Monsieur le Président de la République,
Douleurs, peine, solidarité sont les premiers sentiments qui nous animent ce matin à l’occasion de la cérémonie d’hommage des disparus de l’Armée de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale.
En effet, le mois d’août 2012 a vu une succession d’attaques armées contre les positions des Forces armées, de la Gendarmerie nationale et de la Police Nationale.
Ces attaques ont fait des victimes dans les rangs de valeureux fils de notre pays, qui ont choisi le métier des armes.
Ce jour, 20 septembre 2012, nous rendons hommage à tous nos vaillants soldats tombés lors de la série d’attaques armées du mois d’août 2012 et de nos valeureux soldats qui ont trouvé une mort accidentelle le 06 septembre 2012 lors d’un naufrage.
Encore des morts inutiles sur le long chemin de la reconquête de la paix et de la Démocratie en Côte d’Ivoire, encore des morts dans des conditions révoltantes.
Je veux exprimer en votre nom, Monsieur le Président de la République, l’indignation et la ferme condamnation du Gouvernement ivoirien face à ces attaques qui n’ont aucun fondement, qui ne peuvent prospérer et qu’aucune conscience humaine ne peut accepter.
Oui, cela est inacceptable et aucun ivoirien ne l’acceptera, au moment où, après plusieurs années de crise, la Côte d’Ivoire, sous votre direction monsieur le Président de la République, s’est engagé dans un vaste mouvement de réconciliation nationale, de dialogue et de reconstruction.
En ces instants de vive émotion, je tiens à renouveler l’engagement ferme du Gouvernement à assurer la sécurité de nos compatriotes, à mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes de violence aveugle, et à les traduire devant la justice.
Je veux lancer un appel aux associations de lutte pour les droits de l’homme pour leur demander de se montrer plus attentives au sort des familles victimes.
A tous nos valeureux soldats, je veux dire ce matin,
Vous êtes morts pour l’honneur de vos unités, vous êtes morts pour la grandeur de notre armée, vous êtes morts pour la liberté du peuple de Côte d’Ivoire.
Votre sacrifice n’est donc pas vain et ne sera jamais oublié par la nation.
Votre sacrifice n’est pas vain, parce que les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, la Gendarmerie Nationale et la Police Nationale poursuivront, votre juste combat pour la préservation de la sécurité et de la paix en Côte d’Ivoire.
A vos familles respectives à qui nous présentons, au nom du Président de la République, nos sincères condoléances, je veux vous dire ce matin, que vos fils, vos époux, vos pères ne seront jamais oubliés par la Côte d’Ivoire, car ils sont morts en soldats de la justice et de la paix.
Ils ont inscrit à jamais le nom de vos familles dans le livre d’or des illustres fils de ce pays, qui au prix de sacrifice suprême, ont donné leur vie pour la prospérité du pays.
A tous les éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la Gendarmerie nationale et de la Police Nationale, je veux renouveler ce matin, au nom du Président de la République, nos sincères condoléances.
Je veux aussi et surtout vous rendre hommage pour votre courage et votre engagement à servir efficacement et loyalement la patrie et à protéger, avec détermination les Institutions de la République de Côte d’Ivoire.
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef suprême des armées, vous appelle une fois encore à la cohésion, à l’unité et à la discipline, vertus cardinales de toute armée républicaine.
Honneur et gloire éternelle à nos vaillants soldats.
Vive la République, Vive la Côte d’Ivoire.
Paul Koffi Koffi (ministre auprès du président
de la République, Chargé de la Défense) :
“Nous mettons en garde les auteurs de ces actes”
Mesdames et Messieurs,
Il est de tradition que des soldats qui perdent leur vie en mission commandée reçoivent les honneurs de la Nation. C’est dans ce contexte que nous nous retrouvons ce matin pour saluer la mémoire des soldats, tombés récemment dans l’exercice de leurs fonctions. En marge de ceux lâchement tués par des individus non identifiés au cours des diverses attaques qui ont émaillé le mois d’Août 2012, figurent les victimes collatérales.
Nous déplorons également la mort accidentelle de plusieurs de nos hommes, militaires, gendarmes et policiers, au cours d’une patrouille dans le cadre de la sécurisation du plan d’eau lagunaire, le 6 septembre dernier.
