Touré Al Moustapha a pris part à un colloque sur les droits de l’Homme en Afrique, du 14 au 15 septembre 2012, au Cameroun. Les assises de ce colloque ont enregistré la participation de plusieurs pays africains et européens. Invité à cette importante tribune, Al Moustapha a fait un état des lieux relatif à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Selon lui, on peut tout de même affirmé que « le président Ouattara est sur la bonne voie en matière des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Il se bat beaucoup dans ce sens. Dans son gouvernement, il a créé un ministère chargé des droits de l’Homme. Il garantit la liberté de la justice. Il a tendu la main à l’opposition ». Toutefois, il a indiqué que tout n’est pas encore parfait. « On sort d’une crise, où il y a eu 3000 morts. Il y a encore quelques dérives, et ce n’est pas facile pour le président Ouattara, qui met tout en œuvre pour redonner espoir aux Ivoiriens », a-t-il dit. Par ailleurs, Al Moustapha a plaidé pour une grâce en faveur des prisonniers politiques, dont Michel Gbagbo, qui selon lui, n’est pas un politique. Il en a profité pour demander aux autorités ivoiriennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le retour des exilés ivoiriens. Au cours de son intervention, il a salué le « grand cœur » de Mme Dominique Ouattara, qui multiplie des actions généreuses au profit des couches les plus défavorisées. Pour ce qui est de la sécurité, Al Moustapha a fait comprendre que les ministres Hamed Bakayoko de l’Intérieur et Paul Koffi Koffi de la Défense sont constamment sur le terrain pour protéger les Ivoiriens et leurs biens. « Ces deux ministres font la fierté du gouvernement ivoirien. Ils se privent de repos, travaillent beaucoup et sont très conscients de leurs missions ». Cependant, il regretté que certains directeurs centraux et généraux de l’Administration « ne soutiennent pas à fond l’action du chef de l’Etat ». Il en veut pour preuve l’échec de la caravane de soutien au président Ouattara, qu’il avait initiée et à laquelle il a dû mettre fin à cause du désintérêt de ces personnalités, qui n’ont manifesté aucun soutien à cette noble mission. Se prononçant afin sur la situation au Mali, il a laissé entendre qu’il est temps que les Africains eux-mêmes règlent leurs problèmes plutôt que de compter sur les occidentaux.
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