“Nous avons pris énormément de retard et nous sommes en train de compromettre l’avenir des générations futures ». A sa sortie d’audience, hier avec le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation(CDVR), M. Jean Louis Billon, porte-parole de la Chambre de Commerce et de l’Industrie et du Patronat a déploré la situation de crise que traverse le pays aux conséquences inimaginables. Le déroulement des évènements, aujourd’hui inquiète les Ivoiriens et surtout en ce qui nous concerne le secteur de l’entreprise, des acteurs économiques précise-t-il. Car, depuis le mois de juillet, la violence revient en Côte d’Ivoire. Toute chose qui n’est pas fait pour rassurer selon lui.
Dans cette situation de crise, c’est le contribuable ivoirien qui est la victime permanente. «Depuis des années nous payons et nous continuons de payer. Nous perdons beaucoup de moyens sans que nous ne trouvions de réparation », a fait observer Jean Louis-Billon. Selon qui, seul le politique trouve des réparations après les divers troubles et cela au détriment des contribuables. « Il est temps que ça cesse », a-t-il demandé. Le porte-parole précise au passage que depuis septembre 2002, ‘’nous étions montés au créneau pour dire faites attention, ne prenez pas l’économie ivoirienne en otage’’. Un appel qui semble n’avoir pas été entendu parce que, ajoute-t-il, ‘’malheureusement, l’économie a été prise en otage et continue de l’être’’ a relevé Jean Louis Billon. Qui précise qu’il ne faut pas oublier que partout ailleurs, le rôle du politique est de faire en sorte qu’il y ait un environnement favorable et que les citoyens vivent mieux. Mais pas que la classe politique vive mieux au détriment des citoyens. En conclusion, il a souhaité vivement au nom de la Chambre de Commerce et du Patronat que le dialogue et la réconciliation soient réels en Côte d’Ivoire. La veille de cette rencontre, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès social (Undps) par la voix de M. Mbassidjié Magloire, a admis qu’il ‘’n’y a pas un seul camp qui soit bourreau ou un seul camp qui soit victime’’. Les deux camps sont à la fois victime et bourreau, selon lui. Il a relevé la nécessité pour tous d’aller à la réconciliation parce que, tonne-t-il, les populations en ont fortement besoin. Toutefois, il reconnaît que ce n’est pas facile. Mais les uns et les autres doivent s’y atteler. « On ne reconnait plus le pays que nous avons connu sous Houphouët-Boigny. Nous disons aux hommes politiques de reconnaitre le tort que chacun a fait aux populations. Il faut recadrer les choses, équilibrer les deux notions dont j’ai fait allusion en termes de justice, comme cela a été fait en Afrique du Sud », a-t-il terminé.
COULIBALY Zoumana
Dans cette situation de crise, c’est le contribuable ivoirien qui est la victime permanente. «Depuis des années nous payons et nous continuons de payer. Nous perdons beaucoup de moyens sans que nous ne trouvions de réparation », a fait observer Jean Louis-Billon. Selon qui, seul le politique trouve des réparations après les divers troubles et cela au détriment des contribuables. « Il est temps que ça cesse », a-t-il demandé. Le porte-parole précise au passage que depuis septembre 2002, ‘’nous étions montés au créneau pour dire faites attention, ne prenez pas l’économie ivoirienne en otage’’. Un appel qui semble n’avoir pas été entendu parce que, ajoute-t-il, ‘’malheureusement, l’économie a été prise en otage et continue de l’être’’ a relevé Jean Louis Billon. Qui précise qu’il ne faut pas oublier que partout ailleurs, le rôle du politique est de faire en sorte qu’il y ait un environnement favorable et que les citoyens vivent mieux. Mais pas que la classe politique vive mieux au détriment des citoyens. En conclusion, il a souhaité vivement au nom de la Chambre de Commerce et du Patronat que le dialogue et la réconciliation soient réels en Côte d’Ivoire. La veille de cette rencontre, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès social (Undps) par la voix de M. Mbassidjié Magloire, a admis qu’il ‘’n’y a pas un seul camp qui soit bourreau ou un seul camp qui soit victime’’. Les deux camps sont à la fois victime et bourreau, selon lui. Il a relevé la nécessité pour tous d’aller à la réconciliation parce que, tonne-t-il, les populations en ont fortement besoin. Toutefois, il reconnaît que ce n’est pas facile. Mais les uns et les autres doivent s’y atteler. « On ne reconnait plus le pays que nous avons connu sous Houphouët-Boigny. Nous disons aux hommes politiques de reconnaitre le tort que chacun a fait aux populations. Il faut recadrer les choses, équilibrer les deux notions dont j’ai fait allusion en termes de justice, comme cela a été fait en Afrique du Sud », a-t-il terminé.
COULIBALY Zoumana