C’est donc avec une émotion particulière que nous prenons la parole pour les honorer pour leur sens élevé du devoir. Braves soldats à qui nous rendons un hommage appuyé aujourd’hui, vous n’avez pas hésité à mettre votre vie en péril pour protéger les nôtres et la Nation.
Votre engagement mérite amplement notre admiration. Puisse la gratitude de toute l’institution de la Défense vous honorer comme il se doit et compatir à la douleur de vos familles respectives.
Nous notons qu’en dépit de ces pertes tragiques, les Militaires, les Gendarmes et les Policiers restent motivés et déterminés pour accomplir avec toujours autant d’abnégation, leurs missions pour garantir à leurs concitoyens, la quiétude indispensable à l’essor de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la situation sécuritaire est relativement calme et les efforts seront poursuivis pour l’améliorer continuellement, dans le respect des droits des usagers pendant les différents contrôles.
Le Président de la République a d’ailleurs donné des instructions fermes pour que les forces restent vigilantes et mobilisées afin d’endiguer, en collaboration avec les forces impartiales, toute velléité subversive.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
Il importe de souligner que ces évènements, si douloureux soient-ils, doivent nous rappeler, plus que jamais, la nécessité d’une plus grande synergie entre toutes les forces, à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la police Nationale, pour contribuer à hisser la Côte d’Ivoire à la hauteur de ses ambitions légitimes de développement.
Pour notre part, nous demeurons votre Avocat auprès du Président de la République, Chef Suprême des Armées, afin que les moyens nécessaires soient dégagés pour vous permettre de remplir efficacement vos missions hautement risquées dans les meilleures conditions possibles.
S’agissant des auteurs de ces agressions injustifiées contre les symboles de l’Etat et les hommes chargés de les défendre, nous tenons une fois de plus, à les mettre en garde. La République ne saurait en aucun cas tolérer de tels agissements. Tous ceux qui s’en rendront coupables ou complices, subiront la rigueur de la loi.
Aux vaillantes populations, faites confiance à vos Forces armées et de sécurité qui ont en charge votre sécurité. Nous vous prions de les soutenir dans leur exaltante et difficile mission.
Nous ne saurions clore notre propos sans présenter nos condoléances les plus attristées aux familles des disparus. Soyez forts en ces moments particulièrement difficiles. Nous vous assurerons de notre compassion.
Je vous remercie.
Hommage de la nation aux soldats tombés sur le champ d’honneur
Général Soumaïla Bakayoko (CEMG) : “Nous saurons réagir”
Excellence Monsieur le Président de la République,
Une fois de plus, nous nous retrouvons pour rendre hommage à nos frères d’armes qui sont tombés depuis maintenant un mois. Notre tristesse est grande et les circonstances de leur mort nous rappellent les dangers liés au métier de Soldat. Mais nous savons compter sur la sollicitude de toute la nation pour nous apporter le réconfort. C’est à ce titre que nous saluons la présence distingués de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Armées.
Merci infiniment monsieur le Président pour votre présence à nos côtés devant cette dure épreuve.
Les premiers à qui nous rendons hommage sont tombés lors de l’attaque du Commissariat du 17ème Arrondissement de Yopougon, dans la nuit du 04 au 05 août 2012, ce sont quatre soldats, qui ont été assassinés, les soldats Coulibaly Adama, Dosso Adama, Koffi Yao Jean Jacques et Camara Mamadou.
Je veux aussi parler de nos disparus lors de l’attaque du Camp d’Akouédo dans la nuit du 05 au 06 août 2012. Il s’agit du Brigadier chef Koné Klotiary, des Brigadiers Ligué Brice Albert, Dago Koudou Innocent, Sekongo Issouf, Bakayoko Saliou et Koné Mamadou.
Nos camarades sont tombés parce qu’ils aiment la Côte d’Ivoire. Dans l’accomplissement de leur devoir de soldats.
Dans la nuit du 05 au 06 septembre 2012, une embarcation a chaviré avec six de nos camarades. Je les cite, le Capitaine de Frégate Sekongo Doulaye, le Sergent de Police Dosso Sory, Les MDL Manzo Eric, Krah Hubert et Ouasse Jocelin de la Gendarmerie Nationale, le Quartier Maître Soro Sibiri de la Marine.
