27 septembre 1994 - 27 septembre 2007, le Rassemblement des républicains(RDR) a 18 ans aujourd’hui. 18 ans d’une lutte acharnée, avec ses nombreuses infortunes, notamment les multiples drames enregistrés au sein de ses partisans. En ce jour anniversaire, son secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro, revient sur les 18 ans de vie de son parti et invite les Ivoiriens à croire en des lendemains meilleurs avec le Président Alassane Ouattara.
Le Patriote : 27 septembre 1994. Qu’évoque pour vous cette date?
Amadou Soumahoro : Cette date évoque, sans conteste, le point de départ de la grande aventure du RDR. Celle dont l’aboutissement est en train de s’écrire aujourd’hui. C’est le jour où avec certains amis, nous avons décidé d’opérer la rupture avec le passé. Une rupture avec l’ancienne façon de gérer la Côte d’Ivoire. Puisque nous n’étions plus d’accord avec la marche telle qu’elle était construite par notre ancien parti.
LP : Pouvez-vous nous raconter un peu les circonstances de cette « rupture » ?
AS : Ce jour-là, nous nous sommes retrouvés au domicile de Djéni Kobena. Autour de lui, nous étions sept membres fondateurs. Notre objectif était clair et notre conviction inébranlable : créer le Rassemblement des républicains, un parti fondé sur la recherche du consensus et du compromis. Un parti qui se voulait centriste. C’était un grand jour pour nous, un jour historique, puisque à l’issue de cette rencontre, nous nous sommes rendus à la préfecture de police pour y déposer nos statuts.
LP : Voulez-vous revenir un peu sur les raisons qui vous ont poussé à la création du RDR ?
AM : Je l’ai dit, nous n’étions plus d’accord avec la gestion telle qu’elle était faite par notre ancien parti, le PDCI-RDA. L’objet de notre désaccord, la pomme de discorde donc, c’était le sentiment que nous avions qu’il se menait dans ce parti, une politique sociale dont les bases n’étaient pas de nature à favoriser la cohésion. Nous y voyions clairement se dessiner les prémices d’une politique identitaire, une politique d’exclusion. Cela, nous le voyions comme un péril pour notre pays.
LP : La suite des choses vous a semble-t-il donné raison. Le parcours du RDR a été loin d’être facile ?
AS : Je ne vous le fais pas dire. Tout le monde a suivi ce parcours. Tout le monde a été témoin de souffrances, douleurs et tragédies, qui ont jalonné la marche de notre parti. C’est pour cela que l’expression qui consiste à dire que le RDR est né par césarienne est une réalité. Parce que même à sa création, ça n’a pas été facile de nous rendre à l’époque au ministère de l’Intérieur. Il a fallu attendre le délai légal pour que le RDR puisse voir le jour. Depuis la création de ce parti, jusqu’à son accession au pouvoir, que de meurtrissures, que d’injustices, que d’arbitraire. Mais nous étions un certain nombre de femmes et d’hommes de conviction, déterminés à faire changer les choses.
LP : Quels sont les faits saillants qui ont jalonné ce parcours, en termes de douleur ?
AS : En termes de douleur, les faits saillants, ce sont ces milliers de morts que nous avons enregistrés dans nos rangs, ce sont ces centaines de mutilés. C’est aussi ces milliers d’hommes d’affaires qui ont été ruinés pour leur conviction. Ce sont ces centaines de personnes qui sont mortes, pas par les armes, mais par le fait que le combat était difficile. Toutes ces injustices se sont cristallisées autour d’une personne : Alassane Ouattara. Que n’a-t-il pas vécu, cet homme, dans notre pays ? Alassane Ouattara est l’homme politique qui a le plus été vilipendé, le plus humilié, le plus sali, le plus ostracisé depuis l’accession de notre pays à l’indépendance. Pas un homme politique n’a été aussi pourchassé que le Président Ouattara. Mais, homme de conviction, aimant son pays, déterminé à mettre à la disposition de celui-ci, son expérience et sa science, il a cru, il a tenu. Il nous a permis aussi de croire et de tenir. Et aujourd’hui, la satisfaction est là.
