Monsieur le Ministre d’Etat,
Au nom de tout le peuple ATCHAN, entendez Ebrié et en présence de leur frère AKYIE représentés ici par ses chefs traditionnels, ses Elus et Cadres, je vous exprime tout l’honneur que nous ressentons de vous avoir parmi nous.
Puissiez-vous, Monsieur le Ministre d’Etat, transmettre à son Excellence Monsieur le Président de la République et au Premier Ministre, notre profonde gratitude pour vous avoir autorisé à venir à nos côtés malgré le calendrier gouvernemental rendu complexe par les contingences du moment.
Je dois ici, et en présence de tous les chefs traditionnels, les Elus et les cadres, rendre le témoignage de votre humilité et de votre dévouement à la tâche que le Chef de l’Etat a bien voulu vous confier, car au moment où j’ai sollicité cette rencontre, vous n’avez pas hésité à suggérer de vous conformer aux dates, lieux et heure qu’ils auront choisis. C’est la marque de votre ardeur au travail pour le bien de tous. Nous vous souhaitons donc Akwaba chez vous, parmi vos frères et sœurs.
Nous saluons tous les efforts que le gouvernement à travers vous, de même qu’à travers votre collègue de la Défense et la hiérarchie militaire, déployez tous les jours pour consolider la paix et la stabilité sociales grâce aux sacrifices consentis par le Chef de l’Etat et la Nation entière.
C’est une œuvre grandiose, difficile dont la réalisation appelle, à tous les instants, l’aide et la présence de la Providence.
Nourris des idéaux traditionnels de paix, le peuple ATCHAN, soutenu par le peuple AKYE par nature, est une communauté militante de la paix, de l’hospitalité et doté du sens de partage dont les effets induits ont permis, comme vous pouvez le constater, le développement harmonieux du District d’Abidjan dans la paix et la fraternité.
Par culture, ce peuple appuyé par son voisin AKYE est pacifique.
Force est cependant de reconnaître que le cosmopolisme démographique, les mutations urbaines qui ont transformé nos villages en cités dortoirs, le brassage des mentalités multiformes et des contingences politiques incontrôlées ont porté atteinte à cette image qui naguère faisait notre fierté.
Toutefois, après les tribulations de la crise post-électorale subies par tous les ivoiriens, les TCHAMANS, nourris aux sources de l’esprit d’apaisement prôné par le Chef de l’Etat, ont fait le deuil des turpitudes et des souffrances corrélatives aux effets collatéraux de la crise imposée aux ivoiriens. Avec courage et détermination, les chefs et les cadres de tous bords politiques ont initié des réunions et tournées de sensibilisation qui ont été marquées par des séances de catharsis et d’introspection pour retrouver le chemin de la cohésion, marque distinctive de notre pays. Cette même démarche est en projet dans le pays AKYE du District d’Abidjan.
Vous en avez eu la preuve lors de la grande et belle rencontre que vous avez présidée à leur demande en présence de leurs frères et sœurs des villages AKYE du District d’Abidjan et du Préfet de Région.
Cette rencontre a été le terreau de la convergence des préoccupations du gouvernement et des populations en matière de développement et de sécurité.
Le soulagement a été mutuellement partagé par tous les participants à cette grande rencontre.
Depuis quelques temps, cependant, des soubresauts inattendus, issus des profondeurs des dérivations, perturbent quelque peu le beau paysage que vous et vos collègues du Gouvernement, soutenus par le Chef de l’Etat et le Premier Ministre, avez su construire pour configurer l’essentiel de nos préoccupations ; à savoir le développement économique et social pour tous.
Le peuple ATCHAN soutenu par le peuple AKYE, condamne avec force les attaques dont ont été l’objet les forces de sécurité et qui ont occasionné des pertes en vie humaines. C’est avec respect que nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et demandons que soit observée une minute de silence à cet effet. (Minute de silence).
