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Politique Publié le mardi 25 septembre 2012 | Le Democrate

Déstabilisation de la Côte d’Ivoire : Ghana, Libéria, y a danger

Les autorités ghanéennes sont-elles vraiment sincères pour coopérer avec leurs homologues ivoiriens, « pour casser dans l’œuf », les actions de déstabilisation orchestrées par les pro-Gbagbo, en exil dans leur pays? En visite éclair le 5 septembre dernier à Abidjan, le nouveau président ghanéen, John Dramani Mahama avait promis à Alassane Ouattara, qu`il ne permettrait jamais que son pays serve de "base arrière". Mais depuis l’attaque des positions des Frci basées à Noé, vendredi dernier par un commando venus du Ghana, les relations entre les deux pays, se sont durcies. Le gouvernement ivoirien a aussitôt fermé toutes les frontières avec le voisin ghanéen, avant de rouvrir la frontière aérienne, hier. Dans un communiqué justifiant cette décision, le président Ouattara, n’a pas manqué de « remercier son homologue ghanéen pour sa franche collaboration ».

Des termes diplomatiques qui trahissent la colère du leader ivoirien vis-à-vis de John Dramani. Ado n’a visiblement plus confiance dans la sincérité des engagements des autorités ghanéennes. Le fait que les assaillants se soient repliés sans être inquiétés vers le Ghana, après l’attaque de Noé, démontre bien qu’ils ont des soutiens au plus haut niveau dans ce pays. Par ailleurs, l’attitude passive des autorités judiciaires ghanéennes, accusées de faire trainer l’extradition de Justin Koné Katinan, le porte-parole en exil de l’ancien président Laurent Gbagbo, accusé de "crimes économiques" et arrêté depuis le 24 août dernier à Accra, provoque la grogne du pouvoir d’Abidjan. Beaucoup dans la capitale ivoirienne, sont convaincus qu’Accra parraine les activités déstabilisatrices des pro-Gbagbo déclenchées à partir de leurs terres. Le maintient de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, traduit la méfiance et le manque total de confiance des autorités ivoiriennes. Mais avant Accra, Abidjan, entretenaient le même climat de méfiance avec Morovia, suite aux attaques de plusieurs postes militaires et des localités ivoiriennes dans l’ouest du pays, par des bandes armées venant du Liberia. Des Casques bleus de l’Onu ont même été abattus lors d’un de ces assauts. Aujourd’hui, même si on peut parler d’accalmie retrouvée dans cette partie du pays, force est de reconnaître que la situation peut se dégrader d’un moment à l’autre. Tant que les combattants pro-Gbagbo pourront encore bénéficier de complicité au sein des populations de l’autre coté du Cavaly.

T.Guy

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