LP : Vous n’avez jamais douté durant cette période ?
AS : Vous pouvez me croire, Jamais nous n’avons douté. Parce que quand la cause est juste, le doute n’a pas sa place.
LP : Pourtant, vous avez connu des défections. Bien des membres fondateurs vous ont lâché en chemin.
AS : Je suis encore là ! Avec moi, il y a le ministre Diakité Souleymane, le Professeur Sarassoro. Vous savez, au-delà des défections physiques, il y a des choses inestimables qui sont restées : la conviction, la philosophie du parti, le vivre ensemble. Il y a la recherche du consensus et du compromis. Ces dernières valeurs sont aujourd’hui l’arme proposée par un certain nombre de partis politiques. Avant-hier, nous avons eu une rencontre avec les responsables de la plate-forme dite la Ligue des mouvements du progrès. Ils nous disaient qu’il est temps que les partis fassent des concessions, des compromis. La recherche du consensus et du compromis sont les deux valeurs sur lesquels Djéni Kobenan et nous-mêmes avions reposé les fondements du parti.
LP : le RDR a enfin accédé au pouvoir d’Etat. 18 ans après, quels sont les sentiments qui vous animent aujourd’hui ?
AS : C’est plusieurs sentiments, vous l’imaginez ! Sentiment de joie, de fierté, la sensation de la victoire après l’épreuve. Mais en même temps, et c’est sans doute le plus important, c’est le sentiment de la responsabilité. D’autant que nous sommes conscients de l’immensité de la tâche à accomplir. Vous savez que nous avons pris un pays extrêmement dévasté. Nous avons pris un Etat pratiquement délabré, cassé, brisé dans ses infrastructures comme dans son économie. Le Chef de l’Etat a été porté à la tête d’un Etat fantôme. Mais, croyez-moi, en un moins d’un an, il a réussi à donner à ce pays ses lettres de noblesse.
Nous sommes donc fiers d’avoir cru en une cause. Et cette cause-là, nous la savions noble, parce qu’elle était fondée sur la vérité. Or, c’est connu, la vérité finit toujours par triompher. L’autre sentiment, comme je l’ai soulignée, c’est la joie. Celle d’avoir participé à ce combat aux côtés d’un grand homme, je veux parler du Président Alassane Ouattara. Ce monsieur a tissé la toile, qui a permis au RDR d’envelopper la Côte d’Ivoire et de faire d’elle, ce qu’elle est aujourd’hui.
LP : Vous décrivez la Côte d’Ivoire comme une belle toile. Mais peut-être n’est-ce pas l’avis de tout le monde dans votre parti. Vous n’ignorez pas que certains se plaignent d’avoir été oubliés.
AS : Vous savez, il faut comprendre ceux qui se plaignent. Ils ont raison, parce que la lutte a été très longue. Elle a été extrêmement difficile. Elle a été meurtrière. De sorte que son issue a été légitimement interprétée comme l’aboutissement du rêve qui l’a sous-tendu. C’est donc normal que les militants et tous ceux qui ont mené cette lutte sacrificielle aspirent au changement, à la transformation de leur condition de vie.
Cependant, ce qui faut leur faire comprendre, c’est qu’il y a seulement un peu plus d’un an que le chef de l’Etat est aux affaires. En moins d’un an, tout le monde a vu ce qui a été fait. En même temps, en un an, on ne peut pas tout faire quand on sait combien d’années la Côte d’Ivoire a passé dans la mauvaise gouvernance. Dix années de sang, dix années de feu, dix années de sabotage économique. Parce que la Refondation, finalement, s’est transformée en une machine de sabotage de l’économie, du social, du sanitaire et même de l’Education. Ces dix années de destruction ne peuvent pas se réparer en un an. Il faut rassurer les militants pour leur dire que le Président de la République est à la tâche et qu’il n’oubliera personne. Nous devons maintenant, plus que jamais, nous rassembler autour de lui, le rassurer afin qu’il puisse tranquillement travailler pour permettre aux uns et aux autres de vivre dans ce bonheur que nous attendions depuis si longtemps.
