Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, demande aux chefs traditionnels Ebrié de s’engager dans la sensibilisation en faveur de la paix.
Devant les gardiens de la tradition, sa boutade a fait marrer plus d’un. Pourtant, sa mine n’avait nullement l’air d’un bouffon. «Je crois qu’on est passé de la Réfondation au Sabotage…», a ironisé le ministre de l’Intérieur, allusion aux commanditaires des attaques répétées contre les forces régulières. Face aux peuples Ebrié et Attié du district d’Abidjan au palais de l’unité d’Abobo-Baoulé, Hamed Bakayoko s’est dit convaincu que les tentatives de déstabilisation du pouvoir sont « commandités par des gens proches de l’ancien président.» Ils sont «jaloux» de l’actuel régime pour la restauration de l’université, la construction des ponts Henri Konan Bédié et de Jacqueville, celui de Bouaflé, de la relance économique… Si les actes subversifs ont pour but de casser le rythme de la remise en route de l’économie ivoirienne, ils visent aussi à porter un coup au développement, argumente Hamed Bakayoko. Il a révélé que les nouvelles cibles «des ennemis de la paix» sont la Société ivoirienne de raffinage (Sir) à Vridi et la Centrale thermique d’Azito (Yopougon). Ces attaques ont pour seul but «de gâter pour gâter ». Mais, elles «ne peuvent aller plus loin ». Le plus important, dit-il, est de couper le lien entre ceux qui recrutent pour faire exécuter les plans d’attaques et les jeunes proches de l’ancien régime. C’est justement la raison qui a amené le ministre à mettre en mission les chefs tradionnels. «Il faut que vous puissiez parler à vos jeunes. Beaucoup d’entre eux sont innocents et d’autres sont embarqués, manipulés. On leur faire croire des choses qui ne sont pas justes du genre Gbagbo va revenir», a sensibilisé Hamed Bakayoko. Les chefs, eux, ont montré patte blanche. Le gouverneur du district, Robert Beugré Mambé, leur porte-parole, a notamment condamné les attaques et assuré que leurs villages ont fait le deuil des turpitudes des effets collatéraux de la crise postélectorale. Toutefois, ils seraient reconnaissants à l’autorité de rappeler à l’ordre les éléments des forces régulières ou leurs associés. Certains, s’est plaint Beugré Mambé, bafouent l’honorabilité des gardiens de la tradition en emportant leurs biens, en opérant des perquisitions irrégulières. Quand d’autres, a poursuivi le gouverneur, se livrent tout simplement à des actes de vandalisme.
Bidi Ignace
Devant les gardiens de la tradition, sa boutade a fait marrer plus d’un. Pourtant, sa mine n’avait nullement l’air d’un bouffon. «Je crois qu’on est passé de la Réfondation au Sabotage…», a ironisé le ministre de l’Intérieur, allusion aux commanditaires des attaques répétées contre les forces régulières. Face aux peuples Ebrié et Attié du district d’Abidjan au palais de l’unité d’Abobo-Baoulé, Hamed Bakayoko s’est dit convaincu que les tentatives de déstabilisation du pouvoir sont « commandités par des gens proches de l’ancien président.» Ils sont «jaloux» de l’actuel régime pour la restauration de l’université, la construction des ponts Henri Konan Bédié et de Jacqueville, celui de Bouaflé, de la relance économique… Si les actes subversifs ont pour but de casser le rythme de la remise en route de l’économie ivoirienne, ils visent aussi à porter un coup au développement, argumente Hamed Bakayoko. Il a révélé que les nouvelles cibles «des ennemis de la paix» sont la Société ivoirienne de raffinage (Sir) à Vridi et la Centrale thermique d’Azito (Yopougon). Ces attaques ont pour seul but «de gâter pour gâter ». Mais, elles «ne peuvent aller plus loin ». Le plus important, dit-il, est de couper le lien entre ceux qui recrutent pour faire exécuter les plans d’attaques et les jeunes proches de l’ancien régime. C’est justement la raison qui a amené le ministre à mettre en mission les chefs tradionnels. «Il faut que vous puissiez parler à vos jeunes. Beaucoup d’entre eux sont innocents et d’autres sont embarqués, manipulés. On leur faire croire des choses qui ne sont pas justes du genre Gbagbo va revenir», a sensibilisé Hamed Bakayoko. Les chefs, eux, ont montré patte blanche. Le gouverneur du district, Robert Beugré Mambé, leur porte-parole, a notamment condamné les attaques et assuré que leurs villages ont fait le deuil des turpitudes des effets collatéraux de la crise postélectorale. Toutefois, ils seraient reconnaissants à l’autorité de rappeler à l’ordre les éléments des forces régulières ou leurs associés. Certains, s’est plaint Beugré Mambé, bafouent l’honorabilité des gardiens de la tradition en emportant leurs biens, en opérant des perquisitions irrégulières. Quand d’autres, a poursuivi le gouverneur, se livrent tout simplement à des actes de vandalisme.
Bidi Ignace