Abidjan, Le parquet militaire de Côte d’Ivoire a requis ce jeudi 20 ans de prison ferme contre le général Dogbo Blé Bruno, ex-commandant de la garde républicaine, et ses quatre coaccusés, dans l’affaire de l’assassinat du colonel-major Adama Dosso.
Dans son réquisitoire, le procureur militaire, Ange Kessy, a demandé à la cour de prononcer la peine maximale contre tous les prévenus, dans ce premier grand procès lié aux événements de la crise postélectorale ivoirienne ayant fait plus de 3000 morts.
Dès l’entame du procès, il y a une semaine, deux des accusés, les sergents Lago Léo et Toh Ferdinand, anciens gardes du corps du général Dogbo Blé, avaient avoué avoir assassiné le colonel Dosso sur instruction de leur patron. Ils avaient également demandé "pardon" à la famille du défunt.
Leur avocat a, dans sa plaidoirie, appelé les juges à être" très large " dans leur décision. "Ils ont reconnu leur forfait, ils l’ont regretté, et ils ont demandé pardon", a-t-il dit, plaidant de tenir compte du contexte de crise dans lequel l’acte a été posé.
Le colonel-major Dosso Adama a été assassiné le 12 mars 2011 sur l’autoroute du nord, après avoir été interpellé par des soldats alors qu’il sortait du Golf Hôtel d’Abidjan, base d’Alassane Ouattara, durant la crise postélectorale. Ce dernier, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010, était opposé dans un bras de fer avec le président sortant Laurent Gbagbo qui refusait de lui céder le pouvoir.
Le général Dogbo Blé Bruno, l’un des hommes forts de l’appareil sécuritaire de Laurent Gbagbo, a réfuté toute implication dans cette affaire lors de sa comparution en début de semaine, affirmant n’avoir jamais donné l’ordre du meurtre de l’officier supérieur.
Le procureur a également requis l’"interdiction d’acquisition de nouveaux grades" aux accusés et de leur radiation de l’armée. Il a réclamé un mandat d’arrêt contre les sergents chefs Lobé Lobé et Yapi Yavo, deux autres accusés en fuite.
(AIP)
tm
Dans son réquisitoire, le procureur militaire, Ange Kessy, a demandé à la cour de prononcer la peine maximale contre tous les prévenus, dans ce premier grand procès lié aux événements de la crise postélectorale ivoirienne ayant fait plus de 3000 morts.
Dès l’entame du procès, il y a une semaine, deux des accusés, les sergents Lago Léo et Toh Ferdinand, anciens gardes du corps du général Dogbo Blé, avaient avoué avoir assassiné le colonel Dosso sur instruction de leur patron. Ils avaient également demandé "pardon" à la famille du défunt.
Leur avocat a, dans sa plaidoirie, appelé les juges à être" très large " dans leur décision. "Ils ont reconnu leur forfait, ils l’ont regretté, et ils ont demandé pardon", a-t-il dit, plaidant de tenir compte du contexte de crise dans lequel l’acte a été posé.
Le colonel-major Dosso Adama a été assassiné le 12 mars 2011 sur l’autoroute du nord, après avoir été interpellé par des soldats alors qu’il sortait du Golf Hôtel d’Abidjan, base d’Alassane Ouattara, durant la crise postélectorale. Ce dernier, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010, était opposé dans un bras de fer avec le président sortant Laurent Gbagbo qui refusait de lui céder le pouvoir.
Le général Dogbo Blé Bruno, l’un des hommes forts de l’appareil sécuritaire de Laurent Gbagbo, a réfuté toute implication dans cette affaire lors de sa comparution en début de semaine, affirmant n’avoir jamais donné l’ordre du meurtre de l’officier supérieur.
Le procureur a également requis l’"interdiction d’acquisition de nouveaux grades" aux accusés et de leur radiation de l’armée. Il a réclamé un mandat d’arrêt contre les sergents chefs Lobé Lobé et Yapi Yavo, deux autres accusés en fuite.
(AIP)
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