Tous emportés dans les flots de la lagune Ebrié, qui fait les charmes de la ville d’Abidjan, mais qui pour la circonstance concentre en ses eaux les raisons de notre douleur. Ces disparitions au c?ur des eaux de la lagune Ebrié rappellent les dangers de notre métier, mais montre les qualités de nos hommes qui, malgré les périls, assument leur mission de défense de la Patrie.
Je pense aussi aux éléments de la Police Nationale, le Commissaire Kouadio Amane Alain, le Sous Lieutenant Koné Yacouba, les Sergents Chefs Serge Hervé Kribié et Diané Kouaho Paul, à un de nos soldats du Bataillon de Sécurisation de l’Ouest (BSO), le Soldat Coulibaly Badidi tous arrachés à notre affection.
Excellente Monsieur le Président de la République, ce sont donc vingt et un (21) éléments des Forces Républicaines, de la Gendarmerie Nationale et de la Police National qui sont tombés entre le 4 août 2012 et le 06 Septembre 2012.
Notre tristesse est grande, et votre présence parmi nous nous réconforte, tout comme elle réconforte les familles de nos camarades.
Au nom des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, je vais maintenant m’adresser à nos camarades disparus.
Chers camarades, vous êtes morts en héros, vous avez mérité de la Côte d’Ivoire, Paul Eluard disait et je cite : «La mort n’est jamais complète, il y a toujours au bout du chagrin, une fenêtre ouverte ». Vos morts si injustes, Dieu en a décidé ainsi, certainement pour que nous vous prenions en exemple de courage, de loyauté et de fidélité aux idéaux de la République que vous avez défendu. Les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire sauront se montrer dignes de l’exemple de courage que vous nous avez donné ; nous saurons faire front pour défendre la République. Comptez sur nous pour ne pas baisser la Garde. Nous saurons réagir pour rester dignes en hommage à votre sacrifice.
Gloire à vous, reposez en paix, nous ne vous oublierons jamais.
Douleurs, peine, solidarité sont les premiers sentiments qui nous animent ce matin à l’occasion de la cérémonie d’hommage des disparus de l’Armée de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale.
En effet, le mois d’août 2012 a vu une succession d’attaques armées contre les positions des Forces armées, de la Gendarmerie nationale et de la Police Nationale.
Ces attaques ont fait des victimes dans les rangs de valeureux fils de notre pays, qui ont choisi le métier des armes.
Ce jour, 20 septembre 2012, nous rendons hommage à tous nos vaillants soldats tombés lors de la série d’attaques armées du mois d’août 2012 et de nos valeureux soldats qui ont trouvé une mort accidentelle le 06 septembre 2012 lors d’un naufrage.
Encore des morts inutiles sur le long chemin de la reconquête de la paix et de la Démocratie en Côte d’Ivoire, encore des morts dans des conditions révoltantes.
Je veux exprimer en votre nom, Monsieur le Président de la République, l’indignation et la ferme condamnation du Gouvernement ivoirien face à ces attaques qui n’ont aucun fondement, qui ne peuvent prospérer et qu’aucune conscience humaine ne peut accepter.
Oui, cela est inacceptable et aucun ivoirien ne l’acceptera, au moment où, après plusieurs années de crise, la Côte d’Ivoire, sous votre direction monsieur le Président de la République, s’est engagé dans un vaste mouvement de réconciliation nationale, de dialogue et de reconstruction.
En ces instants de vive émotion, je tiens à renouveler l’engagement ferme du Gouvernement à assurer la sécurité de nos compatriotes, à mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes de violence aveugle, et à les traduire devant la justice.
Je veux lancer un appel aux associations de lutte pour les droits de l’homme pour leur demander de se montrer plus attentives au sort des familles victimes.
A tous nos valeureux soldats, je veux dire ce matin,
Vous êtes morts pour l’honneur de vos unités, vous êtes morts pour la grandeur de notre armée, vous êtes morts pour la liberté du peuple de Côte d’Ivoire.
Votre sacrifice n’est donc pas vain et ne sera jamais oublié par la nation.