LP : Il y a certes le pouvoir. Mais il y a aussi le RDR. C’est quoi le RDR de demain ?
AS : Le RDR de demain, c’est le RDR de l’espérance. C’est l’espérance promise puisque nous avons à la tête de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane Ouattara, que nous appelons « l’espérance promise ». Le RDR de demain, c’est la Côte d’Ivoire du bonheur, c’est la Côte d’Ivoire de la fraternité, c’est la Côte d’Ivoire du vivre ensemble. Où les enfants de ce pays arrêteront de se regarder en ennemis pour se donner la main en frères et se consacrer à la construction du pays. Voilà le RDR de demain : c’est la Côte d’Ivoire de l’espérance, c’est la Côte d’Ivoire de l’espoir.
LP : Monsieur le ministre, le RDR, par le canal de son président, est au pouvoir d’Etat. A quand le prochain congrès pour en désigner un nouveau ?
AS : Ce n’est pas une urgence. Il y a tellement d’urgences dans ce pays. Nous avons des problèmes sécuritaires, des questions de développement. Ce pays a pris près de vingt ans de retard. Il y a tellement d’urgences que le congrès du RDR est un épiphénomène et n’est pas à l’ordre du jour.
LP : Aujourd’hui, c’est le 18ème anniversaire de votre parti. Comment cela va-t-il se passer concrètement ?
AS : Nous allons parler du RDR, du chemin parcouru, nous allons aussi nous souvenir de ce que nous avons vécu, de ce qu’hier a été difficile pour nous. De ce qu’hier a été des périodes de braise. Mais aussi des périodes exaltantes. Des périodes où nous avons tenu et imposé nos positions. Nous allons insister sur ce que nous croyons être bien pour notre pays.
Réalisée par Thiery Latt
Le Patriote : 27 septembre 1994. Qu’évoque pour vous cette date?
Amadou Soumahoro : Cette date évoque, sans conteste, le point de départ de la grande aventure du RDR. Celle dont l’aboutissement est en train de s’écrire aujourd’hui. C’est le jour où avec certains amis, nous avons décidé d’opérer la rupture avec le passé. Une rupture avec l’ancienne façon de gérer la Côte d’Ivoire. Puisque nous n’étions plus d’accord avec la marche telle qu’elle était construite par notre ancien parti.
LP : Pouvez-vous nous raconter un peu les circonstances de cette « rupture » ?
AS : Ce jour-là, nous nous sommes retrouvés au domicile de Djéni Kobena. Autour de lui, nous étions sept membres fondateurs. Notre objectif était clair et notre conviction inébranlable : créer le Rassemblement des républicains, un parti fondé sur la recherche du consensus et du compromis. Un parti qui se voulait centriste. C’était un grand jour pour nous, un jour historique, puisque à l’issue de cette rencontre, nous nous sommes rendus à la préfecture de police pour y déposer nos statuts.
LP : Voulez-vous revenir un peu sur les raisons qui vous ont poussé à la création du RDR ?
AM : Je l’ai dit, nous n’étions plus d’accord avec la gestion telle qu’elle était faite par notre ancien parti, le PDCI-RDA. L’objet de notre désaccord, la pomme de discorde donc, c’était le sentiment que nous avions qu’il se menait dans ce parti, une politique sociale dont les bases n’étaient pas de nature à favoriser la cohésion. Nous y voyions clairement se dessiner les prémices d’une politique identitaire, une politique d’exclusion. Cela, nous le voyions comme un péril pour notre pays.
