Réconciliation nationale : Appiah, Lagou et Coulibaly s’engagent devant Soumahoro

Les membres de la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) ont réitéré à Amadou Soumahoro leur engagement à s’impliquer dans le processus de réconciliation.

Ceux qui doutaient de la sincérité de la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) peuvent maintenant se raviser. Kabran Appiah et ses pairs de cette coalition politique sont allés réaffirmer à Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (Rdr), leur engagement résolu dans le processus de réconciliation. «Nous sommes venus échanger avec le secrétaire général du Rdr autour des questions concernant la réconciliation. Nous avons également remercié le Rdr de nous avoir félicité pour la déclaration que nous avons faite lors de notre conférence de presse où nous nous sommes insurgés contre toute action de nature à plomber la réconciliation», a confié Kabran Appiah entouré d’Henriette Lagou, Gervais Coulibaly, Jacques Akossi, respectivement présidents du Cap uni pour la démocratie et du développement (Cap Udd), du Renouveau pour la paix et la concorde (Rpc), de l’Union démocratique et citoyenne (Udcy). C’était au sortir du tête-à-tête qu’ils ont eu avec l’ex-ministre du Commerce, à la Rue Lepic, hier. M. Appiah a déclaré que la réconciliation sera le résultat des concessions mutuelles que les partis politiques consentiront. D’où leur présence au siège du Rdr pour faire des propositions et donner des conseils dans ce sens. «Nous sommes des dispensateurs de conseils. Nous ne revendiquons aucun leadership. Nous véhiculons au contraire l’idée que les Ivoiriens doivent se rencontrer pour se parler fraternellement. Les politiques en dépit de leurs divergences doivent faire pareil pour le bonheur des populations», a-t-il expliqué. Selon le président de la Lmp, si les Ivoiriens se mettent à se battre perpétuellement, c’est la Côte d’Ivoire qui va disparaître. Amadou Soumahoro a salué la démarche de la Lmp. Toute société qui refuse de faire des concessions est vouée à l’éclatement, a-t-il souligné. «Je les félicite d’avoir mis fin au débat sur la reconnaissance, à leur niveau, de la qualité d’Alassane Ouattara comme le président de la République. Là-dessus, leur position est très claire», s’est-il réjoui, appelant les acteurs politiques à proscrire la violence comme moyen de règlement des problèmes en Côte d’Ivoire. «Il faut que les partis politiques se parlent. La réconciliation nationale passera nécessairement par le dialogue», a-t-il prôné.


KM (stagiaire)