Le patriote : Votre parti tiendra le 13 octobre prochain un congrès. De quoi sera-t-il question à ce rendez-vous ?
Bodoua Affoua Hélène : Effectivement, le 3ème Congrès ordinaire de l’Union démocratique et citoyenne (UDCY) se tiendra le samedi 13 octobre à la Bourse du Travail à Treichville. Il s’agit là, d’une assemblée ordinaire parce que le Congrès se réuni tous les cinq ans pour faire le bilan et procéder à de nouvelles élections.
LP : A quand remonte de dernier congrès ?
BAH : Le 2ème congrès remonte à 2005. Par rapport à la situation socio-politique que le pays a vécu, c’est seulement maintenant que nous sommes prêts pour organiser le 3ème congrès ordinaire. Ce sera l’occasion de faire le bilan, de renouveler les instances et de redynamiser le parti parce que nous sommes dans une donne politique nouvelle. Le président du parti qui est là, avec nous va donner des consignes pour la suite de la vie du parti.
LP : Vous allez à un congrès au moment où on parle de plus en plus de réconciliation. Quelle est la position des femmes de l’UDCY sur cette question ?
B.A.H : Au niveau des femmes de l’UDCY (UDEFCY), nous réalisons que la réconciliation s’impose. Il faut qu’on aille à la réconciliation. Il y a eu une situation dramatique que la Côte d’Ivoire a vécue, que chacun des Ivoiriens a vécu. Chaque femme, chaque fils, chaque homme et même nos frères étrangers qui vivaient avec nous ici en ont soufferts? Cette période est passée, il faut qu’on parte à la réconciliation parce qu’il faut reconstruire la Côte d’Ivoire. Et le pays ne peut se reconstruire qu’avec l’ensemble des fils et des filles du pays. Il y a eu un différend, il y a eu deux groupes qui se sont battus, qui se sont faits la guerre. C’est maintenant le temps de réparer la Côte d’Ivoire. Il est temps de se parler, de se donner la main pour qu’ensemble nous puissions poursuivre la marche pour le développement. Nous les femmes citoyennes sont partantes pour le processus de réconciliation. Nous encourageons le président de la République, le Premier ministre, le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation, la classe politique ainsi que l’ensemble des acteurs à s’investir pleinement dans ce processus. Nous à l’UDCY, soutenons la réconciliation. Le président du parti, Mel Eg Théodore lorsqu’il est revenu pour la première fois d’exil pour participer au conclave de Grand-Bassam, il a dit qu’il faut tourner la page et qu’on se donne la main. A l’UDCY, nous les citoyens avons reçu ce message, en faisons le nôtre et le relayons sur le terrain. Nous avons commencé la réconciliation au sein de nos propres structures parce que si on n’est pas en paix avec soi-même, il est difficile de faire la paix avec l’autre. Nous faisons des tournées, nous rencontrons les structures, nos sections pour leur relayer l’information que nous a donnée le président Mel Eg Théodore. En dehors des deux camps qui se sont battus, il y a des dissensions, des incompréhensions à l’intérieur de chaque camp même. Ce qui fait qu’il est difficile d’aller rapidement de l’avant. Nous sommes en train de faire ce premier travail au sein de nos structures, je pense que lorsque tout cela sera terminé, on pourra nous impliqué pleinement dans le processus de réconciliation nationale.
LP : Quel rôle pour la femme citoyenne dans le paysage socio politique actuel ?
B.A.H : La place de la femme de l’UDCY, c’est la place qui doit être celle de toutes les femmes qui se sont engagées en politique ou dans la société civile en tout cas, toutes les femmes qui veulent faire quelque chose pour ce pays là. Nous avons notre contribution à apporter. Et donc nous nous organisons au niveau de notre parti en formant les femmes pour qu’elles puissent mieux comprendre les idées avancées au cours des débats pour comprendre où va la Côte d’Ivoire. De sorte à pouvoir mieux apporter leur contribution. Nous formons les femmes pour qu’elles puissent prendre pleinement leur place au sein de la société et au sein du parti.