Dans notre entendement, personne ne doit ôter la vie à autrui, car les lois implacables de l’univers sidéral visible et invisible pour convoquer devant le tribunal divin, tout auteur ou commanditaire de la destruction de la vie, surtout de la vie humaine. C’est UNE LOI IMMUABLE dont seul DIEU détient la règle.
Puisse notre pays sortir de ce cycle pour le bien de tous.
A juste titre, les forces de sécurité veillent scrupuleusement sur les zones potentiellement visités par des éléments encore en armes et qui constituent une menace pour la paix et la sécurité des braves populations.
Nous saluons ces efforts de pacification.
Force est malheureusement de reconnaître, cependant, que cette belle initiative sert de plateforme à certains éléments d’origine indéterminée et qui engagent des actions malencontreuses pour :
1. porter atteinte à l’intégrité physique de certaines populations innocentes ;
2. dépouiller, dans certains villages, de leurs biens, quelques familles gardiennes des trésors ancestraux vieux de plusieurs décennies ou de plusieurs siècles, à savoir, or, bijoux de grande valeur, argent, vêtements à modèles uniques disparus du marché actuel, archives familiales, documents administratifs importants etc.
3. créer une psychose d’insécurité permanente car il est quelquefois difficile de distinguer le statut des forces qui se présentent ;
4. affaiblir l’autorité et l’honorabilité des chefs de villages ou de leurs adjoints résidents lors des rafles de contrôle ans des conditions souvent humiliantes, dirons-nous ;
5. déstabiliser et porter atteinte à la qualité du travail de développement de grande envergure engagé par le chef de l’Etat sur la base des idéaux qu’il défend avec acharnement avec le concours de son gouvernement, des cadres et des élus.
Ce tableau d’ensemble, à notre sens, appelle à des actions de redressement pour restaurer et renforcer ce climat de confiance qu’il a su bâtir en quelques mois seulement.
Tel est notre vœu le plus ardent.
Consécutivement à cette assertion, les chefs de villages, les notables, les cadres et les Elus vous prient d’analyser ces quelques suggestions qui ne sont exhaustives ni par nature ni par dimensions :
1. que les chefs des zones chargés de la sécurité dans les aires géographiques spécifiques soient en contact permanent avec les chefs de villages ou les chefs résidents pour sonner l’alerte en cas de mouvements ou de découvertes suspectes, tout en évitant, bien sur des délations calomnieuses ou les règlements de comptes qui ne me manquent pas de surgir en pareille circonstances ;
2. qu’en cas de contrôles inopinés, les chefs de villages et leurs notables soient associés pour relayer le témoignage de l’esprit et de la nature des contrôles effectués tout en protégeant ce qui est du domaine du secret militaire ;
3. que des réunions permanentes de sensibilisation soient organisées avec les jeunes surtout dont on peut craindre, pour certains heureusement très minoritaires, un mimétisme anachronique par réminiscence
4. que nos villages soient l’objet de surveillance renforcée dans la mesure du possible pour assurer la tranquillité, la protection des personnes et des biens ;
5. que par les actes, paroles et gestes ; la proximité des forces de sécurité avec les villages soient un atout pour optimiser les actions de protection et de développement ;
Les cadres et les élus, qui en engageant des actions de développement sur la base de la philosophie de développement prônée par le Chef de l’Etat, le fut déjà avec le concours des chefs de village.
Les vœux ici émis tendent à coaliser toutes les initiatives pour en assurer le renforcement.
La nouvelle Côte d’Ivoire est en marche sous la houlette de son Excellence le Président Alassane Ouattara.
Le peuple ATCHAN et le peuple AKYE soutiennent et soutiendront son action, car ce sont des peuples qui ont le sens du discernement.
Il y a un temps pour tout : un temps d’obscurité, un temps de pénombre, un temps de lumière, un temps de pleine lumière pérenne.
Ceux qui ont des yeux voient.
Ceux qui ont des oreilles entendent
Ceux qui ont le sens du discernement comprennent.
La Côte d’Ivoire change, elle est belle pour tous ses fils et toutes ses filles.
Ensemble nous vaincrons pour la gloire de Dieu.
