Comment œuvrer en synergie pour que les villages Atchans ne servent pas de base arrière à une quelconque rébellion contre le pouvoir en place ? C’est la préoccupation majeure qui a réuni au Palais de l’unité d’Abobo Baoulé , mardi 25 septembre dernier, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, Hamed BAKAYOKO, qui avait à ses côtés le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi KOFFI, le Président Robert Beugré MAMBE, Gouverneur du District d’Abidjan et la chefferie Tchaman et Akyé.
500 ou 600 personnes, combien étaient- ils en réalité les Chefs Tchamans et Akyé venus des 93 villages environnants du District Autonome d’Abidjan ? On ne saurait l’affirmer avec exactitude, du fait d’un Palais de l’unité d’Abobo Baoulé noir de têtes couronnées, palais dont la capacité d’accueil est estimée à 400 places. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le porte- parole des Atchans, le Président Robert Beugré MAMBE, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan a réussi à battre le rappel de tous les dépositaires du savoir de cette zone. En leur nom, il a d’entrée présenté ses civilités à ses hôtes avant de condamner sans détour, les attaques dont ont été l’objet les Forces Républicaines de Sécurité de Côte d’Ivoire. « Ces attaques ont occasionné des pertes en vie que nous regrettons. C’est avec respect que nous nous inclinons devant la mémoire des disparus. », a- t- il ajouté. Pour le Gouverneur MAMBE, ces actes doivent être proscrites dans la mémoire collective de tous les Ivoiriens afin qu’ils échappent au tribunal divin. « Tout auteur ou commanditaire de la destruction de la vie ne peut échapper à la loi immuable dont seul Dieu détient la règle. ». C’est pourquoi il a exhorté ses parents à veiller sur les forces de sécurité afin qu’ils travaillent ceux- ci travaillent en synergie pour que cesse les brimades. « MM. les Ministres de l’Intérieur et de la Défense, nos villages sont souvent dépouillés de leurs biens. Des familles gardiennes des trésors ancestraux vieux de plusieurs siècles (or, bijoux, argent, vêtements à modèle unique, documents administratifs et autres), subissent souvent le courroux de nos forces de sécurité. Ces actes créent une psychose d’insécurité permanente. », a- t- il dévoilé. Et de préciser par la suite que ce tableau peu reluisant appelle à des actions de restauration et de redressement communs. En guise de piste de solutions, le porte–parole des Atchans propose que des réunions permanentes de sensibilisation soient organisées avec les personnes susceptibles de troubles. Qu’en cas de contrôle inopiné, que les Chefs de villages soient alertés et associés pour prévenir les dérives. Et qu’enfin, par des actes et des paroles, les forces de sécurité avec les villages, soient un atout pour optimiser les actions de développement. Face à ces doléances, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, Hamed BAKAYOKO a promis accorder une oreille attentive sans toutefois manqué de faire des précisions. « Chers parents, je salue votre initiative. Aujourd’hui nous avons besoin de nous rassembler pour construire notre pays. Il y-a -eu le temps des élections, il y-a- eu le temps de la guerre. C’est maintenant le temps du développement, le temps de la construction. Tous les grands peuples, France, Allemagne, Etats – Unis ont connu des difficultés. C’est pourquoi je vous invite à tourner la page. Si nous perdons trop de temps dans les querelles, nous n’allons pas rattraper le développement à temps. Rappelez- vous des promesses du Chef de l’Etat. La Côte d’Ivoire doit compter parmi les pays émergents horizon 2020 », a-t- il indiqué. Pour lui, les conséquences de ces crises à répétition n’ont qu’un seul but : Accroître la récession et le chômage. « Des investisseurs se bousculent aux portes de la Côte d’Ivoire. Regardez les chantiers en cours. L’université, le pont Henri Konan BEDIE et celui de la Marahoué. C’est cette Côte d’Ivoire, fréquentable et économiquement forte, que nous devons léguer à nos enfants », a averti le Ministre d’Etat. Pour clore, Hamed BAKAYOKO a demandé aux Atchans de s’inscrire résolument dans les sillons de la réconciliation, de la paix et du développement, pour que leurs villages ne servent pas de base- arrière à une rébellion. « Dans nos villages, quand un Chef n’est plus au pouvoir, c’est les instructions du nouveau qu’on suit. Ne vous laissez plus distraire. Je vous demande d’extirper les mauvais grains qui vous empêchent d’accéder au développement et à la paix. Le chef de l’Etat vous reçoit bientôt».
