Abidjan, Fermée vendredi pour des raisons de sécurité, la frontière aérienne entre la Côte d`Ivoire et le Ghana va rouvrir lundi, contrairement aux frontières terrestres et maritimes qui le seront à une date ultérieure.
Le président de la République, Alassane Ouattara, a ordonné la fermeture de toutes les frontières avec le Ghana voisin après l`attaque du poste frontalier de Noé par des individus non identifiés qui s’y sont repliés, a appris l’AIP de source officielle.
Après deux jours d`observation des mouvements des personnes et des biens entre les deux pays, il a été décidé de la réouverture, à compter de ce lundi, de la frontière aérienne, précise un communiqué de la présidence lue à la télévision nationale, dimanche.
Vendredi soir, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a jugé "inacceptable" le repli des assaillants au Ghana en toute impunité, alors que lors de sa récente visite à Abidjan, le 5 septembre, le président ghanéen, John Dramani Mahama, a assuré que son pays servira de "base arrière" à la déstabilisation de la Côte d`Ivoire.
Des assaillants dont au moins trois ont été tués dans les combats autour du poste de Noé sont venus du Ghana où à la faveur de la crise postélectorale, plusieurs ivoiriens, notamment des proches de l’ancien régime ont trouvé refuge.
Parmi ces pro-Gbagbo, Justin Katinan Koné, porte-parole de l’ex-président Laurent Gbagbo, recherché "pour crimes" est depuis quelques semaines aux mains des autorités ghanéennes, attendant la décision de justice sur sa probable extradition en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
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Le président de la République, Alassane Ouattara, a ordonné la fermeture de toutes les frontières avec le Ghana voisin après l`attaque du poste frontalier de Noé par des individus non identifiés qui s’y sont repliés, a appris l’AIP de source officielle.
Après deux jours d`observation des mouvements des personnes et des biens entre les deux pays, il a été décidé de la réouverture, à compter de ce lundi, de la frontière aérienne, précise un communiqué de la présidence lue à la télévision nationale, dimanche.
Vendredi soir, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a jugé "inacceptable" le repli des assaillants au Ghana en toute impunité, alors que lors de sa récente visite à Abidjan, le 5 septembre, le président ghanéen, John Dramani Mahama, a assuré que son pays servira de "base arrière" à la déstabilisation de la Côte d`Ivoire.
Des assaillants dont au moins trois ont été tués dans les combats autour du poste de Noé sont venus du Ghana où à la faveur de la crise postélectorale, plusieurs ivoiriens, notamment des proches de l’ancien régime ont trouvé refuge.
Parmi ces pro-Gbagbo, Justin Katinan Koné, porte-parole de l’ex-président Laurent Gbagbo, recherché "pour crimes" est depuis quelques semaines aux mains des autorités ghanéennes, attendant la décision de justice sur sa probable extradition en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
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