Touba (AIP) - Une jeune fille âgée de 12 ans est morte de ses blessures à Touba (Nord, région du Bafing) après qu’un charlatan lui a sectionné des organes génitales, notamment ses lèvres vaginales et ses seins, avant de la vider de tout son sang.
Ce drame dont l’horreur a plongé toute la ville dans un émoi général s’est produit le mercredi 26 septembre, aux environs de 7 heures, lorsque la petite Bamba Fatoumata, vendeuse de pain, est tombée dans le piège de son bourreau, qui était pourtant l’un de ses plus fidèles clients.
Selon la gendarmerie locale, le charlatan de 57 ans répondant au nom d’Aladji Ibrahim s’est fait aidé par un jeune homme de 18 ans pour commettre son forfait, et n’a pas mis du temps pour se mettre à table.
M. Ibrahim, appuyé par son acolyte, a violemment assommé sa victime au point de lui faire perdre connaissance, alors qu’elle s’était rendue chez lui à sa demande pour lui servir du pain.
La prenant pour morte, les deux complices sectionnent les lèvres vaginales, les seins, de la petite fatoumata, et la vide de tout son sang. Alors qu’ils sont sortis pour inspecter les environs afin de se débarrasser du cadavre, Fatoumata retrouve brusquement contre toute attente ses esprits, sort en courant dans la rue avant de s’écrouler quelque dizaine de mètres plus loin.
Elle attire très vite l’attention passants, scandalisés de la voir avec lèvre supérieure de la bouche également arrachée, laissant entrevoir ses dents. Ses vêtements étaient aussi couverts de sang.
Transportée à l’hôpital général de Touba, la jeune fille est dans un état critique. La gravité de ses blessures emmène les agents de santé à l’évacuer urgemment vers le centre hospitalier régional de Man. Mais meurt avant d’y arriver.
La gendarmerie procède à l’arrestation d’Aladji Ibrahim, avant de mener une perquisition à son domicile. "Nous y avons découvert trois couteaux tranchants couverts de sang séché, de la viande séchée qu’il a présentée comme étant de la viande de mouton, des vêtements tâchés de sang, des vêtements d’enfants, et des effets personnel de la victime, avec ses organes sectionnés et des boîtes contenant du sang coagulé", a rapporté à l’AIP, les lieutenants Yapo Apollinaire et Gouaméné Koudou Henri de la gendarmerie de Touba.
"J’avais besoin de ces organes pour faire des rituels qui allaient me permettre de devenir riche", aurait avoué le charlatan pendant son interrogatoire, évoque un gendarme.
L’on constate depuis ces derniers mois l’avènement d’un phénomène de crimes rituels dans la région du Bafing. Avant ce scandale, le cadavre d’une autre fille de 13 ans avait été découvert dans des broussailles, non loin de l’inspection de l’enseignement primaire de la localité. Le corps de cette dernière était également marqué par les seins et les lèvres vaginales sectionnés, mais les auteurs du crime n’ont jamais été retrouvés.
"Aujourd’hui, le cimetière municipal de Touba est surveillé de jour comme de nuit parce qu’il y a de cela quelques mois, des nouvelles tombes avaient été nuitamment fouillées par des personnes indélicates qui avaient exhumé des cadavres dont ils avaient sectionné des organes", a confié à l’AIP un agent de la mairie de la commune.
D’autre région de la Côte d’Ivoire n’échappent pas à cette pratique criminelle. A Bonoua (sud-est, région du Sud-Comoé), un jeune de homme de 18 ans avait tué, mi septembre, un enfant de cinq ans dont il s’était abreuvé du sang. Ce jeune avait expliqué son acte par un rituel devant lui permettre de devenir "riche et puissant".
(AIP)
dm/jbk/tm
Ce drame dont l’horreur a plongé toute la ville dans un émoi général s’est produit le mercredi 26 septembre, aux environs de 7 heures, lorsque la petite Bamba Fatoumata, vendeuse de pain, est tombée dans le piège de son bourreau, qui était pourtant l’un de ses plus fidèles clients.
Selon la gendarmerie locale, le charlatan de 57 ans répondant au nom d’Aladji Ibrahim s’est fait aidé par un jeune homme de 18 ans pour commettre son forfait, et n’a pas mis du temps pour se mettre à table.
M. Ibrahim, appuyé par son acolyte, a violemment assommé sa victime au point de lui faire perdre connaissance, alors qu’elle s’était rendue chez lui à sa demande pour lui servir du pain.
La prenant pour morte, les deux complices sectionnent les lèvres vaginales, les seins, de la petite fatoumata, et la vide de tout son sang. Alors qu’ils sont sortis pour inspecter les environs afin de se débarrasser du cadavre, Fatoumata retrouve brusquement contre toute attente ses esprits, sort en courant dans la rue avant de s’écrouler quelque dizaine de mètres plus loin.
Elle attire très vite l’attention passants, scandalisés de la voir avec lèvre supérieure de la bouche également arrachée, laissant entrevoir ses dents. Ses vêtements étaient aussi couverts de sang.
Transportée à l’hôpital général de Touba, la jeune fille est dans un état critique. La gravité de ses blessures emmène les agents de santé à l’évacuer urgemment vers le centre hospitalier régional de Man. Mais meurt avant d’y arriver.
La gendarmerie procède à l’arrestation d’Aladji Ibrahim, avant de mener une perquisition à son domicile. "Nous y avons découvert trois couteaux tranchants couverts de sang séché, de la viande séchée qu’il a présentée comme étant de la viande de mouton, des vêtements tâchés de sang, des vêtements d’enfants, et des effets personnel de la victime, avec ses organes sectionnés et des boîtes contenant du sang coagulé", a rapporté à l’AIP, les lieutenants Yapo Apollinaire et Gouaméné Koudou Henri de la gendarmerie de Touba.
"J’avais besoin de ces organes pour faire des rituels qui allaient me permettre de devenir riche", aurait avoué le charlatan pendant son interrogatoire, évoque un gendarme.
L’on constate depuis ces derniers mois l’avènement d’un phénomène de crimes rituels dans la région du Bafing. Avant ce scandale, le cadavre d’une autre fille de 13 ans avait été découvert dans des broussailles, non loin de l’inspection de l’enseignement primaire de la localité. Le corps de cette dernière était également marqué par les seins et les lèvres vaginales sectionnés, mais les auteurs du crime n’ont jamais été retrouvés.
"Aujourd’hui, le cimetière municipal de Touba est surveillé de jour comme de nuit parce qu’il y a de cela quelques mois, des nouvelles tombes avaient été nuitamment fouillées par des personnes indélicates qui avaient exhumé des cadavres dont ils avaient sectionné des organes", a confié à l’AIP un agent de la mairie de la commune.
D’autre région de la Côte d’Ivoire n’échappent pas à cette pratique criminelle. A Bonoua (sud-est, région du Sud-Comoé), un jeune de homme de 18 ans avait tué, mi septembre, un enfant de cinq ans dont il s’était abreuvé du sang. Ce jeune avait expliqué son acte par un rituel devant lui permettre de devenir "riche et puissant".
(AIP)
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