Ancien allié du président Laurent Gbagbo, Sam l’Africain a été de tous les combats des mouvements patriotiques pour la souveraineté nationale. 15 mois après la chute de son mentor, il a mué son mouvement de soutien en un parti politique. Le président de la Nouvelle Alliance de Côte d’Ivoire pour la Paix (NACIP), se veut désormais un médiateur entre les partis de l’opposition et le RHDP au pouvoir.
Du mouvement de soutien politique, vous êtes passé à un parti politique. Pourquoi cette mutation ?
C’est pour mieux gérer aujourd’hui la situation. On a préféré passer du mouvement de soutien politique à un parti politique pour que nous puissions discuter ensemble et nous positionner en parti politique, un parti qui se veut une opposition constructive. C’est pour ces raisons que nous avons créé notre parti politique il y a quatre semaines. Tous ceux qui nous soutiennent, tous les militants qui pensent que notre idéologie est la leur, seront les bienvenus.
Pourquoi un tel changement, 15 mois après la chute de Laurent Gbagbo ?
Aujourd’hui, nous avons créé notre parti politique et nous ambitionnons de devenir un médiateur entre le pouvoir et l’opposition, pour trouver une sortie de crise définitive afin que les Ivoiriens soient en paix. Il faut donc un vrai dialogue direct entre les partis politiques de l’opposition et le parti au pouvoir, car il faut mettre fin à tout ce qui se passe.
Pourquoi créez-vous un parti pour servir de médiation alors qu’il y a la CDVR ?
Pour le moment, avec la situation que la Côte d’Ivoire vit, nous ne pensons pas tout de suite au pouvoir. Aujourd’hui, notre priorité c’est que la Côte d’Ivoire retrouve sa sérénité et la paix définitive. Afin que les Ivoiriens puissent vivre ensemble. Mon équipe et moi, souhaiterions rencontrer tous les partis politiques, de l’opposition comme du pouvoir. Nous souhaiterions rencontrer le Premier ministre, nous souhaiterions rencontrer le président Charles Konan Banny et nous entendons faire mieux. Nous ambitionnons aller dans tous les pays voisins, rencontrer les Ivoiriens exilés et réfugiés politiques qui sont en train de souffrir pour trouver ensemble une solution de leur retour définitif et total au pays. Nous entendons aussi rencontrer les autres chefs d’Etat des pays voisins pour qu’ils interviennent dans le cas ivoirien. Nous croyons que cela contribuera à l’apaisement et les Ivoiriens pourront à nouveau se réunir et vivre ensemble.
Donc, votre objectif n’est pas de prendre le pouvoir, c’est d’abord de réconcilier les Ivoiriens ?
On ne peut pas prendre le pouvoir dans un pays qui est dans le désordre et dans la guerre. On ne peut pas prendre le pouvoir dans un pays qui n’est pas réconcilié. Je pense que le message que je vais lancer est de demander aux uns et aux autres est de mettre un peu d’eau dans leur vin. La Côte d’Ivoire n’appartient à personne. C’est l’intérêt de tous, de nos enfants, qui doit prévaloir avant les intérêts personnels.
Vous créez votre parti au moment où le pays est en proie à des attaques dans l’Ouest, les camps militaires d’Akouédo, récemment c’était Noé et Port-Bouët. Avez-vous un message ?
Personnellement, nous à la NACIP, nous condamnons toutes formes de violence. Nous pensons qu’on peut atteindre un objectif pacifiquement et avec intelligence.
Qui peut être membre de la NACIP ?
Tous ceux qui pensent que l’idéologie de la NACIP leur convient. Tout le monde est le bienvenu. Je lance un appel aux patriotes ivoiriens. Cette appellation n’est pas à personnaliser. On peut être militant du Rdr et être un patriote. On peut être militant du Pdci et être un patriote. Etre patriote, c’est avoir de l’amour pour sa patrie. Celui qui aime donc son pays peut rejoindre notre combat.
Ce n’est pas une affaire du Fpi. C’est de défendre l’intérêt de la Nation. Ce que je peux dire, c’est que je demande à tous les Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, de savoir que la Côte d’Ivoire n’appartient à personne. Je pense qu’on doit s’asseoir et discuter, partout en Côte d’Ivoire. D’ici deux semaines, nous entreprendrons une caravane qui nous conduira dans les églises, dans les mosquées, dans les bas quartiers à l’intérieur du pays, à l’Ouest et partout, dans le but d’apporter notre message d’apaisement et de réconciliation.
De toutes les façons, nous ne pouvons pas rester dans cette position de haine et de violence. La violence appelle la violence, la haine appelle la haine, la guerre appelle la guerre, la souffrance et la misère. Moi je bannis tout cela. J’appelle plutôt à la paix, à la tolérance et à l’amour entre les uns et les autres. Par la même occasion, je demande la clémence du président Ouattara pour qu’il prenne une loi graciant tous ceux (les deux camps) qui seraient impliqués dans cette crise. Cela facilitera le retour de nos frères en exil.