LP : La suite des choses vous a semble-t-il donné raison. Le parcours du RDR a été loin d’être facile ?
AS : Je ne vous le fais pas dire. Tout le monde a suivi ce parcours. Tout le monde a été témoin de souffrances, douleurs et tragédies, qui ont jalonné la marche de notre parti. C’est pour cela que l’expression qui consiste à dire que le RDR est né par césarienne est une réalité. Parce que même à sa création, ça n’a pas été facile de nous rendre à l’époque au ministère de l’Intérieur. Il a fallu attendre le délai légal pour que le RDR puisse voir le jour. Depuis la création de ce parti, jusqu’à son accession au pouvoir, que de meurtrissures, que d’injustices, que d’arbitraire. Mais nous étions un certain nombre de femmes et d’hommes de conviction, déterminés à faire changer les choses.
LP : Quels sont les faits saillants qui ont jalonné ce parcours, en termes de douleur ?
AS : En termes de douleur, les faits saillants, ce sont ces milliers de morts que nous avons enregistrés dans nos rangs, ce sont ces centaines de mutilés. C’est aussi ces milliers d’hommes d’affaires qui ont été ruinés pour leur conviction. Ce sont ces centaines de personnes qui sont mortes, pas par les armes, mais par le fait que le combat était difficile. Toutes ces injustices se sont cristallisées autour d’une personne : Alassane Ouattara. Que n’a-t-il pas vécu, cet homme, dans notre pays ? Alassane Ouattara est l’homme politique qui a le plus été vilipendé, le plus humilié, le plus sali, le plus ostracisé depuis l’accession de notre pays à l’indépendance. Pas un homme politique n’a été aussi pourchassé que le Président Ouattara. Mais, homme de conviction, aimant son pays, déterminé à mettre à la disposition de celui-ci, son expérience et sa science, il a cru, il a tenu. Il nous a permis aussi de croire et de tenir. Et aujourd’hui, la satisfaction est là.
LP : Vous n’avez jamais douté durant cette période ?
AS : Vous pouvez me croire, Jamais nous n’avons douté. Parce que quand la cause est juste, le doute n’a pas sa place.
LP : Pourtant, vous avez connu des défections. Bien des membres fondateurs vous ont lâché en chemin.
AS : Je suis encore là ! Avec moi, il y a le ministre Diakité Souleymane, le Professeur Sarassoro. Vous savez, au-delà des défections physiques, il y a des choses inestimables qui sont restées : la conviction, la philosophie du parti, le vivre ensemble. Il y a la recherche du consensus et du compromis. Ces dernières valeurs sont aujourd’hui l’arme proposée par un certain nombre de partis politiques. Avant-hier, nous avons eu une rencontre avec les responsables de la plate-forme dite la Ligue des mouvements du progrès. Ils nous disaient qu’il est temps que les partis fassent des concessions, des compromis. La recherche du consensus et du compromis sont les deux valeurs sur lesquels Djéni Kobenan et nous-mêmes avions reposé les fondements du parti.
LP : le RDR a enfin accédé au pouvoir d’Etat. 18 ans après, quels sont les sentiments qui vous animent aujourd’hui ?
AS : C’est plusieurs sentiments, vous l’imaginez ! Sentiment de joie, de fierté, la sensation de la victoire après l’épreuve. Mais en même temps, et c’est sans doute le plus important, c’est le sentiment de la responsabilité. D’autant que nous sommes conscients de l’immensité de la tâche à accomplir. Vous savez que nous avons pris un pays extrêmement dévasté. Nous avons pris un Etat pratiquement délabré, cassé, brisé dans ses infrastructures comme dans son économie. Le Chef de l’Etat a été porté à la tête d’un Etat fantôme. Mais, croyez-moi, en un moins d’un an, il a réussi à donner à ce pays ses lettres de noblesse.
