ABIDJAN, La Commission réconciliation de Côte d`Ivoire a été reçue lundi par le président Alassane Ouattara, dont elle attend des initiatives après la vague d`attaques meurtrières survenues en août plus d`un an après la fin d`une grave crise post-électorale.
Le comité exécutif de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), conduit par son président, l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, s`est entretenu avec le chef de l`Etat au palais présidentiel pour lui faire le bilan des "pré-concertations" menées depuis un mois avec les partis politiques et diverses couches de la société.
Ces consultations ont été engagées par la commission pour tenter de calmer le jeu après la vague d`attaques qui ont visé l`armée notamment à Abidjan, faisant monter la tension comme jamais depuis la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.
"Après 15 mois d`accalmie relative, la tension a repris, ça a préoccupé tout le monde", a déclaré à la sortie M. Banny, selon des images diffusées par la télévision publique.
Les consultations ont "conforté" la commission dans sa "démarche"
consistant à "lancer un appel" au président Ouattara en vue d`apaiser les tensions, a-t-il poursuivi. "Le chef de l`Etat nous a écoutés attentivement, il a pris bonne note de tout ce que nous avons restitué", a-t-il conclu.
M. Banny avait lancé fin août un appel à M. Ouattara pour qu`il prenne des "initiatives" afin d`apaiser le pays et de relancer la réconciliation après les attaques.
Ces opérations meurtrières ont été imputées par le pouvoir à des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, ce que le camp Gbagbo récuse, et ont été suivies d`arrestations de figures de l`opposition.
Les dernières attaques, ayant fait sept morts à Abidjan et à la frontière avec le Ghana, remontent aux 20-21 septembre, après environ un mois d`accalmie.
tmo/sym
Le comité exécutif de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), conduit par son président, l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, s`est entretenu avec le chef de l`Etat au palais présidentiel pour lui faire le bilan des "pré-concertations" menées depuis un mois avec les partis politiques et diverses couches de la société.
Ces consultations ont été engagées par la commission pour tenter de calmer le jeu après la vague d`attaques qui ont visé l`armée notamment à Abidjan, faisant monter la tension comme jamais depuis la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.
"Après 15 mois d`accalmie relative, la tension a repris, ça a préoccupé tout le monde", a déclaré à la sortie M. Banny, selon des images diffusées par la télévision publique.
Les consultations ont "conforté" la commission dans sa "démarche"
consistant à "lancer un appel" au président Ouattara en vue d`apaiser les tensions, a-t-il poursuivi. "Le chef de l`Etat nous a écoutés attentivement, il a pris bonne note de tout ce que nous avons restitué", a-t-il conclu.
M. Banny avait lancé fin août un appel à M. Ouattara pour qu`il prenne des "initiatives" afin d`apaiser le pays et de relancer la réconciliation après les attaques.
Ces opérations meurtrières ont été imputées par le pouvoir à des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, ce que le camp Gbagbo récuse, et ont été suivies d`arrestations de figures de l`opposition.
Les dernières attaques, ayant fait sept morts à Abidjan et à la frontière avec le Ghana, remontent aux 20-21 septembre, après environ un mois d`accalmie.
tmo/sym