COULIBALY Zoumana
Bodoua Affoua Hélène : Effectivement, le 3ème Congrès ordinaire de l’Union démocratique et citoyenne (UDCY) se tiendra le samedi 13 octobre à la Bourse du Travail à Treichville. Il s’agit là, d’une assemblée ordinaire parce que le Congrès se réuni tous les cinq ans pour faire le bilan et procéder à de nouvelles élections.
LP : A quand remonte de dernier congrès ?
BAH : Le 2ème congrès remonte à 2005. Par rapport à la situation socio-politique que le pays a vécu, c’est seulement maintenant que nous sommes prêts pour organiser le 3ème congrès ordinaire. Ce sera l’occasion de faire le bilan, de renouveler les instances et de redynamiser le parti parce que nous sommes dans une donne politique nouvelle. Le président du parti qui est là, avec nous va donner des consignes pour la suite de la vie du parti.
LP : Vous allez à un congrès au moment où on parle de plus en plus de réconciliation. Quelle est la position des femmes de l’UDCY sur cette question ?
B.A.H : Au niveau des femmes de l’UDCY (UDEFCY), nous réalisons que la réconciliation s’impose. Il faut qu’on aille à la réconciliation. Il y a eu une situation dramatique que la Côte d’Ivoire a vécue, que chacun des Ivoiriens a vécu. Chaque femme, chaque fils, chaque homme et même nos frères étrangers qui vivaient avec nous ici en ont soufferts? Cette période est passée, il faut qu’on parte à la réconciliation parce qu’il faut reconstruire la Côte d’Ivoire. Et le pays ne peut se reconstruire qu’avec l’ensemble des fils et des filles du pays. Il y a eu un différend, il y a eu deux groupes qui se sont battus, qui se sont faits la guerre. C’est maintenant le temps de réparer la Côte d’Ivoire. Il est temps de se parler, de se donner la main pour qu’ensemble nous puissions poursuivre la marche pour le développement. Nous les femmes citoyennes sont partantes pour le processus de réconciliation. Nous encourageons le président de la République, le Premier ministre, le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation, la classe politique ainsi que l’ensemble des acteurs à s’investir pleinement dans ce processus. Nous à l’UDCY, soutenons la réconciliation. Le président du parti, Mel Eg Théodore lorsqu’il est revenu pour la première fois d’exil pour participer au conclave de Grand-Bassam, il a dit qu’il faut tourner la page et qu’on se donne la main. A l’UDCY, nous les citoyens avons reçu ce message, en faisons le nôtre et le relayons sur le terrain. Nous avons commencé la réconciliation au sein de nos propres structures parce que si on n’est pas en paix avec soi-même, il est difficile de faire la paix avec l’autre. Nous faisons des tournées, nous rencontrons les structures, nos sections pour leur relayer l’information que nous a donnée le président Mel Eg Théodore. En dehors des deux camps qui se sont battus, il y a des dissensions, des incompréhensions à l’intérieur de chaque camp même. Ce qui fait qu’il est difficile d’aller rapidement de l’avant. Nous sommes en train de faire ce premier travail au sein de nos structures, je pense que lorsque tout cela sera terminé, on pourra nous impliqué pleinement dans le processus de réconciliation nationale.
LP : Quel rôle pour la femme citoyenne dans le paysage socio politique actuel ?
B.A.H : La place de la femme de l’UDCY, c’est la place qui doit être celle de toutes les femmes qui se sont engagées en politique ou dans la société civile en tout cas, toutes les femmes qui veulent faire quelque chose pour ce pays là. Nous avons notre contribution à apporter. Et donc nous nous organisons au niveau de notre parti en formant les femmes pour qu’elles puissent mieux comprendre les idées avancées au cours des débats pour comprendre où va la Côte d’Ivoire. De sorte à pouvoir mieux apporter leur contribution. Nous formons les femmes pour qu’elles puissent prendre pleinement leur place au sein de la société et au sein du parti.
COULIBALY Zoumana