Nous sommes donc fiers d’avoir cru en une cause. Et cette cause-là, nous la savions noble, parce qu’elle était fondée sur la vérité. Or, c’est connu, la vérité finit toujours par triompher. L’autre sentiment, comme je l’ai soulignée, c’est la joie. Celle d’avoir participé à ce combat aux côtés d’un grand homme, je veux parler du Président Alassane Ouattara. Ce monsieur a tissé la toile, qui a permis au RDR d’envelopper la Côte d’Ivoire et de faire d’elle, ce qu’elle est aujourd’hui.
LP : Vous décrivez la Côte d’Ivoire comme une belle toile. Mais peut-être n’est-ce pas l’avis de tout le monde dans votre parti. Vous n’ignorez pas que certains se plaignent d’avoir été oubliés.
AS : Vous savez, il faut comprendre ceux qui se plaignent. Ils ont raison, parce que la lutte a été très longue. Elle a été extrêmement difficile. Elle a été meurtrière. De sorte que son issue a été légitimement interprétée comme l’aboutissement du rêve qui l’a sous-tendu. C’est donc normal que les militants et tous ceux qui ont mené cette lutte sacrificielle aspirent au changement, à la transformation de leur condition de vie.
Cependant, ce qui faut leur faire comprendre, c’est qu’il y a seulement un peu plus d’un an que le chef de l’Etat est aux affaires. En moins d’un an, tout le monde a vu ce qui a été fait. En même temps, en un an, on ne peut pas tout faire quand on sait combien d’années la Côte d’Ivoire a passé dans la mauvaise gouvernance. Dix années de sang, dix années de feu, dix années de sabotage économique. Parce que la Refondation, finalement, s’est transformée en une machine de sabotage de l’économie, du social, du sanitaire et même de l’Education. Ces dix années de destruction ne peuvent pas se réparer en un an. Il faut rassurer les militants pour leur dire que le Président de la République est à la tâche et qu’il n’oubliera personne. Nous devons maintenant, plus que jamais, nous rassembler autour de lui, le rassurer afin qu’il puisse tranquillement travailler pour permettre aux uns et aux autres de vivre dans ce bonheur que nous attendions depuis si longtemps.
LP : Il y a certes le pouvoir. Mais il y a aussi le RDR. C’est quoi le RDR de demain ?
AS : Le RDR de demain, c’est le RDR de l’espérance. C’est l’espérance promise puisque nous avons à la tête de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane Ouattara, que nous appelons « l’espérance promise ». Le RDR de demain, c’est la Côte d’Ivoire du bonheur, c’est la Côte d’Ivoire de la fraternité, c’est la Côte d’Ivoire du vivre ensemble. Où les enfants de ce pays arrêteront de se regarder en ennemis pour se donner la main en frères et se consacrer à la construction du pays. Voilà le RDR de demain : c’est la Côte d’Ivoire de l’espérance, c’est la Côte d’Ivoire de l’espoir.
LP : Monsieur le ministre, le RDR, par le canal de son président, est au pouvoir d’Etat. A quand le prochain congrès pour en désigner un nouveau ?
AS : Ce n’est pas une urgence. Il y a tellement d’urgences dans ce pays. Nous avons des problèmes sécuritaires, des questions de développement. Ce pays a pris près de vingt ans de retard. Il y a tellement d’urgences que le congrès du RDR est un épiphénomène et n’est pas à l’ordre du jour.
LP : Aujourd’hui, c’est le 18ème anniversaire de votre parti. Comment cela va-t-il se passer concrètement ?
AS : Nous allons parler du RDR, du chemin parcouru, nous allons aussi nous souvenir de ce que nous avons vécu, de ce qu’hier a été difficile pour nous. De ce qu’hier a été des périodes de braise. Mais aussi des périodes exaltantes. Des périodes où nous avons tenu et imposé nos positions. Nous allons insister sur ce que nous croyons être bien pour notre pays.
Réalisée par Thiery Latt