DIRECTION INFORMATION ET COMMUNICATION DISTRICT D’ABIDJAN
500 ou 600 personnes, combien étaient- ils en réalité les Chefs Tchamans et Akyé venus des 93 villages environnants du District Autonome d’Abidjan ? On ne saurait l’affirmer avec exactitude, du fait d’un Palais de l’unité d’Abobo Baoulé noir de têtes couronnées, palais dont la capacité d’accueil est estimée à 400 places. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le porte- parole des Atchans, le Président Robert Beugré MAMBE, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan a réussi à battre le rappel de tous les dépositaires du savoir de cette zone. En leur nom, il a d’entrée présenté ses civilités à ses hôtes avant de condamner sans détour, les attaques dont ont été l’objet les Forces Républicaines de Sécurité de Côte d’Ivoire. « Ces attaques ont occasionné des pertes en vie que nous regrettons. C’est avec respect que nous nous inclinons devant la mémoire des disparus. », a- t- il ajouté. Pour le Gouverneur MAMBE, ces actes doivent être proscrites dans la mémoire collective de tous les Ivoiriens afin qu’ils échappent au tribunal divin. « Tout auteur ou commanditaire de la destruction de la vie ne peut échapper à la loi immuable dont seul Dieu détient la règle. ». C’est pourquoi il a exhorté ses parents à veiller sur les forces de sécurité afin qu’ils travaillent ceux- ci travaillent en synergie pour que cesse les brimades. « MM. les Ministres de l’Intérieur et de la Défense, nos villages sont souvent dépouillés de leurs biens. Des familles gardiennes des trésors ancestraux vieux de plusieurs siècles (or, bijoux, argent, vêtements à modèle unique, documents administratifs et autres), subissent souvent le courroux de nos forces de sécurité. Ces actes créent une psychose d’insécurité permanente. », a- t- il dévoilé. Et de préciser par la suite que ce tableau peu reluisant appelle à des actions de restauration et de redressement communs. En guise de piste de solutions, le porte–parole des Atchans propose que des réunions permanentes de sensibilisation soient organisées avec les personnes susceptibles de troubles. Qu’en cas de contrôle inopiné, que les Chefs de villages soient alertés et associés pour prévenir les dérives. Et qu’enfin, par des actes et des paroles, les forces de sécurité avec les villages, soient un atout pour optimiser les actions de développement. Face à ces doléances, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, Hamed BAKAYOKO a promis accorder une oreille attentive sans toutefois manqué de faire des précisions. « Chers parents, je salue votre initiative. Aujourd’hui nous avons besoin de nous rassembler pour construire notre pays. Il y-a -eu le temps des élections, il y-a- eu le temps de la guerre. C’est maintenant le temps du développement, le temps de la construction. Tous les grands peuples, France, Allemagne, Etats – Unis ont connu des difficultés. C’est pourquoi je vous invite à tourner la page. Si nous perdons trop de temps dans les querelles, nous n’allons pas rattraper le développement à temps. Rappelez- vous des promesses du Chef de l’Etat. La Côte d’Ivoire doit compter parmi les pays émergents horizon 2020 », a-t- il indiqué. Pour lui, les conséquences de ces crises à répétition n’ont qu’un seul but : Accroître la récession et le chômage. « Des investisseurs se bousculent aux portes de la Côte d’Ivoire. Regardez les chantiers en cours. L’université, le pont Henri Konan BEDIE et celui de la Marahoué. C’est cette Côte d’Ivoire, fréquentable et économiquement forte, que nous devons léguer à nos enfants », a averti le Ministre d’Etat. Pour clore, Hamed BAKAYOKO a demandé aux Atchans de s’inscrire résolument dans les sillons de la réconciliation, de la paix et du développement, pour que leurs villages ne servent pas de base- arrière à une rébellion. « Dans nos villages, quand un Chef n’est plus au pouvoir, c’est les instructions du nouveau qu’on suit. Ne vous laissez plus distraire. Je vous demande d’extirper les mauvais grains qui vous empêchent d’accéder au développement et à la paix. Le chef de l’Etat vous reçoit bientôt».
DIRECTION INFORMATION ET COMMUNICATION DISTRICT D’ABIDJAN
