Bénéficiaires d’un acte administratif, portant suppression du grade A2 et le reclassement en des grades supérieurs (A3 et A4), les enseignants du secondaire général attendent du gouvernement le paiement des effets financiers évalués à 160 milliards pour tous les personnels du secteur Education-Formation. Instigateur des diverses grèves qui ont abouti à ce résultat, le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) met la pression sur le gouvernement pour payer l’entièreté des effets financiers issus du reclassement. Face à la presse le mardi 25 septembre 2012 à Yopougon nouveau quartier, son secrétaire général Traoré Siaka a appelé les pouvoirs publics à honorer les engagements librement pris à travers le décret du 04 décembre 2009. Et ce, au nom du principe de la continuité de l’Etat. «L’Etat a pris des engagements vis-à-vis des enseignants en 2009.
Et aujourd’hui, après plusieurs années d’attente et de patience, nous attendons le respect desdits engagements. Face au dilatoire qui consiste à demander une renégociation des acquis sociaux obtenus sous l’ancien régime avec pour interlocuteurs des hauts cadres de l’Etat qui sont encore au gouvernement, nous tenons à préciser que nous n’accepterons pas une remise en cause du reclassement. Tout ce que nous attendons, c’est le paiement de l’entièreté des salaires prévus pour nos nouveaux grades et le paiement du rappel dont la moitié des effets financiers du reclassement est versée depuis 2010», a-t-il indiqué. Avant d’appeler ses camarades à se mobiliser pour les prochains mots d’ordre en vue d’obtenir gain de cause. «Le Synesci a été au départ de la revendication portant reclassement des enseignants. Et il sera à la fin du combat. C’est pourquoi tous nos camarades doivent se mobiliser pour engager la lutte syndicale et amener le gouvernement à tenir parole», a-t-il conclu.
MTT
Et aujourd’hui, après plusieurs années d’attente et de patience, nous attendons le respect desdits engagements. Face au dilatoire qui consiste à demander une renégociation des acquis sociaux obtenus sous l’ancien régime avec pour interlocuteurs des hauts cadres de l’Etat qui sont encore au gouvernement, nous tenons à préciser que nous n’accepterons pas une remise en cause du reclassement. Tout ce que nous attendons, c’est le paiement de l’entièreté des salaires prévus pour nos nouveaux grades et le paiement du rappel dont la moitié des effets financiers du reclassement est versée depuis 2010», a-t-il indiqué. Avant d’appeler ses camarades à se mobiliser pour les prochains mots d’ordre en vue d’obtenir gain de cause. «Le Synesci a été au départ de la revendication portant reclassement des enseignants. Et il sera à la fin du combat. C’est pourquoi tous nos camarades doivent se mobiliser pour engager la lutte syndicale et amener le gouvernement à tenir parole», a-t-il conclu.
MTT