aussi reçu les hommages de la Nation ivoirienne, ainsi que le commissaire de police Alain Amané Kouadio, le sous-lieutenant Yacouba Koné et le sergent chef Paul Diané Kouaho tués dans des circonstances non encore élucidées. En somme, 21 gendarmes, militaires, marins et policiers qui ont reçu les honneurs du gouvernement ivoirien, en présence du chef de l’Etat, chef suprême des armées, Alassane Ouattara, des membres du gouvernement, des diplomates, des chefs des grands commandements de l’Armée ivoirienne, familles et confrères des victimes.
PATRICK N’GUESSAN
12 soldats tués décorés à titre posthume
Lisant l’oraison funèbre, le contre-amiral, Commandant de la Marine, Djakaridja Konaté a réitéré la détermination sans faille de l’armée à faire barrage à toutes les manœuvres et toutes les velléités de déstabilisation. Dans la nuit du 04 au 05 août, 4 éléments des Frci ont été tués dans une attaque contre le commissariat du 17è arrondissement de Yopougon. Il s’agit d’Adama Coulibaly, Adama Dosso, Jean-Jacques Koffi Yao et Mamadou Camara. Un jour plus tard, soit dans la nuit du 05 au 06 août, d’autres individus armés ont mené un second raid contre le camp militaire d’Akouédo, causant la mort du brigadier chef Klotiary Koné, des brigadiers Brice Albert Ligué, Innocent Dago, Issouf Sékongo, Saliou Bakayoko et Mamadou Koné. A tous ces soldats tombés au front, s’ajoutent les victimes du chavirement d’une vedette de la marine, le 6 septembre, alors que ces soldats procédaient à la sécurisation du plan d’eau lagunaire d’Abidjan. Sont décédés dans ce naufrage, le capitaine de frégate Doualye Sékongo, le sergent de police Sory Dosso, les Mdl Eric Manzo, Hubert Krah, Jocelin Ouassé de la gendarmerie et le quartier maître Sibiri Soro de la Marine. Le capitaine de frégate Doulaye Sékongo a été élevé au grade d’officier ; deux soldats ont été faits chevaliers de l’ordre national et 18 autres décorés dans l’ordre du mérite national à titre posthume. Le soldat du bataillon de sécurisation de l’ouest (Bso) Badidi Coulibaly a aussi reçu les hommages de la Nation ivoirienne, ainsi que le commissaire de police Alain Amané Kouadio, le sous-lieutenant Yacouba Koné et le sergent chef Paul Diané Kouaho tués dans des circonstances non encore élucidées. En somme, 21 gendarmes, militaires, marins et policiers qui ont reçu les honneurs du gouvernement ivoirien, en présence du chef de l’Etat, chef suprême des armées, Alassane Ouattara, des membres du gouvernement, des diplomates, des chefs des grands commandements de l’Armée ivoirienne, familles et confrères des victimes.
PATRICK N’GUESSAN