Votre sacrifice n’est pas vain, parce que les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, la Gendarmerie Nationale et la Police Nationale poursuivront, votre juste combat pour la préservation de la sécurité et de la paix en Côte d’Ivoire.
A vos familles respectives à qui nous présentons, au nom du Président de la République, nos sincères condoléances, je veux vous dire ce matin, que vos fils, vos époux, vos pères ne seront jamais oubliés par la Côte d’Ivoire, car ils sont morts en soldats de la justice et de la paix.
Ils ont inscrit à jamais le nom de vos familles dans le livre d’or des illustres fils de ce pays, qui au prix de sacrifice suprême, ont donné leur vie pour la prospérité du pays.
A tous les éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la Gendarmerie nationale et de la Police Nationale, je veux renouveler ce matin, au nom du Président de la République, nos sincères condoléances.
Je veux aussi et surtout vous rendre hommage pour votre courage et votre engagement à servir efficacement et loyalement la patrie et à protéger, avec détermination les Institutions de la République de Côte d’Ivoire.
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef suprême des armées, vous appelle une fois encore à la cohésion, à l’unité et à la discipline, vertus cardinales de toute armée républicaine.
Honneur et gloire éternelle à nos vaillants soldats.
Vive la République, Vive la Côte d’Ivoire.
Paul Koffi Koffi (ministre auprès du président
de la République, Chargé de la Défense) :
“Nous mettons en garde les auteurs de ces actes”
Mesdames et Messieurs,
Il est de tradition que des soldats qui perdent leur vie en mission commandée reçoivent les honneurs de la Nation. C’est dans ce contexte que nous nous retrouvons ce matin pour saluer la mémoire des soldats, tombés récemment dans l’exercice de leurs fonctions. En marge de ceux lâchement tués par des individus non identifiés au cours des diverses attaques qui ont émaillé le mois d’Août 2012, figurent les victimes collatérales.
Nous déplorons également la mort accidentelle de plusieurs de nos hommes, militaires, gendarmes et policiers, au cours d’une patrouille dans le cadre de la sécurisation du plan d’eau lagunaire, le 6 septembre dernier.
C’est donc avec une émotion particulière que nous prenons la parole pour les honorer pour leur sens élevé du devoir. Braves soldats à qui nous rendons un hommage appuyé aujourd’hui, vous n’avez pas hésité à mettre votre vie en péril pour protéger les nôtres et la Nation.
Votre engagement mérite amplement notre admiration. Puisse la gratitude de toute l’institution de la Défense vous honorer comme il se doit et compatir à la douleur de vos familles respectives.
Nous notons qu’en dépit de ces pertes tragiques, les Militaires, les Gendarmes et les Policiers restent motivés et déterminés pour accomplir avec toujours autant d’abnégation, leurs missions pour garantir à leurs concitoyens, la quiétude indispensable à l’essor de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la situation sécuritaire est relativement calme et les efforts seront poursuivis pour l’améliorer continuellement, dans le respect des droits des usagers pendant les différents contrôles.
Le Président de la République a d’ailleurs donné des instructions fermes pour que les forces restent vigilantes et mobilisées afin d’endiguer, en collaboration avec les forces impartiales, toute velléité subversive.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
Il importe de souligner que ces évènements, si douloureux soient-ils, doivent nous rappeler, plus que jamais, la nécessité d’une plus grande synergie entre toutes les forces, à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la police Nationale, pour contribuer à hisser la Côte d’Ivoire à la hauteur de ses ambitions légitimes de développement.
Pour notre part, nous demeurons votre Avocat auprès du Président de la République, Chef Suprême des Armées, afin que les moyens nécessaires soient dégagés pour vous permettre de remplir efficacement vos missions hautement risquées dans les meilleures conditions possibles.
S’agissant des auteurs de ces agressions injustifiées contre les symboles de l’Etat et les hommes chargés de les défendre, nous tenons une fois de plus, à les mettre en garde. La République ne saurait en aucun cas tolérer de tels agissements. Tous ceux qui s’en rendront coupables ou complices, subiront la rigueur de la loi.
