Le dimanche 23 septembre 2012, le Doyen BROU ADOU KPANGNI, ex-membre du Comité des Sages de la Filière Café-Cacao de la Sous-préfecture d’Abengourou a été interpellé par des gens en armes à son domicile de Yakassé – Féassé.
La scène s’est déroulée aux environs de 20h00 cette nuit-là. Selon la famille, « des hommes en treillis armés jusqu’aux dents ont débarqué au domicile du septuagénaire. Sans un mot, ils ont coupé l’alimentation électrique de la maison, y ont pénétré et en sont ressortis quelques minutes plus tard avec le Doyen qu’ils ont emmené… »
La famille BROU ADOU s’est immédiatement mise en mouvement et a pu découvrir vers 21h30 – ce dimanche 23 septembre 2012 – que le Doyen BROU ADOU KPANGNI « a été mis aux arrêts par les FRCI d’Abengourou qui le retiennent prisonnier dans leur camp de la capitale de l’Indénié… »
BROU ADOU KPANGNI est un militant du FPI qui a largement contribué à l’implantation du Parti en pays Agni. Durant la campagne électorale 2010, il s’est largement investi pour la réélection du Président Laurent GBAGBO.
Depuis le 11 avril 2011, il subit toutes sortes de tracasseries qu’il vit stoïquement au quotidien. C’est la première fois qu’il est victime d’arrestation… nocturne. Pour l’heure, les motifs de cette privation de liberté restent flous.
Une vague d`attaques a visé - en août 2012 - les forces de sécurité, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis le renversement du Président Laurent GBAGBO.
Sans enquêtes sérieuses préalables, elles ont été systématiquement attribuées à des « pro-Gbagbo » et ont été suivies de l`arrestation de plusieurs dizaines de partisans du président déchu et de nombreux hauts responsables du FPI, dont le secrétaire général Laurent AKOUN, condamné – en 1ère instance - à six mois de prison ferme pour "trouble à l`ordre public".
Le FPI a interjeté appel et a déposé auprès du Tribunal d`Abidjan une requête de mise en liberté provisoire, en attendant le procès en appel dont la date n’a pas encore été fixée.
L’interpellation et l’arrestation du Doyen BROU ADOU KPANGNI interviennent au lendemain de l’attaque d`un poste-frontière, de deux (2) commissariats et d’une (1) brigade de gendarmerie par des assaillants non (encore) identifiés.
Ces attaques – qui ont fait 10 morts - surviennent après un mois d`accalmie, le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage à quinze militaires victimes de précédents assauts.
Comme en août 2012, la Direction du FPI a fermement condamné cette nouvelle vague de violences meurtrières et a appelé le Gouvernement à rechercher activement les auteurs de ces crimes afin qu’ils répondent de leurs actes devant la Justice.
Le Snacom
La scène s’est déroulée aux environs de 20h00 cette nuit-là. Selon la famille, « des hommes en treillis armés jusqu’aux dents ont débarqué au domicile du septuagénaire. Sans un mot, ils ont coupé l’alimentation électrique de la maison, y ont pénétré et en sont ressortis quelques minutes plus tard avec le Doyen qu’ils ont emmené… »
La famille BROU ADOU s’est immédiatement mise en mouvement et a pu découvrir vers 21h30 – ce dimanche 23 septembre 2012 – que le Doyen BROU ADOU KPANGNI « a été mis aux arrêts par les FRCI d’Abengourou qui le retiennent prisonnier dans leur camp de la capitale de l’Indénié… »
BROU ADOU KPANGNI est un militant du FPI qui a largement contribué à l’implantation du Parti en pays Agni. Durant la campagne électorale 2010, il s’est largement investi pour la réélection du Président Laurent GBAGBO.
Depuis le 11 avril 2011, il subit toutes sortes de tracasseries qu’il vit stoïquement au quotidien. C’est la première fois qu’il est victime d’arrestation… nocturne. Pour l’heure, les motifs de cette privation de liberté restent flous.
Une vague d`attaques a visé - en août 2012 - les forces de sécurité, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis le renversement du Président Laurent GBAGBO.
Sans enquêtes sérieuses préalables, elles ont été systématiquement attribuées à des « pro-Gbagbo » et ont été suivies de l`arrestation de plusieurs dizaines de partisans du président déchu et de nombreux hauts responsables du FPI, dont le secrétaire général Laurent AKOUN, condamné – en 1ère instance - à six mois de prison ferme pour "trouble à l`ordre public".
Le FPI a interjeté appel et a déposé auprès du Tribunal d`Abidjan une requête de mise en liberté provisoire, en attendant le procès en appel dont la date n’a pas encore été fixée.
L’interpellation et l’arrestation du Doyen BROU ADOU KPANGNI interviennent au lendemain de l’attaque d`un poste-frontière, de deux (2) commissariats et d’une (1) brigade de gendarmerie par des assaillants non (encore) identifiés.
Ces attaques – qui ont fait 10 morts - surviennent après un mois d`accalmie, le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage à quinze militaires victimes de précédents assauts.
Comme en août 2012, la Direction du FPI a fermement condamné cette nouvelle vague de violences meurtrières et a appelé le Gouvernement à rechercher activement les auteurs de ces crimes afin qu’ils répondent de leurs actes devant la Justice.
Le Snacom
