ABIDJAN - Le parquet militaire ivoirien a requis jeudi 20 ans de prison contre le général Brunot Dogbo Blé, un ex-homme fort du régime de l`ancien président Laurent Gbagbo, jugé dans le premier grand procès de la crise de 2010-2011 pour l`assassinat d`un officier à la retraite.
Le parquet a requis 20 ans de prison et la perte de leur grade pour le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine, et quatre membres de sa garde rapprochée, qui comparaissent depuis le 2 octobre pour enlèvement, séquestration, assassinat, ou complicité d`enlèvement et d`assassinat du colonel-major Adama Dosso. Deux autres inculpés sont en fuite.
Les avocats de l`ex-pilier sécuritaire de Laurent Gbagbo, accusé de complicité, son directeur de cabinet et un sous-officier ont plaidé la relaxe pour leurs clients, estimant que les preuves n`étaient pas réunies.
Les avocats du sergent Jean Noël Léo Lago, qui a avoué avoir tué la victime, et d`un autre sous-officier présenté comme membre du commando ayant tué le colonel Dosso, ont demandé la clémence pour leurs clients.
Le sergent Lago a affirmé que l`ordre lui avait été donné, au nom du chef de la Garde républicaine, par le directeur de cabinet du général Dogbo Blé, ce que les deux intéressés ont fermement nié.
Le verdict était attendu dans la soirée.
Le général fidèle à Laurent Gbagbo a nié toute responsabilité dans la mort de l`officier à la retraite, défendu son "travail" durant la crise post-électorale de 2010-2011 et expliqué avoir protégé le régime.
Le colonel-major Adama Dosso avait été arrêté alors qu`il sortait du Golf Hôtel d`Abidjan, quartier général du président élu Alassane Ouattara - dont il était proche - durant son bras-de-fer avec Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise, conclue en avril 2011, a fait quelque 3.000 morts.
Le parquet a requis 20 ans de prison et la perte de leur grade pour le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine, et quatre membres de sa garde rapprochée, qui comparaissent depuis le 2 octobre pour enlèvement, séquestration, assassinat, ou complicité d`enlèvement et d`assassinat du colonel-major Adama Dosso. Deux autres inculpés sont en fuite.
Les avocats de l`ex-pilier sécuritaire de Laurent Gbagbo, accusé de complicité, son directeur de cabinet et un sous-officier ont plaidé la relaxe pour leurs clients, estimant que les preuves n`étaient pas réunies.
Les avocats du sergent Jean Noël Léo Lago, qui a avoué avoir tué la victime, et d`un autre sous-officier présenté comme membre du commando ayant tué le colonel Dosso, ont demandé la clémence pour leurs clients.
Le sergent Lago a affirmé que l`ordre lui avait été donné, au nom du chef de la Garde républicaine, par le directeur de cabinet du général Dogbo Blé, ce que les deux intéressés ont fermement nié.
Le verdict était attendu dans la soirée.
Le général fidèle à Laurent Gbagbo a nié toute responsabilité dans la mort de l`officier à la retraite, défendu son "travail" durant la crise post-électorale de 2010-2011 et expliqué avoir protégé le régime.
Le colonel-major Adama Dosso avait été arrêté alors qu`il sortait du Golf Hôtel d`Abidjan, quartier général du président élu Alassane Ouattara - dont il était proche - durant son bras-de-fer avec Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise, conclue en avril 2011, a fait quelque 3.000 morts.