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
Au nom de tout le peuple ATCHAN, entendez Ebrié et en présence de leur frère AKYIE représentés ici par ses chefs traditionnels, ses Elus et Cadres, je vous exprime tout l’honneur que nous ressentons de vous avoir parmi nous.
Puissiez-vous, Monsieur le Ministre d’Etat, transmettre à son Excellence Monsieur le Président de la République et au Premier Ministre, notre profonde gratitude pour vous avoir autorisé à venir à nos côtés malgré le calendrier gouvernemental rendu complexe par les contingences du moment.
Je dois ici, et en présence de tous les chefs traditionnels, les Elus et les cadres, rendre le témoignage de votre humilité et de votre dévouement à la tâche que le Chef de l’Etat a bien voulu vous confier, car au moment où j’ai sollicité cette rencontre, vous n’avez pas hésité à suggérer de vous conformer aux dates, lieux et heure qu’ils auront choisis. C’est la marque de votre ardeur au travail pour le bien de tous. Nous vous souhaitons donc Akwaba chez vous, parmi vos frères et sœurs.
Nous saluons tous les efforts que le gouvernement à travers vous, de même qu’à travers votre collègue de la Défense et la hiérarchie militaire, déployez tous les jours pour consolider la paix et la stabilité sociales grâce aux sacrifices consentis par le Chef de l’Etat et la Nation entière.
C’est une œuvre grandiose, difficile dont la réalisation appelle, à tous les instants, l’aide et la présence de la Providence.
Nourris des idéaux traditionnels de paix, le peuple ATCHAN, soutenu par le peuple AKYE par nature, est une communauté militante de la paix, de l’hospitalité et doté du sens de partage dont les effets induits ont permis, comme vous pouvez le constater, le développement harmonieux du District d’Abidjan dans la paix et la fraternité.
Par culture, ce peuple appuyé par son voisin AKYE est pacifique.
Force est cependant de reconnaître que le cosmopolisme démographique, les mutations urbaines qui ont transformé nos villages en cités dortoirs, le brassage des mentalités multiformes et des contingences politiques incontrôlées ont porté atteinte à cette image qui naguère faisait notre fierté.
Toutefois, après les tribulations de la crise post-électorale subies par tous les ivoiriens, les TCHAMANS, nourris aux sources de l’esprit d’apaisement prôné par le Chef de l’Etat, ont fait le deuil des turpitudes et des souffrances corrélatives aux effets collatéraux de la crise imposée aux ivoiriens. Avec courage et détermination, les chefs et les cadres de tous bords politiques ont initié des réunions et tournées de sensibilisation qui ont été marquées par des séances de catharsis et d’introspection pour retrouver le chemin de la cohésion, marque distinctive de notre pays. Cette même démarche est en projet dans le pays AKYE du District d’Abidjan.
Vous en avez eu la preuve lors de la grande et belle rencontre que vous avez présidée à leur demande en présence de leurs frères et sœurs des villages AKYE du District d’Abidjan et du Préfet de Région.
Cette rencontre a été le terreau de la convergence des préoccupations du gouvernement et des populations en matière de développement et de sécurité.
Le soulagement a été mutuellement partagé par tous les participants à cette grande rencontre.
Depuis quelques temps, cependant, des soubresauts inattendus, issus des profondeurs des dérivations, perturbent quelque peu le beau paysage que vous et vos collègues du Gouvernement, soutenus par le Chef de l’Etat et le Premier Ministre, avez su construire pour configurer l’essentiel de nos préoccupations ; à savoir le développement économique et social pour tous.
Le peuple ATCHAN soutenu par le peuple AKYE, condamne avec force les attaques dont ont été l’objet les forces de sécurité et qui ont occasionné des pertes en vie humaines. C’est avec respect que nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et demandons que soit observée une minute de silence à cet effet. (Minute de silence).