Aux vaillantes populations, faites confiance à vos Forces armées et de sécurité qui ont en charge votre sécurité. Nous vous prions de les soutenir dans leur exaltante et difficile mission.
Nous ne saurions clore notre propos sans présenter nos condoléances les plus attristées aux familles des disparus. Soyez forts en ces moments particulièrement difficiles. Nous vous assurerons de notre compassion.
Je vous remercie.
Hommage de la nation aux soldats tombés sur le champ d’honneur
Général Soumaïla Bakayoko (CEMG) : “Nous saurons réagir”
Excellence Monsieur le Président de la République,
Une fois de plus, nous nous retrouvons pour rendre hommage à nos frères d’armes qui sont tombés depuis maintenant un mois. Notre tristesse est grande et les circonstances de leur mort nous rappellent les dangers liés au métier de Soldat. Mais nous savons compter sur la sollicitude de toute la nation pour nous apporter le réconfort. C’est à ce titre que nous saluons la présence distingués de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Armées.
Merci infiniment monsieur le Président pour votre présence à nos côtés devant cette dure épreuve.
Les premiers à qui nous rendons hommage sont tombés lors de l’attaque du Commissariat du 17ème Arrondissement de Yopougon, dans la nuit du 04 au 05 août 2012, ce sont quatre soldats, qui ont été assassinés, les soldats Coulibaly Adama, Dosso Adama, Koffi Yao Jean Jacques et Camara Mamadou.
Je veux aussi parler de nos disparus lors de l’attaque du Camp d’Akouédo dans la nuit du 05 au 06 août 2012. Il s’agit du Brigadier chef Koné Klotiary, des Brigadiers Ligué Brice Albert, Dago Koudou Innocent, Sekongo Issouf, Bakayoko Saliou et Koné Mamadou.
Nos camarades sont tombés parce qu’ils aiment la Côte d’Ivoire. Dans l’accomplissement de leur devoir de soldats.
Dans la nuit du 05 au 06 septembre 2012, une embarcation a chaviré avec six de nos camarades. Je les cite, le Capitaine de Frégate Sekongo Doulaye, le Sergent de Police Dosso Sory, Les MDL Manzo Eric, Krah Hubert et Ouasse Jocelin de la Gendarmerie Nationale, le Quartier Maître Soro Sibiri de la Marine.
Tous emportés dans les flots de la lagune Ebrié, qui fait les charmes de la ville d’Abidjan, mais qui pour la circonstance concentre en ses eaux les raisons de notre douleur. Ces disparitions au c?ur des eaux de la lagune Ebrié rappellent les dangers de notre métier, mais montre les qualités de nos hommes qui, malgré les périls, assument leur mission de défense de la Patrie.
Je pense aussi aux éléments de la Police Nationale, le Commissaire Kouadio Amane Alain, le Sous Lieutenant Koné Yacouba, les Sergents Chefs Serge Hervé Kribié et Diané Kouaho Paul, à un de nos soldats du Bataillon de Sécurisation de l’Ouest (BSO), le Soldat Coulibaly Badidi tous arrachés à notre affection.
Excellente Monsieur le Président de la République, ce sont donc vingt et un (21) éléments des Forces Républicaines, de la Gendarmerie Nationale et de la Police National qui sont tombés entre le 4 août 2012 et le 06 Septembre 2012.
Notre tristesse est grande, et votre présence parmi nous nous réconforte, tout comme elle réconforte les familles de nos camarades.
Au nom des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, je vais maintenant m’adresser à nos camarades disparus.
Chers camarades, vous êtes morts en héros, vous avez mérité de la Côte d’Ivoire, Paul Eluard disait et je cite : «La mort n’est jamais complète, il y a toujours au bout du chagrin, une fenêtre ouverte ». Vos morts si injustes, Dieu en a décidé ainsi, certainement pour que nous vous prenions en exemple de courage, de loyauté et de fidélité aux idéaux de la République que vous avez défendu. Les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire sauront se montrer dignes de l’exemple de courage que vous nous avez donné ; nous saurons faire front pour défendre la République. Comptez sur nous pour ne pas baisser la Garde. Nous saurons réagir pour rester dignes en hommage à votre sacrifice.
Gloire à vous, reposez en paix, nous ne vous oublierons jamais.