Réalisé par Dosso Villard, coll A.D
Du mouvement de soutien politique, vous êtes passé à un parti politique. Pourquoi cette mutation ?
C’est pour mieux gérer aujourd’hui la situation. On a préféré passer du mouvement de soutien politique à un parti politique pour que nous puissions discuter ensemble et nous positionner en parti politique, un parti qui se veut une opposition constructive. C’est pour ces raisons que nous avons créé notre parti politique il y a quatre semaines. Tous ceux qui nous soutiennent, tous les militants qui pensent que notre idéologie est la leur, seront les bienvenus.
Pourquoi un tel changement, 15 mois après la chute de Laurent Gbagbo ?
Aujourd’hui, nous avons créé notre parti politique et nous ambitionnons de devenir un médiateur entre le pouvoir et l’opposition, pour trouver une sortie de crise définitive afin que les Ivoiriens soient en paix. Il faut donc un vrai dialogue direct entre les partis politiques de l’opposition et le parti au pouvoir, car il faut mettre fin à tout ce qui se passe.
Pourquoi créez-vous un parti pour servir de médiation alors qu’il y a la CDVR ?
Pour le moment, avec la situation que la Côte d’Ivoire vit, nous ne pensons pas tout de suite au pouvoir. Aujourd’hui, notre priorité c’est que la Côte d’Ivoire retrouve sa sérénité et la paix définitive. Afin que les Ivoiriens puissent vivre ensemble. Mon équipe et moi, souhaiterions rencontrer tous les partis politiques, de l’opposition comme du pouvoir. Nous souhaiterions rencontrer le Premier ministre, nous souhaiterions rencontrer le président Charles Konan Banny et nous entendons faire mieux. Nous ambitionnons aller dans tous les pays voisins, rencontrer les Ivoiriens exilés et réfugiés politiques qui sont en train de souffrir pour trouver ensemble une solution de leur retour définitif et total au pays. Nous entendons aussi rencontrer les autres chefs d’Etat des pays voisins pour qu’ils interviennent dans le cas ivoirien. Nous croyons que cela contribuera à l’apaisement et les Ivoiriens pourront à nouveau se réunir et vivre ensemble.
Donc, votre objectif n’est pas de prendre le pouvoir, c’est d’abord de réconcilier les Ivoiriens ?
On ne peut pas prendre le pouvoir dans un pays qui est dans le désordre et dans la guerre. On ne peut pas prendre le pouvoir dans un pays qui n’est pas réconcilié. Je pense que le message que je vais lancer est de demander aux uns et aux autres est de mettre un peu d’eau dans leur vin. La Côte d’Ivoire n’appartient à personne. C’est l’intérêt de tous, de nos enfants, qui doit prévaloir avant les intérêts personnels.
Vous créez votre parti au moment où le pays est en proie à des attaques dans l’Ouest, les camps militaires d’Akouédo, récemment c’était Noé et Port-Bouët. Avez-vous un message ?
Personnellement, nous à la NACIP, nous condamnons toutes formes de violence. Nous pensons qu’on peut atteindre un objectif pacifiquement et avec intelligence.
Qui peut être membre de la NACIP ?
Tous ceux qui pensent que l’idéologie de la NACIP leur convient. Tout le monde est le bienvenu. Je lance un appel aux patriotes ivoiriens. Cette appellation n’est pas à personnaliser. On peut être militant du Rdr et être un patriote. On peut être militant du Pdci et être un patriote. Etre patriote, c’est avoir de l’amour pour sa patrie. Celui qui aime donc son pays peut rejoindre notre combat.
Ce n’est pas une affaire du Fpi. C’est de défendre l’intérêt de la Nation. Ce que je peux dire, c’est que je demande à tous les Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, de savoir que la Côte d’Ivoire n’appartient à personne. Je pense qu’on doit s’asseoir et discuter, partout en Côte d’Ivoire. D’ici deux semaines, nous entreprendrons une caravane qui nous conduira dans les églises, dans les mosquées, dans les bas quartiers à l’intérieur du pays, à l’Ouest et partout, dans le but d’apporter notre message d’apaisement et de réconciliation.
De toutes les façons, nous ne pouvons pas rester dans cette position de haine et de violence. La violence appelle la violence, la haine appelle la haine, la guerre appelle la guerre, la souffrance et la misère. Moi je bannis tout cela. J’appelle plutôt à la paix, à la tolérance et à l’amour entre les uns et les autres. Par la même occasion, je demande la clémence du président Ouattara pour qu’il prenne une loi graciant tous ceux (les deux camps) qui seraient impliqués dans cette crise. Cela facilitera le retour de nos frères en exil.
Réalisé par Dosso Villard, coll A.D