Dans notre entendement, personne ne doit ôter la vie à autrui, car les lois implacables de l’univers sidéral visible et invisible pour convoquer devant le tribunal divin, tout auteur ou commanditaire de la destruction de la vie, surtout de la vie humaine. C’est UNE LOI IMMUABLE dont seul DIEU détient la règle.
Puisse notre pays sortir de ce cycle pour le bien de tous.
A juste titre, les forces de sécurité veillent scrupuleusement sur les zones potentiellement visités par des éléments encore en armes et qui constituent une menace pour la paix et la sécurité des braves populations.
Nous saluons ces efforts de pacification.
Force est malheureusement de reconnaître, cependant, que cette belle initiative sert de plateforme à certains éléments d’origine indéterminée et qui engagent des actions malencontreuses pour :
1. porter atteinte à l’intégrité physique de certaines populations innocentes ;
2. dépouiller, dans certains villages, de leurs biens, quelques familles gardiennes des trésors ancestraux vieux de plusieurs décennies ou de plusieurs siècles, à savoir, or, bijoux de grande valeur, argent, vêtements à modèles uniques disparus du marché actuel, archives familiales, documents administratifs importants etc.
3. créer une psychose d’insécurité permanente car il est quelquefois difficile de distinguer le statut des forces qui se présentent ;
4. affaiblir l’autorité et l’honorabilité des chefs de villages ou de leurs adjoints résidents lors des rafles de contrôle ans des conditions souvent humiliantes, dirons-nous ;
5. déstabiliser et porter atteinte à la qualité du travail de développement de grande envergure engagé par le chef de l’Etat sur la base des idéaux qu’il défend avec acharnement avec le concours de son gouvernement, des cadres et des élus.
Ce tableau d’ensemble, à notre sens, appelle à des actions de redressement pour restaurer et renforcer ce climat de confiance qu’il a su bâtir en quelques mois seulement.
Tel est notre vœu le plus ardent.
Consécutivement à cette assertion, les chefs de villages, les notables, les cadres et les Elus vous prient d’analyser ces quelques suggestions qui ne sont exhaustives ni par nature ni par dimensions :
1. que les chefs des zones chargés de la sécurité dans les aires géographiques spécifiques soient en contact permanent avec les chefs de villages ou les chefs résidents pour sonner l’alerte en cas de mouvements ou de découvertes suspectes, tout en évitant, bien sur des délations calomnieuses ou les règlements de comptes qui ne me manquent pas de surgir en pareille circonstances ;
2. qu’en cas de contrôles inopinés, les chefs de villages et leurs notables soient associés pour relayer le témoignage de l’esprit et de la nature des contrôles effectués tout en protégeant ce qui est du domaine du secret militaire ;
3. que des réunions permanentes de sensibilisation soient organisées avec les jeunes surtout dont on peut craindre, pour certains heureusement très minoritaires, un mimétisme anachronique par réminiscence
4. que nos villages soient l’objet de surveillance renforcée dans la mesure du possible pour assurer la tranquillité, la protection des personnes et des biens ;
5. que par les actes, paroles et gestes ; la proximité des forces de sécurité avec les villages soient un atout pour optimiser les actions de protection et de développement ;
Les cadres et les élus, qui en engageant des actions de développement sur la base de la philosophie de développement prônée par le Chef de l’Etat, le fut déjà avec le concours des chefs de village.
Les vœux ici émis tendent à coaliser toutes les initiatives pour en assurer le renforcement.
La nouvelle Côte d’Ivoire est en marche sous la houlette de son Excellence le Président Alassane Ouattara.
Le peuple ATCHAN et le peuple AKYE soutiennent et soutiendront son action, car ce sont des peuples qui ont le sens du discernement.
Il y a un temps pour tout : un temps d’obscurité, un temps de pénombre, un temps de lumière, un temps de pleine lumière pérenne.
Ceux qui ont des yeux voient.
Ceux qui ont des oreilles entendent
Ceux qui ont le sens du discernement comprennent.
La Côte d’Ivoire change, elle est belle pour tous ses fils et toutes ses filles.
Ensemble nous vaincrons pour la gloire de Dieu.
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
