Le gouvernement expose sa stratégie
Depuis le mercredi 10 octobre et ce jusqu’au vendredi 12 octobre 2012, sous l’égide du ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité (MEMEASS), se tient à l’hôtel Etoile du Sud à Grand-Bassam, un atelier technique sur la Politique nationale de l’emploi (PNE). Ce séminaire sur l’opérationnalisation de la PNE regroupe tous les ministères, les partenaires au développement et les structures privées.
C’est M. Adama Coulibaly, directeur de cabinet du MEMEASS , représentant le ministre Gilbert Kafana Koné qui a expliqué les enjeux desdites assises. Il a rappelé que le Conseil des ministres du 7 juin 2012 a adopté la PNE avec pour objectif majeur, la lutte contre le chômage, par la création d’au moins un million d’emplois d’ici 2015. A titre de rappel, Adama Coulibaly a indiqué que la PNE est le résultat d’un long processus de concertation et de dialogue entamé en 2011 dans le cadre du Conseil national sur l’emploi (CNE) initié par le gouvernement. Pourquoi une politique nationale de l’emploi ? A cette question, le représentant du ministre Kafana Koné a affirmé qu’il fallait trouver les réponses dans la grave crise qui a plongé la Côte d’Ivoire dans le chaos et la précarité depuis plus de 10 ans. Selon lui, il nous faut forcément gagner le pari du développement. Cela n’est pas gagné d’avance, car il faudrait d’abord dissiper chez les Ivoiriens, l’angoisse du lendemain. « Il nous faut traquer toutes les situations à risque. Et en priorité, le problème de l’intégration des jeunes car les négliger sera considéré par eux comme un abandon par leurs autorités », a révélé Adama Coulibaly. Le gouvernement, selon lui, a compris que donner des emplois aux jeunes, c’est les amener à renoncer aux armes en tant que mode d’expression ou comme moyen de subsistance.
Les axes et où prospecter
Le ministère de l’Emploi a une approche transversale. C'est-à-dire que l’opérationnalisation de cette politique implique nécessairement le renforcement de la synergie avec toutes les parties prenantes, notamment tous les ministères, les structures techniques, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Au cours de cet atelier, de façon spécifique, il s’agira de partager les grands axes de la PNE avec les experts du secteur public et privé, et de susciter leur engagement ; faire un inventaire des initiatives sectorielles et s’assurer de leur cohérence avec la PNE ; identifier les structures chargées de la mise en œuvre des actions ; faire des recommandations fortes au gouvernement dans le cadre de l’opérationnalisation de la PNE. Au cours de ces trois jours, des organismes comme l’AGEPE et le PEJEDEC présenteront leurs travaux. Le premier sur les dispositifs disponibles pour l’accompagnement et la mise en œuvre des programmes d’emplois et le second sur les grands axes d’un important projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de 22 milliards de FCFA.
Olivier Guédé
Depuis le mercredi 10 octobre et ce jusqu’au vendredi 12 octobre 2012, sous l’égide du ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité (MEMEASS), se tient à l’hôtel Etoile du Sud à Grand-Bassam, un atelier technique sur la Politique nationale de l’emploi (PNE). Ce séminaire sur l’opérationnalisation de la PNE regroupe tous les ministères, les partenaires au développement et les structures privées.
C’est M. Adama Coulibaly, directeur de cabinet du MEMEASS , représentant le ministre Gilbert Kafana Koné qui a expliqué les enjeux desdites assises. Il a rappelé que le Conseil des ministres du 7 juin 2012 a adopté la PNE avec pour objectif majeur, la lutte contre le chômage, par la création d’au moins un million d’emplois d’ici 2015. A titre de rappel, Adama Coulibaly a indiqué que la PNE est le résultat d’un long processus de concertation et de dialogue entamé en 2011 dans le cadre du Conseil national sur l’emploi (CNE) initié par le gouvernement. Pourquoi une politique nationale de l’emploi ? A cette question, le représentant du ministre Kafana Koné a affirmé qu’il fallait trouver les réponses dans la grave crise qui a plongé la Côte d’Ivoire dans le chaos et la précarité depuis plus de 10 ans. Selon lui, il nous faut forcément gagner le pari du développement. Cela n’est pas gagné d’avance, car il faudrait d’abord dissiper chez les Ivoiriens, l’angoisse du lendemain. « Il nous faut traquer toutes les situations à risque. Et en priorité, le problème de l’intégration des jeunes car les négliger sera considéré par eux comme un abandon par leurs autorités », a révélé Adama Coulibaly. Le gouvernement, selon lui, a compris que donner des emplois aux jeunes, c’est les amener à renoncer aux armes en tant que mode d’expression ou comme moyen de subsistance.
Les axes et où prospecter
Le ministère de l’Emploi a une approche transversale. C'est-à-dire que l’opérationnalisation de cette politique implique nécessairement le renforcement de la synergie avec toutes les parties prenantes, notamment tous les ministères, les structures techniques, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Au cours de cet atelier, de façon spécifique, il s’agira de partager les grands axes de la PNE avec les experts du secteur public et privé, et de susciter leur engagement ; faire un inventaire des initiatives sectorielles et s’assurer de leur cohérence avec la PNE ; identifier les structures chargées de la mise en œuvre des actions ; faire des recommandations fortes au gouvernement dans le cadre de l’opérationnalisation de la PNE. Au cours de ces trois jours, des organismes comme l’AGEPE et le PEJEDEC présenteront leurs travaux. Le premier sur les dispositifs disponibles pour l’accompagnement et la mise en œuvre des programmes d’emplois et le second sur les grands axes d’un important projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de 22 milliards de FCFA.
Olivier Guédé